Peux-tu donner la source ?
Perso ce serait plutôt le contraire (cotation alpine plus sèche que la cotation couenne) : V = 5b/c, V+ = 5c/6a, etc.
C’est ce que je constate avec les topos utilisant les chiffres romains.
Je n’y trouve pas la cotation en chiffre romain utilisée en France.
Dans ce tableau, il n’y a pas de correspondance entre VI- et 5c.
A moins que tu parles de la cotation UIAA ? (6-, qui était auparavant noté VI-)
Attention, ce n’est pas cotation en chiffre romain qu’on trouve dans les topos français.
La cotation UIAA n’est pas utilisée en France.
Ben oui car 5+ UIAA correspond à 5b, et V+ FR correspond à 5c : on est dans la marge d’erreur de la cotation (suffit de surcoter d’un niveau en FR et on a la même cotation que l’UIAA).
Par contre quand on voit du 7 ou VII dans un topo des Dolo, il n’est pas utile de s’effrayer : ce n’est que du 6b.
pas sur. A l’époque de messner, la cotation « UIAA » n’existait pas, c’était la cotation classique en chiffres romains welzenbach, censée être identique d’un massif à l’autre.
Comme elle était fermée au VI, un paquet de VI de cette époque (année 60) flirtaient avec le bon 6c.
D’ailleurs le passage mythique de messner au sass della ccrusc est coté actuellement en VIII et pas en VII
le 6b existait dès les années 30, c’était certains passages de VI extrêmes des dolomites
Les cotations en escalade sportive sont tellement variables d’un site à l’autre (et même parfois sur le même site) que ça permet juste d’avoir un repère quand on va sur un site et des voies qu’on ne connait pas.
Une fois qu’on a repéré on connait les voies pour s’échauffer, les voies pour se faire un peu plus mal, les voies qu’on ne passe pas mais qui méritent d’être travaillées et les voies qui sont trop dures. Et en grande voie c’est un peu pareil, je sais qu’il y a des 5c où j’ai intérêt à être en forme et des 6a+ où je vais sans trembler.
Alors les correspondances entres échelles de cotation c’est vraiment de la foutaise.
Cela a peut être aussi à voir avec le Style d’escalade (Dalle, Vertical, Dévers-surplomb, Toit, Colonnettes, Fissure-dièdre). Il y en a qui sont plus à l’aise en dalles, d’autres dans les surplombs.
C’est un facteur à prendre ne compte mais il n’est pas aussi important qu’on le pense souvent. On voit des cotations totalement différentes dans des styles de voie identiques.
N’y aurai t-il pas moyen de ne pas considérer les cas extrèmes (du type 6a = 5b, ou 6a = 6c) et de réduire aux sites les plus semblables / nombreux.
Il s’agirait de trouver des exemples « bons » de cotations qui « se tiennent » le plus possible.
EDIT :
Il me semble que Bubu a mentionné une fois une fluctuation possible / marge d’erreur d’un + ou d’un − (un demi degré) des deux côtés d’une cotation donnée.
La marge d’erreur est de bien plus d’un demi-degré. J’ai évoqué une marge de +/- 2 degrés, ça ne se voit pas tous les jours mais ça existe. Une marge de +/- 1 degré c’est courant.
Pour ma part je suis plus désorienté par les cotations des salles, que par les sne, d’une salle à l’autre d’un ouvreur à l’autre c’est souvent le grand écart… j’en connais pour qui la règle est : si je passe c’est un 6a… et il sont dans le 7😂…
Sinon en général je me sert des cotations juste comme étalon…