Un exemple du « bon » usage de la « corde à double » ou à simple et des placements idoines des amarrages et des ( longueur de) dégaines.
Dans les deux cas ça se termine bien.
Ce n’est pas toujours le cas hélas .
Pour ma part je ne grimpe plus qu’à double .
La redondance y’a que ça de vraie !
Utiliser une corde à double comme corde à simple
Quitte à débattre du sujet j’en profite pour poser une question annexe : il y a t’il une contre-indication à utiliser une corde à double en jumelée (c’est à dire en clippant les 2 brins ensemble) ?
Ca m’arrive dans certaines conditions précises (voie équipée, longueur raisonnable, itinéraire bien rectiligne, et pas en flèche évidemment. En gros dans des conditions où une corde à simple ferait très bien l’affaire mais où on a quand même besoin de la double pour faire des rappels par exemple). C’est surtout pour simplifier la gestion de cordes et éviter qu’elles se croisent comme ça peut être le cas si on clippe un point sur deux. Je n’y vois pas de problèmes (dans la limite des conditions que j’ai énuméré bien sûr), amis peut être je me trompe ?
je ne sais pas ce qu’est un vertaco.
Je parle du cas où tu mets le renvoi « avant » le reverso, par exemple si le point d’ancrage du haut n’est pas « béton ».
Certains y sont parvenu
Non .
Deux c’est mieux qu’une et donc qui peut le plus peut le moins ( label ) .
L’important c’est de ne pas finir sa chute au sol et d’arrivée au sommet.
Le standard entre la II+ et le VI+ pour tout les types de pratique ( surtout sur coinceurs ) c’est la corde à double et de l’art de bien utiliser toute la chaîne d’assurage.
La première et plus important niveau de sécurité est déterminé par son entraînement physique, sa pratique et donc son expérience et son mental.
PS : peut mieux faire avec une corde à double
Oui c’est bien ça le vertaco Ce mousqueton a pour objectif de forcer la corde du mou dans les gorges de l’assureur, ce n’est pas un renvoi
C’est un « renvoi » en cas de chute avant le premier point hors relai.
Un renvoi c’est sur la corde du grimpeur, pas sur celle du mou. Et ça a comme incidence un effet poulie sur le point.
Le vertaco ne cause pas d’effet poulie, c’est pas anecdotique
Pour compléter et simplifier ma réponse je te dirais qu’il faut comprendre que si le tirage ne peut qu’augmenter au fur et à mesure que tu grimpes la force de choc peut augmenter ou diminuer au fur et à mesure. La force de choc diminue avec le facteur de chute mais augmente avec le tirage et ne peut s’évaluer qu’au cas par cas à l’endroit où la chute se produit.
Oui ce n’est pas un renvoi à proprement parler, mais ça ajoute du freinage en cas de chute avant le premier point pour éviter l’effet poulie du reverso
Tu es monté en solo au delà du10ème point ? !!
Comme dit plus bas, les personnes « compétentes » n’ont pas toutes le même discours
& répéter tel ou tel discours alors que ça heurte mon « bon sens », non merci.
Je ne dis pas que le tirage ne diminue pas la force de choc, je m’interroge & interroge ceux qui savent en espérant tomber sur un qui saurait expliquer le pourquoi du comment.
Tester en me prenant des plombs, non merci. Moins je chute & mieux je me porte. C’est juste mon expérience. rien de scientifique.
Demande à un physicien alors, il saura t’expliquer ça plus clairement
En attendant je n’ai jamais entendu une personne sérieuse et compétente m’assurer que la présence de tirage (frottements importants) n’avait pas d’impact sur la force de choc. Le contraire oui, chaque fois…
Ce n’est pas une question de solo.
Si la corde se bloque au 10ème point (c’est un cas d’école, ça n’arrive pas dans la réalité, c’est juste là pour illustrer) la corde sous ce point n’aura aucune action pour arrêter la chute
J’espère que tu n’as pas compris que c’était ce que je disais.
