L'appli RockNow au cœur d'un nouveau débat sur les topos

Marginal peut-etre, mais uniquement en France…

Pourquoi? Je sais pas trop. Peut-etre parce que on est absolument pas fédérés sur le sujet, et qu’on a une forte tradition de l’équipeur qui fait son truc dans son coin, ou via sa petite assoce locale ou il est la figure centrale.

Et du coup le système des topos offre à ces auteurs un atout irremplacable : ils font ce qu’ils veulent des sous sans devoir rendre de compte. Si le l’auteur est honnete, ca va à l’entretien.

Mais très souvent, ca va aussi servir à financer en partie sa passion de l’équipement. C’est quand meme pratique, un systeme qui finance une passion… Alors tant pis si ca ne rapporte que la partie marginale des sous.

Et puis des fois, ca va servir à tout autre chose… :frowning:

Toi non. Mais rien que le titre du topo auquel est associé le nom de Cambon comporte cet argument, 80 moins pire, 120 moins pire, 250 moins pire … etc … jusque vers 420 aujourdh’ui pour la partie ouest. Idem pour le topo de la cuvette. En première page quand c’était celui de Duhaut, dans les derniers textes de présentation de la seconde édition de Ze Topo.

Je concède tout de même que cet argument est beaucoup moins mis en avant aujourd’hui qu’hier, et ça c’est à souligner. Dans les textes, on trouve toujours le mot développement mis avant le maintien de l’existant, mais tout de même, de gros progrès ont été faits - sur le site du CT38 : « Comme vous le savez sans doute déjà, cette publication associative participe très largement à la valorisation, au développement et à l’entretien des sites naturels d’escalade en Isère par l’action quotidienne de la FFME et de ses bénévoles sur le terrain. »
Sur Grimper, on trouve carrement : « Réalisé par le CT38, les bénéfices des ventes permettent de financer le fonctionnement du comité très actif dans la maintenance des 114 sites Isérois. »

Après quelques recherches, de fait, ça l’est. On ne trouve plus de mentions de type édition augmentée, nouvelles voies, etc … Désolé de mon erreur donc. Je note juste que l’argument de la maintenance pourrait être plus mis en avant.

Exemple :

Si je regarde ce topo :
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Si je regarde ce topo :

On voit bien que l’approche ainsi que l’argument sous-jacent change. On pourrait tout à fait avoir un encart sur la photo de couv. avec « XXX voies rénovées [ou maintenues, entretenues] grâce à cette édition 2022 ! »

C’est bien possible. Ou pas. Mais pour passer au constat, il faut essayer. Et des campagnes de dons passent aussi par l’assise la plus large possible et le matraquage de demande. Je reçois régulièrement des appels et rappels à dons pour les organismes que j’ai choisis de soutenir. Parceque dans nos modes de vies effrénées, si on a pas le temps le premier coup, le second, …, le n-ième, …, ça peut faire. Et je n’en veux pas du tout à C2C ou Wikipédia de me relancer régulièrement. Je les en remercie, plutôt, de me rappeler de participer au financement de ces deux services dont je profite.

Et comment dans la réflexion qu’ont les équipeurs sur le coût de la maintenance ultérieure entrent en ligne de compte les augmentations (je ne dirais pas améliorations) de l’aseptisation des itinéraires, des aménagements connexes, et des attendus normatifs notamment en matière de sécurité ? Aspects qui vont impacter les coûts d’entretien/maintenance, aspects sur lesquels le club, l’ouvreur, etc … aura parfois un comportement à devancer les attendus (parfois juste pour bien faire de la belle ouvrage, il n’y a qu’à consulter les blogs et FB des équipeurs ou groupes d’équipeurs), parfois se contentera de subir ces injonctions. La conséquence est l’augmentation des coûts de maintenance en temps et en finance.

Exemple : je note la présence de plus en plus importante de lignes de rappel plutôt que les cheminements hors sentier, de main courantes dans des zones où il y a trente ans, on aurait plutôt misé sur la capacité de déplacement en terrain varié du pratiquant.

Mettre la main dans certains aspects aménagements/sécuritaires au titre qui peut paraitre louable de prime abord de l’accès à tous a des conséquences que l’on envisage pas forcément de prime abord : pour une simple signalisation, problématiques qui se trouvent être un casse-tête exposé par les autorités peu de temps après. On pressent déjà l’augmentation des budgets liés au ski de rando dans le département …

Bon, c’était une réponse à @bulubuluplopplop, mais ça suscite une question quand même : redistributif à qui ? à soi-même ?

… Sinon on ne sait toujours pas quels sont au juste les topos « vertueux » évoqués par @Verdonboy, qui ne veut pas en dire plus pour ne pas leur foutre la honte (comprenne qui pourra)

Pour résumer où on en est:

RockNow c’est mal (« shame on you », dit-il)

Le modèle serait

Mais aussi:

Citer, ne serait-ce qu’un seul de ces topos aux oeuf d’or ?

