N’est-ce pas le plus important dans tous les cas de figure ? N’est-ce pas une des raisons principales pour que nous aillions nous exiler là haut, loin de la civilisation ?
L'aventure en escalade
L’aventure en voie sportive ? Il ne faut pas non plus exagérer. L’équipement des voies sportives a justement pour objet de réduire/supprimer l’aventure.
AMA, il y a plus d’aventure en prenant sa voiture à fortiori en se perdant dans certains quartier pénible.
Tu ne serais pas en train de confondre aventure et prise de risque ?
yes… J2 a débarqué… va y avoir de l’animation…
@ypariam n’aura pas de réponse intéressante à sa question, les avis pertinents sont noyés dans le flood, mais on va se marrer.
Les réponses intéressantes sont au début, et au vu de l’absence de modération, j’imagine que tout va bien
Nous ne sommes pas sur projet pour le commun des mortels. Nous somme sur un site web montagne ! On pourrait donc se mettre en cohérence avec ce référentiel et limiter les délires. L’équipement sportif a pour objectif de limiter autant faire ce peut « l’aventure ».
Donc non, en règle générale, tu ne vas pas t’exiler là haut, loin de la civilisation en cherchant l’aventure quand tu vas faire une voie sportive.
En régle générale, tu vas juste faire de l’escalade relativement peu engagé et peu aventureuse. Il y a des exceptions confirmant la rêgle.
La randonnée familiale, c’est de la montagne. Même la couenne, c’est de la montagne. Nous pouvons même remarquer que ce topic est dans la catégorie « Techniques et Matériel : Rocher, SAE ». Sauf erreur de ma part, la SAE c’est en intérieur (sacrilège !), et même certains montagnards y voient un intérêt.
Le commun des mortels peut aimer la montagne, et l’aime d’ailleurs souvent, que ton élitisme le veuille ou non. Et de fil en aiguille il peut en venir à faire de la grande voie (bien.) sportive (sacrilège !). Et pour lui c’est pire que de l’aventure, c’est de l’aventure à haut risque. Et je parle en connaissance de cause, j’ai pas mal de potes précisément dans ce cas.
Soyons factuel.
La voie évoquée par Gros : Engagement II (au pire III) et équipement P1 (au pire P1+).
Ben voila, tout est dit et pas besoin d’évoquer l’aventure.
désolé , je suis encore dans la guerre des boutons.
L’aventure commence au pas de ma porte.
Té ça fait rire ou ça fait peur cette discussion, suivant à quel degré on la lit…
Mais puisqu’on a basculé sur l’Aventure, ma référence en la matière j’l’ai trouvée grâce à la définition d’Hervé (il n’y est pour rien, c’est l’dico, juste il l’illustre super bien j’trouve) : Castelvieil
Avec les notions d’« issue incertaine » et d’« imprévu », il est possible pour chacun de trouver l’aventure à des endroits, des moments, des pratiques différentes…
Ainsi, « commun des mortels » ou non (dément ce site, où tu découvres que le grimpeur se situe dans une catégorie à part…), topo détaillé ou non, ancienneté dans la pratique et/ou folie passagère…
L’aventure pourra être partout, et heureusement !!!
Je ne doute pas que pour certains l’aventure débute en sortant de leur lit, y compris la nuit pour aller pisser (ça peut être très chaud si on n’allume pas les lumières et que le gamin a laissé traîner ses jouets).
C’est bien pour essayer de mettre un peu de rationalité dans cela que nous avons maintenant des cotations. En l’occurrence , engagement II (sur une échelle allant jusqu’à VII) et équipement P1(sur une èchelle à 8 niveau).
Ça permet déviter d’utiliser des mots grandiloquents et d’avoir un référentiel commun.
Pour le « loin de la civilisation ». En 2019 et en France, si on prend son téléphone et que la météo permet l’intervention des secours aéroportés, on est plus près de la civilisation en montagne à 4000m que dans une cave au fin fond d’une zup.
Chacun pourra le constater en comparant le temps d’intervenotion des secours en montagne (très rapide) avec le temps d’inteventions dans un quartier pénible.
Il y a des exceptions, confirmant la règle.
Non, ça permet au contraire l’aventure
Rappelons que le sujet initial est : Se vacher au relais !!!
Non mais les gars, faut pas déc…
Une voie sportive, avec des relais béton, des spits tous les 3 m, des réchappes n’importe où, une descente en rappel sur des ancrages AFNOR… tu peux me dire où elle est, l’aventure ? Entre deux spits, peut-être ?
Ben oui, faut se vacher au relais, sinon c’est l’aventure !
Puisque je suis mauvais/trouillard/inexpérimenté (choisir l’adjectif souhaité), je suis content de me sentir aventureux quand je loupe un point dans du 5
Qu’est ce que ça doit être chiant d’être bon.
Et puisque mon principal compagnon de cordée est au même niveau, je lui ai offert des talkies. J’espère que ça va pas nous enlever de l’aventure
On n’a visiblement pas la même définition du terme
Moi je me souviens de ma première grande voie, tout équipée, dans un site de couenne, en 5a max. Une sacrée aventure, c’etait top, je me souviens presque de chaque prise !
Aujourd’hui je fais bien plus dur ou engagé… pourtant j’ai beaucoup moins ce parfum d’aventure, je suis presque blasé et j’ai tendance (!) à etre d’accord avec Christophe.
Conclusion : inutile de s’écharper, l’aventure est une notion hyper personnelle, personne ne peut être d’accord sur ce thème !
Cela dit c’est plus interessant que de savoir comment se vacher au relais
l’occasion de revoir ce film mythique !
Tu as raison. La problématique est très différente dans une cordée de niveau hétérogène.
En corde tendu à 50m, le second doit être au niveau du leader, voir même meilleur que son leader car son rythme est dicté par le leader. Ce n’est donc pas possible avec une cordée de niveau hétérogène, hormis en envoyant le moins compétent en tête (ce serait un comble).
Avec un second d’un niveau significativement moindre, il ne faut pas faire de corde tendu. Au contraire, je vais privilégier les petites longueurs pour avoir mon second en visu afin de l’aider et de le rassurer un maximum dans sa progression. Ca permet de gagner beaucoup du temps (de rassurer & aider son second en l’ayant en visu). Mais il faut également que le leader soit très efficace dans ses manips et sa propre progression. C’est classiquement la situation d’un guide avec son client.