Yzavéka, tauraipu, yzauraidu… on n’est pas dans les Andes, ici.
Se vacher au relais
Je grimpe malheureusement avec une photocop du schéma du topo papier au fond de la poche. Tu dis que c’est mieux d’utiliser C2C ?
Avant mon passage, le topo, c’était ça : Camptocamp.org
Il n’y avait pas ces informations.
Après mon passage : Camptocamp.org, je n’ai toujours pas mis ces informations.
Aujourd’hui, le topo est pas trop mal : Camptocamp.org
Comme quoi, les topos collaboratifs, c’est bien ! Quoiqu’en disent les détracteurs du projet …
C’est bien vrai. Comme quoi, quelle que soit la précision (ou le raffinement) du topo, une sortie, ça se prépare …
Je ne fais clairement pas parti des bons élèves, je suis plutôt un instinctif : clairement, ça gène ta progression, tu reste un éternellement un élève-aspirant, tu ne deviens jamais bon, mais au moins, l’aventure est toujours présente !
Pour moi, c’est un peu pareil. Du genre « Bah ! On verra bien… »
Bein mes talkies, ma copine et moi, dès qu’on met le pied sur du rocher c’est l’aventure et l’éclate, j’ai heureusement pas encore atteint le niveau de blasitude…blasité…blasisme ?! de certains ! et le fait de péter des horaires où tout devrait pourtant rouler, dans du facile en plus, et de finir à la frontale pour chercher les derniers rappels, c’est bien l’fun !! tant que l’aiguille de la sécurité est pas trop dans le rouge, c’est sourire sur les visages!
Pour revenir au début du sujet (je n’ai pas tout lu en détail), il faut aussi considérer la résistance des matériaux.
Je partage des pratiques/avis de guide.
En aparté on ne twiste plus une sangle comme il y a 20 ans car lorsqu’un point pète, il y a beaucoup trop de mou libéré sur la sangle et l’effort sur le 2° point est très élevé. Il faudrait faire par ex un cabestan pour bien ajuster le mousqueton principal sur la sangle triangulée.
Pour un relais béton de grande voie (plaquettes récentes, …), il faut comparer la résistance d’un spit (2,2 tonnes) à celle d’une sangle de triangulation (1 tonne c-à-d la moitié ce celle d’une sangle dès lors qu’on fait un noeud).
La conclusion est qu’on ne triangule plus quand le relais est béton car sa résistance est beaucoup plus faible que celle d’un spit (et car dans la plupart des cas, une sangle en V ne sollicite pas exactement en même temps les 2 points).
On préfère donc relier les 2 points avec 2 mousquetons à vis et 1 anneau de corde (ou sangle sans noeud) pour faire l’équivalent d’un relais chaîné.
Quand on arrive au relais, on peut se vacher sur 1 point, relier les points du relais, compléter son assurage sur le 2° point avec la corde et cabestan. Si le second nous entend (et selon l’avis de chacun), on peut lui dire « relais vaché », mais sinon on ravale la corde. Quand on est en bout de corde, on lui redonne 2m de mou (comme ça le second ne grimpe pas).
On installe le descendeur sur le point bas, on ravale le mou et le second sait qu’il est assuré et peut grimper.
Sur coinceurs, on triangule.
Ce n’est pas faux…
Mais comme la discussion sur les conceptions à propos de l’aventure était aussi intéressante en soi, même si elle était une digression du sujet sur le relais, elle a profité de la nuit pour se transformer en un sujet spécifique.