Qu'est ce que l'alpinisme à vos yeux ?

Mais alors où as-tu vu que j’ai insinué ça? Si c’est pas que pour le paysage c’est alors pour l’ego uniquement? Oui de toute façon de l’ego il y en a dans tout ce qu’on fait. Pourquoi plus chez les amoureux de montagne?

Tu as vraiment besoin de tout ranger dans des petites cases?

Bien si corps a corps , quand tu mets tes mains dedans , que tu épouses avec ton corps les pentes inclinée, il y a une relation.
L’alpiniste touche avec sa peau les pierres, il y a une relation sensorielle.
A ski, quand ça crisse sous les skis.
Et le soleil, les endorphines , l’effort sportif, toute une alchimie chimique te connecte. Tu connais avatar?

Dans corps à corps il y a une notion de combat avec la montagne qui perso ne me correspond pas.

Faire corps c est statique.
Il y a une notion de dynamique .
Pourquoi quand tu mets la main dans la terre ou dans un gipset, elle te laisse faire et monter.
Pourquoi ça tient, je trouve que la montagne participe autant que moi

Bons, vous voulez pas arrêter de spamm sérieusement ?

Il y a le bouton « édit » si jamais. Je ne dis pas que vos messages sont intéressants, mais le but d’un forum c’est aussi laisser la place aux autres de s’exprimer.


Je veux bien que l’alpinisme soit une discipline, au même titre que la course automobile disons.

Mais il se déroule en montagne ?

Donc a vouloir penser que à respecter les horaires, atteindre un sommet, sous prétexte de vouloir atteindre un sommet, ça ne devient pas ultra dangereux et malsain ?

Mais là je juge.

Car il y a une notion de dépassement de soi, je veux bien. Une notion de fraternité, la cordée. Partager des instants. Observer des paysages, l’aventure.

Mais pourquoi j’ai l’impression que de nombreuses personnes délaissent ça ?

Qu’il y a un fossé entre le fait d’être avec la montagne, et vouloir la dompter ?

J’ai beaucoup de respect pour les alpinistes qui aiment vraiment la montagne. Je ne suis pas là pour juger. Mais j’ai de.la peine a accepter que ce n’est pas vraiment un terrain de jeu pour certains ?

Je suis peut être trop idéaliste ?

Mais quand je vois des images de goulottes par exemple vers Chamonix … Ça me fait peur ?

Je n’utilise peut être pas les bons mots, je suis désolé si mes messages peuvent paraître offensant, je ne suis pas un grand alpiniste.

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Ça te gave ? :slight_smile:

Merci !

Mais nous sommes en 2024 ( mais je vais aller lire promis ).

Et il y a de nombreux livres sur ce sujet aussi, je sais …


Ça change quoi en 2024 -> Le réchauffement climatique est de plus en plus présent ? La montagne devient plus dangereuse. Je ne pense pas comme en 2002-2016 ? Internet est aussi plus présent.

Ce qui a été fait, n’est plus à refaire, il faut parfois + ? De vitesse, de performance. De plus belles voies ?

Et toi ?

Le mot constructif s’il vous plaît -.-

C’est pas un forum de gamins pourtant. Vous êtes pour beaucoup des « montagnards », faites l’effort de venir sur ce site, des topos parfois splendides.


La question a la base était juste, ce que VOUS, en vous mêmes, experimentez a travers cette discipline.

Et votre avis sur le sujet, idéalement + que « tu vois, c’est comme ça, les montagnes sont là, je suis là, alors voilà »

Le but n’est pas de finir en combat généralisé et critiquer. Et je suis curieux sur la pratique de l’alpinisme. Même si peut être dur de dissocier de la montagne …

Pour l’instant ça m’amuse

Et pourquoi plus? En tout cas c’est ma réponse.

Non, c’est juste que je me souviens que c’est un marronnier, et que ça peut être utile de lire ce qu’on en disait il y a 10 ou 20 ans.
Il y a même eu une synthèse : Assises de l'Alpinisme

Sauf que mon avis sur la question n’a pas changé depuis plus de 20 ans (je ne sais pas si je l’ai exprimé sur le forum, j’ai le même avis que certains qui se sont exprimés).

Bof, ça fait depuis 1850 que les alpinistes sont contraints de s’adapter au recul des glaciers et aux éboulements qui en découlent. Dans ce domaine, les pyrénéistes ont une longueur d’avance.
C’est sûr qu’aujourd’hui dans les Alpes, il ne suffit plus de changer de massif ou de monter en altitude pour échapper aux grosses évolutions (recul des glaciers et du permafrost, végétation, météo).
L’alpiniste qui pratique toute l’année s’adapte en permanence en fonction de la saison, il est rodé.

