Un conseil fais une formation d une demie journée pour comprendre comment fonctionne le sauvetage de personnes prises dans une avalanche…
De l'utilité des DVA
Ton analyse est tout à fait pertinente. D’ailleurs, je fais la même, c’est dire !
En l’état actuel de l’art, on est absolument incapable de prévoir les avalanches, malgré les BERA, les méthodes de réduction et les raisonnements plus ou moins déterministes à la Bubu. Parfois, tous les indicateurs sont au rouge, ça devrait partir et ça ne part pas; parfois ils sont au vert et tout se casse la figure.
Face à une pente potentiellement avalancheuse, malgré les 10%, les 1% ou je ne sais quoi, on est (en tous cas « je ») complètement ignorant.
« Est-ce que ça va partir ? »
Réponse:
« Je ne sais pas »
Nous voilà bien avancé !
Alors, les formations ? Elles sont surtout utiles pour faire prendre conscience du problème. Quand un stagiaire, devant une telle pente, commence à avoir la trouille, je pense qu’on a fait du bon travail.
Je parlais exactement de ça la prise de conscience mais avec un peu de délicatesse
Juste pour préciser que mes messages n’étaient pas une remise en cause des méthodes de réduction du risque d’avalanche (3x3, etc…)
Je réagissais juste à des réflexions tendant à dire : le DVA n’a pas d’importance fondamentale, tout doit reposer sur le fait de prendre les bonnes décisions et de choisir le bon itinéraire.
Pour moi il ne faut pas surévaluer les chances de s’en sortir avec un DVA mais il ne faut pas non surévaluer les méthodes de réduction et de prévention : non seulement on peut se tromper assez facilement en prenant mal en compte les paramètres mais même si ça n’est pas le cas, on a seulement réduit le risque ( et je ne suis pas convaincu par les ratios lus plus hauts)
Quand j’ai décidé de prendre un ABS c’était surtout pour me prémunir du risque d’erreur de ma part, finalement il a servi à cause du risque résiduel ( je ne pense pas avoir fait d’erreur dans l’application de la méthode)
Je continue à les utiliser ( notamment avec des applis intéressantes comme Yeti et Skitourenguru) mais sans me faire trop d’illusions sur leur fiabilité.
Les méthodes sont utiles mais ne préjugent en rien de l’occurence de l’aléa. Elles donnent un risque. Après, on en fait ce qu’on en veut.
Il y a bien longtemps, lors d’un conflit avec un guidos pendant un stage, je luis avais lancé (dans ces moments on laisse aller les mots …) qu’il valait mieux être chanceux que très expérimenté … (on parlait de sortie de crevasse/mouflage)
C’était bien sûr beaucoup de provoc mais, au fond, en crevasses comme en avalanche, je le pense un peu …
alors justement je m’interroge: les ondes du bluetooth, elles traversent l’eau? pour moi tout ce qui est ondes electromagnétique dans l’eau ça marche pas. Mais pourtant les ondes du DVA de l’enseveli sont bien détectables par les dva en mode recherche. C’est quoi le truc? La fréquence??? La neige qui n’est pas de l’eau?
Oui.
La fréquence de 457 kHz a été choisie pour ses propriétés physiques (basse fréquence), et parce que l’influence de la qualité de la neige (jusqu’à la glace !) est tellement minime qu’elle n’y est pas sensible. Elle est également capable de traverser le corps humain sans perte de puissance.
Où est-ce que j’ai dis ça ?
Tu éviteras à l’avenir de me fait dire des choses que je n’ai pas dit !
Sinon je fais intervenir la modération.
Désolé, pas de cadeau avec toi.
C’est marrant, à te lire j’ai l’impression que 1/1000, ca n’st pas grand chose.
Pourtant, c’est l’ordre de grandeur d’une vie d’alpinisme : à 50 courses par an, on en fait 1000 en 20 ans, dc pas mal de monde y arrive.
Du coup, le « une chance sur 1000 », ils risquent fort de le voir.
Et de toutes façons, personne ne pourra faire de stats de ce type. La seule pente qui compte, c’est celle qu’on a devant soit, et elle est toujours unique.
Je suis perplexe, utiliser les statistiques pour se rassurer d’y aller et les utiliser pour se rassurer de pas y aller, la nivologie n’est pas statisifiable ! C’est l’implication dans la pratique qui peut prémunir des accidents. Bon dieu comme dirait l’ancien. Vous avez des outils comme les DVA, le Bra, l’historique de plein d’itinérairesc, la connaissance accessible et vous préméditez queue dalle.
Il y a un jour où ils se rendront peut-être compte qu’il est ridicule de se fier à un calcul
Il y a une question à se poser : sur le parking au départ de la rando je constate que l’un des DVA des participants ne fonctionne pas. On y va ou pas ?
Ceux qui renoncent auraient du renoncer même si le DVA avait fonctionné.
Voilà une hypothèse pratique intéressante.
Ça pose la question de l’'appréciation de la probabilité statistique de la nécessité de l’emploi du DVA (hors considérations de responsabilité juridique).
Logiquement, l’influence du propriétaire du DVA dans la décision devrait être proportionnelle à l’importance du groupe.
Merci pour ce petit exercice de jour pluvieux, je sens que je vais me marrer.
Je tape Bubu, avalanche, camptocamp à google et te compile ici ton best of :
En effet tu ne dis pas que tu sais te faire des Go/Nogo 100% fiables,
tu dis juste que les autres sont des « mauvais »
Avec toi non plus, bisou.
Bien. Donc ton post était de la diffamation pure.
Je ne m’exclue pas des gens qui font des erreurs et sont emportés dans des plaques. Mais depuis le temps j’ai appris des mes erreurs, et surtout de celles des autres, et j’estime faire moins d’erreurs qu’avant. Mais pas 0 erreur non plus.
Dans toutes tes citations, je ne critique pas les victimes qui ont fait des erreurs, je sais bien qu’on n’est pas parfait et que même avec toutes les connaissances nécessaires on peut se louper dans ses analyses, mais je critique ceux qui prétendent que ces victimes n’ont pas fait d’erreur, alors que dans la plupart des cas ils ont bien fait des erreurs.
Et merci de faire cette compile de posts, que j’approuve toujours à 100%, si tu crois me faire du mal en faisant ça, tu n’as rien compris à ce que j’ai dit dans ces posts.
Je porte jamais de casque en skiant. C est un choix discutable. Mais j’ai jamais eu de problèmes liés à ça ( pour le moment ).
J’ai eu skié sans DVA. Plus jamais. Même si le risque est de 1, j’ai mon DVA sur moi. Je trouve pas vraiment que c’est un choix discutable ça.
Rien que pour pouvoir rechercher une victime. Pas que pour qu’on retrouve mon corps.
Edit : et du coup, combien de personnes sont reellement sauvées grace au port du DVA ? -> Pas assez
bah le gars en question reste au bistrot et les autres font la sortie. Même chose que s’il a oublié ses peaux ou ses chaussures.
Il m’est arrivé de renoncer à une sortie grimpe alpi (au pied de la voie) car mon équipier avait oublié son casque.
Ca s’est transformé en rando où on a porté les cordes.
Même chose pour le DVA : on sait qu’on ne peut compter sur cette personne, mais si on est entre pote on peut décider qu’il vient qd même selon la course et la nivo. Décision commune et réfléchie, risque assumé.