Technique de relais ENSA

Oui car nous l’avions déjà signalé…

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ils viennent de publier deux nouvelles vidéos :

et même une troisième, mais ça nécessite un nouveau topic (chic, on va s’écharper :smiley: )

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La météo va changer, ça tombe bien ! :joy:

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Ce qui m’étonne quand même c’est que là, D est posée avec une tête d’alouette ! Sur la vidéo ENSA récente (quand ils ont changé de dogme), on utilise un noeud de chaise, il suffit de le prévoir prêt d’avance sur A avec une sangle en bandoulière (et régler avec un cab sur C).

Le schéma du post que tu cite ne correspond effectivement pas au « relais point fixe » de l’ENSA, puisqu’il n’y a pas de répartition de l’effort entre les deux points :wink:

Hormis la qualité du dessin, incontestable, je ne vois pas l’avantage de ce système par rapport à ce qui a été longtemps enseigné et, sauf erreur étrangère à la logique d’assurage, a toujours bien fonctionné : assurage au pontet puis passage de la corde dans un mousqueton vissé placé au niveau du couplage des points du relais, puis la corde passe ensuite dans un mousqueton connecté au point le plus haut ou directement dans le premier point de la longueur si celui-ci peut être placé depuis le relais. Dans cette configuration le choc en cas de chute va être amorti par le système de couplage (répartition des forces) de sorte que l’assureur, à condition d’être bien positionné, va bloquer la corde sans difficulté. Le dessin 1 montre un système dangereux car le brin de vie doit être remonté au lieu d’être baissé, ce qui est très peu commode. Le dessin 2 reproduit le système classique mais avec l’inconvénient de donner du mou plus difficilement.
En cas de doute sur la tenue du relais d’un choc de gros facteur, le mieux est d’assurer à l’épaule, le corps servant d’amortissement, et le relais à assurer le second. D’ailleurs il est à se demander si l’assurage à l’épaule ne devrait pas être réhabilité car il a fait ses preuves et facile à manier.
Dans tous les cas de figure, si le second est plus léger que le premier ou que le relais est douteux, des gants sont recommandés (ils serviront également pour les rappels, étant un élément basique de sécurité)

Assurer un leader à l’épaule ??? A ec un leader bien plus lourd que le second ???

C’est pas si con. Perso j’en ai encaissé sans souci et surtout pour le plus gros vol que je me suis pris (plus de 20 m …eh oui) c’est à l’épaule qu’on m’assurait. C’est pas confortable pour l’assureur, mais (si on ne met pas la corde dans le mauvais sens) je pense en effet que c’est très sûr.

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Bonjour,
Avec de pareils certitudes je doute que la discussion soit très utile, mais j’essaye quand même :wink:
L’assurage sur le relais fonctionne extrêmement bien, son utilisation est un vrai progrès en terrain d’aventure.
Ses avantages :

  • l’utilisation du « vertaco » (mousqueton placé sur le relais dans lequel on clippe la corde du mou) permet d’éviter de mettre un point de renvoi sur le relais, et évite donc l’effet poulie qui multiplie le choc par deux. Plus de sécurité.
  • en cas de chute, particulièrement en début de longueur ou grosse différence de poids, l’assureur n’est pas éclaté contre la paroi… Et assure donc mieux en plus d’éviter de se faire mal.
  • l’assurage est très facile.
    Formez vous avec une personne compétente et vous pourrez vous faire votre propre avis, ce sera mieux que des techniques plus qu’hasardeuses comme l’assurage à l’épaule, qui fonctionne en neige mais c’est bien tout !!!
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Je comprends pas cette phrase

C’est le montage du schéma :wink: De toute manière ce sont des manips à apprendre sur le terrain pour éviter des soucis :wink:

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Comme quoi une phrase ajoutée peut mettre de la confusion là où tout est clair :wink:

C’est vrai ! Mais c’est difficile de ne pas insister sur l’importance du « vertaco » car sans lui cet assurage est très dangereux jusqu’à la mise en place d’un point solide au dessus du relais :skull_and_crossbones:

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pas plus que quand on assure au pontet nan ? Si, y’a pas de point de clippé, le leader se retrouve en dessous de l’assureur et l’ATC/reverso ne fonctionne plus, on a juste un demi tour autour d’un mousqueton…

Oui pareil, sauf que quand tu assures au Pontet tu es obligé de mettre le point de renvoi et de créer une poulie sur ton relais. En assurant au relais correctement tu t’en passes et tu gagnes en sécu👌

Sauf quand tu oublies, ou que tu dis « ça ira bien comme ça » :wink:

Ça a l’air bien l’assurage au relais… Vais tester ça les prochaines fois (avec un vertaco).

Un très fort grimpeur qui a connu son heure de gloire dans les années 80 me disait qu’il pratiquait ce système selon la configuration du terrain. Ce fut la façon unique d assurer jusqu’à l’apparition du premier descendeur inventé après la guerre par Pierre Allain, sauf erreur.
Les fortes grimpeuses de jadis comme Loulou Boulas assuraient le 1er à l’épaule. Elle a fait notamment la seconde ou l’une des toutes premières de la face nord des Drus après Allain.

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C’est encore ainsi que même de jeunes guides procèdent. Il n’y a pas de vérité absolue en escalade et nbre de guides de méfient des dernières techniques inventées à l Ensa et qui dans cinq ans seront remplacées par d’autres. J’ai arrêté un certain nombre de vols en 35 ans et ai été.arrete par des partenaires plus légers. Si les précautions ont été prises pour se positionner au relais, l’on n’est nullement projeté contre la paroi. Je n’ai jamais connu cela ni entendu rapporter cela par les grimpeurs que j’ai connus.
Ce qui est sur est qu’il est toujours préférable de conserver une méthode qu on connaît parfaitement plutôt que de prendre le risque de mal s y prendre avec une méthode qui serait pourtant théoriquement plus fiable.
Par exemple après une mauvaise manip du grigri à ses tous débuts, j’ai décidé de ne plus l’utiliser.

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Oui, clairement, quand on avance sur une arête rocheuse en corde tendue/anneaux à la main pour tenir un horaire sur une course longue, et qu’il y a un pas un poil plus difficile le leader peut s’arrêter au dessus, se vacher éventuellement sur un bequet et assurer son second à l’épaule.
Je me vois pas faire ça en grande voie ou en cascade.

Oui, à l’époque on grimpait avec des grosses chaussures en cuir, on clippait un seul mousqueton acier sur un piton et la chute était interdite parce qu’il y en avait un tous les 10 mètres (au mieux).

l’ENSA n’a rien inventé. Ils ont décidé de comparer ce qu’on faisait en France et ce qu’on faisait en Allemagne/Suisse/Autriche/Pays de l’est.
Ils ont vu que notre technique était moins bien et on diffusé l’info.

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Attention l’ENSA ce sont quelques profs et guidos a qui le Père Noel a apporté une boite de découverte de la physique et qui se prennent pour Newton :rofl:


Ce n’est pas moi qui le dit mais certains guides/BE/ouvreurs renommés qui ont relevé de nombreuses hérésies dans les videos de l’ENSA.
Moralité quand l’ENSA décrète un truc: MEFIANCE !!! Ceci dit ca reste une bonne école de formation même si elle est devenue très dogmatique.

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