Ma collection est sans doute trop limitée, pour ceux que je connais ce sont des collectifs clairement coordonnés CT, dont le financement peut inclure une petite ligne budgétaire issue de la vente des topos, mais absolument marginale sauf à prouver le contraire.

…sans exemple, ça va être difficile d’avancer.

C’est pas le cas ? :wink:
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Si, cet encart y participe. S’il n’y a que cet encart que ce seul site à la fréquentation très marginale de ceux qui parcourent ces voies, est-ce suffisant ? Est-ce que cela permet d’en conclure à la marginalité ? Sylvain Cambon est un des artisans du site en question : sa vision est que le don reste marginal. L’encart respecte ceci et apportera le résultat souhaité : marginalité du don dans la balance.

Bien, pas bien, j’en sais rien. C’est juste un choix. En tout cas, l’essai n’est ni en franchise, ni en engagement total. Après, on le voit bien amèrement à C2C : il faut beaucoup d’énergie pour y parvenir, donc du temps, des bénévoles, du travail …

Je suis d’accord, mais du coup si on suit ta pensée, il faudrait que la pub soit faite entre autre sur c2c (qui va se palucher toute les voies Cambon pour y mettre le lien ? Y’avait pas un petit symbole pour les campagnes de don ?).
Et si on suit ton regard, on sait que la divergence ne concerne que marginalement la pub pour les appels aux dons mais plutot le contenu diffusable sur c2c !

Au passage, je suis pas sur que l’appel aux dons de l’asso en question soit à ce point voué à l’échec… la pub est faite ailleurs (refuges, notamment)


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Pas trouvé comment on renseigne ce champ par contre.

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Non à la communauté.
Que ça passe d’abord par « soi-même » ou par une asso.

Oui, au travers de l’activité d’entretien ou d’équipement… mais comment dire…

À chacun son jardin ?

Force est de constater qu’il y a des topos uniquement du jardin des autres et que bien souvent ( ce qui veut dire : pas toujours) les auteurs gardent le benef pour leurs pommes .

:man_shrugging:

@Verdonboy avait des contre-exemples, mais il fait durer le suspense…

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A partir du moment où, en la matière, chacun fait comme il veut, il y aura toujours des exemples , des contre-exemples , et toute la palette des couleurs de l’arc en ciel

Certes mais là le contre exemple mystère sert à justifier une attaque contre autrui…

Au nom de principes généraux qui paraissent bien fumeux et peu suivis.

Ça fait 2 ans et de multiples relances que le CA de C2C a proposé de mettre en avant l’appel à don de l’Asso topo cambon ici, on avait commencé par une visio constructive. Malheureusement, nous n’avons eu aucune réponse, ce qui illustre bien le

Personnellement, je trouve ça bien dommage …

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Au sujet du contenu diffusable : le contenu diffusable est strictement régi par la loi, et c’est cette loi qui fixe la limite des interdits collectifs. Pas la morale ou les sensibilités personnelles d’un autre groupe.

C2C n’a pas à attendre d’autres sa légitimité d’exister. Cette légitimité ne provient que de sa fréquentation et du nombre de contributeurs.

Force est de constater que la loi ne suffit cependant pas pour gérer totalement les rapports sociaux : C2C s’est doté d’une charte délimitant certains contours moraux et certaines pratiques de bon voisinage sur les contributions. Les informations ne proviennent que des contributions additives : l’expérience de Wikipédia montre que le résultat sur de longues échelles est meilleur.

Par ailleurs, et on en revient toujours au même : C2C se tamponne du fait que le contenu soit exhaustif ou de qualité des fiches topos de la BDD. La seule chose qui est demandée par C2C à sa base de donnée est : est-ce que le contenu s’améliore ? est-ce que le contenu s’enrichit ? Topos faux, pas complets, pas exhaustifs, qu’on puisse grimper ou non avec … n’entre pas en ligne de compte pour évaluer si la mission de C2C est remplie ! Tout ce qui compte est : ce document est-il en amélioration ? Oui : mission remplie. Non : mission par remplie.

Pour le reste, il n’y a rien à en dire de plus qu’@AntoineM

Il y a une sorte de réponse ici :

J’ose espérer que ce n’est pas leur position officielle. Sans quoi on tombe dans la caricature de la haine poussée au point ou l’on préfère galérer plutot qu’etre aidé.

Bref, j’abonde dans le sens de @Gros. Et je rajoute que le fait que les campagnes de dons puissent marcher serait un coup de couteau dans la théorie qui dit que seul le topo fonctionne.

Comme cette théorie est le fondamental qui a motivé une gueguerre de clochers intense ces dernière années, ca ne m’étonnerai pas, un peu en mode psychologie de comptoir, que les auteurs de cette guerre ne soient pas plus motivés que ca pour mettre eux-meme le coup de couteau.