Si la corde se bloque au 10ème point, tu ne monteras pas plus haut.
Il faut surtout souligner la nécessité d’une corde à double pour éviter ce type d’accident, je crois que ce Guide était encordé sur une Béal 9,1 normée pour une utilisation à simple :
Un instructeur de l’école militaire de haute montagne (EMHM) de Chamonix a fait une chute mortelle mercredi alors qu’il encadrait un groupe de stagiaires escaladant l’arête des Papillons, dans le massif du Mont-Blanc.
Vers 10H20 mercredi, la victime, âgée de 44 ans, a fait une chute de 200 mètres après la rupture de sa corde sur cette voie d’escalade «classique», a indiqué le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix (Haute-Savoie).
PS C’était en 92
Pour les curieux uniquement :
Ce ne sont pas les mêmes phénomènes en jeu mais les deux ont une influence sur la force de choc qui sera ressentie sur le grimpeur en cas de chute.
- Pour la corde seule, elle se comporte comme un ressort (raideur) qui écrête la Force de choc + amortisseur (qui dissipe l’NRJ proportionnellement à la vitesse de déformation ) et qui évite que tu fasses le yoyo, et que tu repartes à vitesse grand V vers le haut.
- Le tirage provoque un frottement supplémentaire qui dans une première approche peut être considéré comme « sec » et donc constant en fonction de la vitesse, mais qui dépend essentiellement de l’angle de l’enroulement de la corde/mousqueton et de la tension de la corde. Ce frottement à chaque point s’oppose au défilement de la corde et empêche la corde de se déformer elle aura tendance à augmenter la force de choc ressentie par le grimpeur en cas de chute (pour une même configuration longueur de corde/hauteur de chute).
De la même manière j’avais montré dans un autre sujet l’influence du rapport masse grimpeur / assureur pour une même chute (cf fin de message). Il est très facile de faire le parallèle Masse Assureur -> tirage. Masse assureur important -> tirage important car il s’oppose au mouvement.
Il ne serait pas très compliqué de faire un petit bout de modèle pour montrer et tracer tout ça, mais pas le temps aujourd’hui.
Dans le cas de la longe via ferrata que tu cites, on utilise que le frottement « sec » pour écrêter la force de choc et dissiper l’NRJ et il n’y a donc quasi aucun amortissement lié à corde. C’est le rapport entre les les 2 phénomènes (frottement / deformation) qui font la différence entre le cas absorbeur via ferrata (frottement) et escalade (déformation). Le tirage dans le cas de l’escalade ajoute un phénomène à l’autre et augmente donc la force de choc ressentie.
Personne n’a relevé cette phrase ? Moi, ça me surprend beaucoup car ça va à l’encontre de ce que j’ai appris.
Ca m’intrigue du coup ? Je veux bien quelques explications !
Il peut m’arriver de clipper 2 brins sur des spits/goujons, mais jamais sur des coinceurs/friends/… ? Pour ne pas trop solliciter les points ! Du coup, je ne vois pas le lien avec « les performances d’une corde moderne » ?
Après c’est sur qu’il y a le tirage à gérer, encore plus vrai en TA où on va chercher les fissures là où elles-sont, ce qui n’est pas forcément là où on aimerait
Le lien avec les performances des cordes modernes c’est leur capacité à amortir/absorber le choc qui a augmenté. Donc il est moins primordial de séparer les brins aujourd’hui dans l’optique de limiter le choc sur tes points. Sauf évidemment si tu parles de points franchement douteux
Le diamètre ayant également eu tendance à diminuer, il est au contraire important de clipper les deux brins en début de longueur, sous peine de ne pas réussir à arrêter la chute et de se bruler les mains en laissant filer la corde. C’est au moins toujours le cas du premier point.
Pour donner un exemple « extrême » de cette évolution des pratiques, il est aujourd’hui totalement admis de grimper en trad sur corde « multilabel », donc corde à simple, également normée à double