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En fait @Maelv tient absolument à nous amener sur la question de l’ego.

Je ne sais pas pour l’alpinisme mais le Pyrennéisme selon Henri Béraldi, c’est :« Ascensionner, sentir, écrire » :slight_smile:
Ça me va comme définition de la pratique.

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alors moi ! mais je n’ai strictement aucun ego!
tu rajoutes 2024, il faut donc regarder ce qui a changé depuis ta naissance et avant.
1 l’avènement de camptocamp avec des topo
2 la modernisation : application, gps, technique
3 l’information: youtube, la pub
4 l’augmentation du niveau de vie, l’avènement des 35h.
5 je ne crois pas que les gens aillent en montagne pour se cotoyer mais se ressourcer
6 le tourisme.
7 progrès des secours, téléphonie, en montagne, on est plus coupé du monde, on prend une pause temporelle, il y a donc un déplacement d’un notion d’espace vers une notion d’occupation de temps.
8 problème psychiatrique: donner un sens à son existence.
9 c’est un loisir comme un autre avec une variété infinie d’activités

Content pour toi. Tu grandiras peut être un jour. Mais continue à troller si c’est ce que tu sais faire de mieux. Il faut des trolls de montagne pour un peu + de fantaisie sur Terre :slight_smile:


Je vais tenter de répondre à ma propre question.

Qu’est ce que l’alpinisme pour moi ? C’est vrai que je pose trop de questions -.-

Ça fait 30 ans que je vais en montagne. Et je n’arriverai même pas à savoir si j’ai vraiment fait de l’alpinisme dans ma vie. Je suis allé sur des glaciers, sur des 4000m. Je sais faire de l’escalade. J’adore la randonnée, le ski, le snowboard. Parfois je dois monter avec les mains, un piolet pour en faire.

Mais je suis une merde. Quand je regarde les grand alpiniste, lis leurs œuvres, je suis comme un enfant. Quand je vois les exploits de certains de vous, je suis admiratif.

Je suis nul pour manier des cordes. J’aime pas devoir suivre des chemins, sur ce point @chihuahua-t3, respect ( mais fait gaffe à ta vie, on en a que une ).

Quand je vois des accidents, je me dis pas forcément « c’est con ». Mais parfois, je me dis, que c’est juste des citadins qui sont en manque de reconnaissance. Ou qui profitent de la montagne quand ils ont du temps. Et c’est bien.

Beaucoup on des familles. Parfois ils laissent des orphelins, des veuves ( veufs de nos jours ). Il y a des alpinistes femmes aussi. J’ai l’impression que c’est + humble. Pas toute.

Je crois en la magie, en montagne, en mer, comme vous voulez. Donc je suppose que sur certains sommets, certains y trouvent de belles sources de « magies ». Je me dis que ça doit être chouette, de se mettre corps et âme dans une ascension technique. Comme d’autre feraient du skate, des course de moto, ou même de la randonnée :wink:

J’ai du respect aussi pour tout l’apprentissage que nécessite l’alpinisme tel que considéré par de nombreuses personnes. Parfois ça me dégoûte.

Mais je ne sais pas si je fais de l’alpinisme. Parfois il me faut un piolet, parfois de l’aide d’autres personnes. J’adore découvrir le vent, qui dessine sur la neige, la glace qui se transforme, les chutes de pierres.

Je suis en extase face aux chamois et bouquetins. Comment ils font ? Bon, ils n’ont pas un cerveau comme le nôtre, c’est sûr. J’aime écouter le son du vent qui tappe je ne sais où, comme des chants, et les oiseaux et parapentistes qui s’envolent. Parfois un planeur, sont fous ces gens je me dis. Ça doit être chouette aussi. Mais c’est cher, et le vol c’est pas pour moi.

Parfois je me demande ce que je fais là, sur cette montagne. La vie me grise à ce point ? Je pense a ma famille souvent. Ce qu’il adviendrait si je glisse. Si je tombe dans les pommes.

Souvent le souffle coupé par la beauté d’un paysage, par l’effort, ou par la peur. Parfois froid, parfois trop chaud. Que c’est beau un crevasse, il y a quoi dedans ? Est-ce que ça va tenir ?

Et l’eau, ça glisse, ça fait du bruit aussi. Mais comme ça passe quand j’ai soif ! Cette même eau qui était glace ou neige, et le reviendra à nouveau. Parfois ça sent le désert même, et même du sable sur la neige. Ça m’émerveille ^^

Mais non, je ne suis pas un alpiniste, je crois. Je n’ai jamais pris les cabines pour aller au dessus de Chamonix, trop cher. Et la flemme de monter à pied. J’ai parfois la flemme. Parfois je me retrouve des jours en montagnes pourtant. J’ai une bonne caisse ( mais pas de caisse - voiture ( jeu de mot pourri )).

