Mise en garde sur les amarrages de relais

non pas du tout…

c’est un détail de toutes façons. Le point important est que des spécialistes ont failli mourir a cause d’un arrachement d’un relais, sur un type de point que l’on s’accordait jusqu’ici à considérer comme ultra-béton.

J’ai encore des trucs comme ça :

a placer loin de la mer. Ça va???

Hello : moi aussi j’en ai, je pense que c’est pas si mal. Après l’idée du post (pour moi) ça serait de laisser un anneau sur le point du bas et d’en placer un deuxième sur la chaine: why not?
PS j’en ai aussi quelques uns :wink:

En Sicile, San Vito, vu de mes yeux un point du relai arraché (qui sortait librement). Effectivement pas d’accident, mais j’inspectais (comme je pouvais (c’est à dire mal) : visuel puis en essayant de tirer sur chacun des points) à chaque voie.

+1. Mais le grimpeur, comme l’homme, est paresseux…
Et puis le maillon, c’est de l’industrie française, attention à ne pas la mettre en péril :joy:

Tout à fait d’accord pour les relais à 2 anneaux séparés, ça me parait vraiment une solution idéale.

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Sur la dernière photo les points me semblent trop éloignés compte tenu de la longueur des chaînes uniquement constitués d’un maillon rapide mais je me trompe peut-être. L’angle que forme les deux chaînes quand la corde passe dans les anneaux pourrait être bien trop ouvert (>120°) et provoquer une traction excessive sur les points. Attention à un facteur 2 si il y a une longueur au dessus.

L’industrie française(ce qu’il en reste); c’est la cupidité intrinsèque(que trop de gens embrassent) du capitalisme qu’elle doit craindre!

Au regard de tes photos(++) ,il est clair que sur ces types là de relais
-la corde passe bien par deux anneaux (on ne confie plus sa vie a un seul anneau ayant potentiellement un risque de rupture)
-les forces sont réparties plus correctement sur les 2 points. Ce qui est quand même plus judicieux ,surtout que les 2 points sont systématiquement posés, alors autant utiliser les 2 pour optimiser le relais.
-En plus cette configuration favorise l’usage de son matos lorsqu’on travaille une voie(équipement du relais pour les mouls),dans l’optique de préserver le matériel.Mentalité assez sympa, conscience d’un bien collectif (ce qui fera pas de mal a la communauté grimpante française qui dans sa majorité est assez individualiste=mal récent assez français d’ailleurs, et aussi assez consommatrice:l’escalade étant pour beaucoup un produit).

Pourquoi alors au regard des ses alternatives (pas nouvelles) et suite a la connaissance des risques,les pratiques d’équipement et de rééquipement(réalisés par des professionnels et avec de l’argent public) n’évoluent elles pas ?

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Autant je suis favorable à ce type de relais en grande voie, sans même de chaîne, seulement 2 points avec un anneau ou un maillon chacun, autant je pense que ça pose autant de problème en couenne que ça n’en résoud. Parce que poser une moulinette pour redescendre sans laisser de matos ce qu’on doit faire environ une fois sur deux nécessite de se vacher et normalement on doit se vacher sur deux points reliés. Alors oui, on peut prévoir le matériel pour relier les points, changer de façon de faire la manip mais quand on considère les lentes évolutions des méthodes enseignées (qui, au passage, vont toujours vers la simplification et les compétences moindres demandées aux grimpeurs - au détriment de la sécurité), quand on considère le temps qu’il faudrait pour modifier l’équipement des sites, il ne faut pas rêver.

les relais 2 et 3 ne m’inspirent pas.
. les deux points sont tres proches donc si defaut dans le rocher … c’est pour les deux
. chaines trop courtes qui génèrent un angle augmentant les forces

le premier est sympa

Exact, si je me souviens bien un point doit être éloigné d’au moins 30cm d’une faiblesse du rocher (fissure ou trou quelconque) mais également d’un autre point. Donc seul le 1er est correct.

le relais 2 à l’air d’être dans une roche cristalline type gneiss ultra-massive. il est possible que la « règle » des 30 cm puisse souffrir d’exception. Mais c’est vrai qu’ils sont proches.

Comme pyren2.0, je trouve ce genre de relais sympa, pour les raisons qu’il a évoquées.[quote=« J2LH, post:91, topic:231454 »]
Parce que poser une moulinette pour redescendre sans laisser de matos ce qu’on doit faire environ une fois sur deux
[/quote]

hein ? Personnellement, je grimpe le plus souvent avec des gens qui sont dans mon niveau. Il est donc exceptionnel que seul l’un de nous fasse la voie en tête et qu’il faille redescendre sans laisser de matos.
Du coup le deuxième à passer peut se vacher sur un seul point vu qu’il y a redondance avec les dégaines du dessous.

Classiquement une cordée c’est 2 personnes, le premier peut éventuellement se contenter de laisser un mousqueton ou 2 dégaines, le second va devoir récupérer le matos. c’est pour ça que j’ai écrit qu’une fois sur deux on pose une moulinette.

Je préfère très nettement poser une dégaine sur le relais.

Dans le 1 les deux chaines vont se rapprocher et on revient à un triangulé (et je crois qu’il y a moins de risque de toronnage du coup).

Pour que ça triangule il faut que les deux points travaillent en même temps, là le plus probable est que ce ne soit pas le cas.

Ben si les deux anneaux se retrouvent l’un contre l’autre avec la force exercée…

Ca ne veut pas dire que la force sera répartie, le plus probable et que même si les anneaux se touchent l’une des chaînes ne sera pas tendue.

Depuis le début beaucoup mélangent les choses : la corrosion et les fissures de l’anneau, et l’usure à cause des frottements répétés en moulinette !

Or ce dont il est question c’est la corrosion de l’anneau qui n’a rien à voir avec les frottements ! On pourra mettre ce qu’on voudra l’anneau sera quand même attaqué… Donc oui il faut faire gaffe à cela et le signaler rapidement pour rééquiper en cas de nécessité. De même avoir avec soi un MR pour éviter d’utiliser l’anneau et qu’au pire on laisse au relais est moins râlant que de laisser un skiff,… et ça peut « sauver »…

Par contre concernant les moulinettes répétées, puisque cela est aussi abordé, et qui occasionnent de réels frottements et usures sur l’anneau, a fortiori dans certaines voies excessivement répétées, il suffit alors :

  • soit de placer deux skiffs opposés, par le premier qui grimpe. Il seront retirés par le dernier s’il sait faire la manip de relais, ou bien le « premier » remonte et défait. Il descend en rappel pour éviter un frottement et préserver le relais.
  • soit de placer un MR (ou deux) car cela évite d’abimer les skiffs qui sont bien plus chers… Là aussi à la fin on fait comme pour les skiffs.
  • soit, et c’est une solution que je fais souvent quand c’est excessivement répété, c’est de placer aussi une poulie, cela supprime les frottements et facilite les mouvements. Vérifier quand même que l’assureur maitrise bien (ou ajouter un contre assureur) car l’avantage est aussi « l’inconvénient » : ça va aller plus « vite » à la descente. Là encore, à la fin on fait comme pour le reste…

Mais il s’agit là d’attitudes responsables, qui malheureusement font défaut bien souvent…

Vérifier régulièrement les relais, et avoir de quoi rééquiper / protéger a minima est absolument nécessaire.

D’accord avec J2 sur le fait que dans l’absolu il est préférable que le relais travaille de manière répartie sur ses deux points… C’est quand même mieux.

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