Je fais pleins de petits sommets, car c’est joli. J’aime croiser des personnes, leur sourire. J’aime quand l’air se fait plus rare. Et pour cela, il faut de l’altitude. Alors je monte, je monte. Et quand j’ai trop peur, je me dis que je suis idiot, je n’ai pas été dans un club alpin. Je demande parfois a un ami ce qu’il en pense. Quand il y en a un. Car je veux rentrer avec lui.

Je suis en admiration devant ces guides, payés une misère, pour emmener des clients en montagne. Et dire que leurs clients ont un niveau technique bien plus haut que moi. C’est rigolo.

J’aime la montagne du fond de mon coeur. Mais je n’arrive pas a comprendre, ce qui pousse à vouloir chercher la difficulté. En descente oui. Mais en montée, je cherche le plus simple. J’aime sauter de rochers en rochers pourtant. Mais il y a des limites ? Suis-je peureux ? Dur à dire. Par rapport à quoi, par rapport à qui ?

Donc oui, je me pose toujours cette question : pourquoi l’alpinisme ? Qu’est ce qu’un alpiniste ?

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Bien sûr que c’est une question d’ego. Être alpiniste, c’est donner l’image de quelqu’un qui côtoie le danger voire la mort, qui fréquente des lieux hostiles, le monde de l’altitude, le vide. Il revient bronzé, mal rasé et s’empresse de renseigner des bases de données afin de marquer une page de l’histoire et pour qu’on soit témoin de ses exploits. On lit ici et là que l’alpinisme, ça commence à partir du 6ème degré, le reste, c’est de la zoubia. Je ne parle même pas du solo ! Mais c’est un concept dépassé. Après, il y a eu les trilogies puis l’alpinisme féminin…l’alpinisme, c’est le sport de la surenchère permanente.

Un amateur de tennis fait moins de chichi : après ses deux heures d’échange du fond du court, il rentre chez lui, se douche et basta.

Bien, tu fixes ta limite.
on est tous différent, et si tu ne veux pas aller plus loin, c’est que tu n’en ressens pas la besoin, ou que tu proscrastines (c’est une maladie qu’ont les jeunes)
tu fais bien d’autres choses que les autres ne font pas, ce sont tes gouts , tes envies.
il y en a qui aiment regarder les autres faires (les gens qui regardent les match de foot) et d’autres qui aiment les jouer
et toi tu serpentes entre les deux.
tu es quel signe, c’est marrant …

Quand la montée pure (sur un sentier) n’est plus une difficulté car on a assez de caisse (on pourrait repartir immédiatement pour faire la même rando une fois revenu en bas), il n’y a pas de gros problème à ajouter des difficultés comme un terrain plus compliqué, des techniques plus sophistiquées, etc, permettant d’explorer (pour soi car on est rarement le premier à y passer) des itinéraires qui ne sont pas les plus faciles pour atteindre un sommet ou autre, car le terrain et le paysage sont jolis, et que les gestes sont plaisants.
Bien sûr, si on en chie physiquement, on trouve ça beaucoup moins joli. Le fait que l’effort n’est plus un problème (on n’en chie pas juste pour monter) est essentiel pour trouver une ascension jolie, et pas seulement l’arrivée au sommet. Ainsi on peut trouver beaucoup de plaisir à une ascension, alors qu’on atteint le sommet dans le brouillard. Ce n’est pas la vue du sommet qui rend heureux dans ce cas là.

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Je suis d’accord avec toi :slight_smile:

Ça va permettre de + s’amuser ^^

Mais certains trouveront que la souffrance mène au « nirvana » donc je suis aussi en désaccord en partie. La souffrance peut être très utile et plaisante

Mais je n’ai pas de réponse, j’ai posé des questions ouvertes, pour essayer de mieux comprendre ( et encourager à l’HUMILITE ( ouais, je suis un troll un peu + complexe que @pasinvite, c’est tout ))

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On lit ici et là que l’alpinisme, ça commence à partir du 6ème degré,

C’est plutôt dans des courses de niveau PD/AD où on progresse en assurance en mouvement que l’on « côtoie le danger voir la mort ». C’est le terrain où se pratique l’alpinisme au sens « traditionnel ». Ensuite plus tu augmentes le niveau, plus tu diminues le risque, avec assurage systématique. Je ne parle pas du solo bien sur.

C’était ironique. D’ailleurs ce n’est pas l’alpinisme qui est censé débuter au 6 mais l’escalade en général. En-dessous, ça randonne, enfin, pour certains…

Le degré de difficulté n’a rien à voir avec l’engagement ou l’exposition…des notions différentes mais complémentaires.

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