Mouais. Le concept d’amélioration/d’enrichissement des topos tend nécessairement vers quelques choses d’exhaustifs dans la limite de la loi ou de la charte¹.

Allez on sera au moins 4 à trouver dommage l’absence d’accord entre vous… sauf que moi, je trouve que c’est/c’était largement prévisible et pas uniquement de la faute du camp d’en face :confused:

¹ Au passage, combien de fois cette charte a servi à supprimer du contenu, contenu qui ne soit pas accessible en allant chercher dans les versions du document ? J’ai le sentiment que ça doit pas faire bezef. Bref que finalement, ce qui est diffuser sur c2c correspond peu ou prou à la même chose qu’avant l’appel des ouvreurs. Pourquoi ils répondraient à vos nombreuses relances ?

Bonjour Sylvain, je comprends l’idée qu’un système ait fait ses preuves contrairement à l’autre, néanmoins je pense qu’aujourd’hui l’option don répond à un certains nombre de critères qui peuvent avoir un fort bel avenir et répondre à de nouvelles problématiques:

  1. Décorreller le financement de l’existence du topo, et donc libérer aussi l’équipeur du poids de la réalisation d’un topo
  2. Ramener des fonds de manière plus régulière ou importante par grimpeur qu’un topo: j’achète (comme beaucoup de mes compagnons de cordée) la plupart des topos des zones où je grimpe, mais il arrive toujours qu’on se retrouve dans une zone où le topo est épuisé, ou non accessible au moment où l’on passe de façon imprévue. De plus dans les secteurs que je fréquence régulièrement, ma contribution via le topo par rapport à ma fréquentation est extrêmement faible.
  3. Celà permettrait de toucher les gens d’une manière différente selon leur fréquentation: les réguliers s’abonnent, les occasionnels versent un peu à leur passage et au final on peut ramener pas mal d’argent, surtout dans le cadre de voies comme celles de votre père qui ont une fréquentation de grimpeurs qui « font le déplacement pour »
  4. Cela permettrait aussi pour un projet ponctuel de faire un appel à financement qui mobilise les gens (par exemple rééquipement d’un secteur de couenne précis) par le coté palpable de l’investissement (si vous connaissez les clou rouillé du secteur, vous filez plus naturellement 10balles comme tous vos potes pour payer le rééquipement, c’est pas bien que ça ne soit pas naturel dans tous les cas mais c’est humain).

Quand on voit aujourd’hui les sommes levées par certains crowdfunding je pense que c’est dans l’air du temps au moins pour une partie des grimpeurs et qu’il faudrait juste développer l’accès et le réflexe de ce genre de chose. Ca peut passer par des initiatives comme votre fond de rééquipement ou des assos genre Greenspit ou celle du 06 dont je n’ai pas le nom en tête et dans ce cas la problématique sera de les faire connaitre aux gens fréquentant les sites (j’avoue honteusement n’avoir pris connaissance du fond Cambon que récemment). Celà pourrait aussi se faire sur un mode équivalent à ce que font les créateurs de vidéo avec les trucs genre Utip ou Tipee qui sont identifiés comme la zone où donner aux créateurs et où l’on cherche ensuite le créateur à qui l’on veut donner. les sommes à chaque fois sont petites mais on retrouve le mode de don ponctuel ou récurent et je pense qu’à la fin on donne plus que ce qui est récupérable sur un achat topo.

Encore une fois je ne sous entend pas que ce soit facile à mettre en place, ou que je ne vais plus acheter de topos avec un système comme cela, mais je me dis juste que quand on voit les sommes qu’arrivent à brasser certains milieu grâce à cette méthode, je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas adaptable à l’escalade?

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Je ne parlais pas d’ignorer ou de négliger les subventions, tout est bon à prendre.

Mais les subventions impliquent aussi des contraintes ou des questions : la certification des rééquipeurs bénévoles est elle nécessaire ? Ne faire travailler que des professionnels ? ( Ce qui est très bien aussi mais qui coûte cher…).

Cela implique souvent de monter aussi des dossiers de subvention j’imagine.

Bonjour
Je ne dit pas que le système de dons n’est pas une solution et que ce n’est pas l’avenir. Ni que je suis contre.
L’ECI est financé en partie sous forme de dons (car l’adhésion et la cotisation à l’ECI est essentiellement une contribution à l’équipement, pas de créneaux dans un gymnase ou autres).
Et Oisans Nouveau Oisans Sauvage (ONOS) est aussi en partie financée depuis peu par ce biais.
Donc je réfute l’argument « est contre un site participatif parce qu’il y a des topos », c’est pour moi complémentaire.
Quand je disais que ce n’est pas pérenne ou marginal, c’est que pour ONOS par exemple, on a pas de recul encore sur la durabilité. Et je suis inculte, je ne connais pas trop des exemples de ce style (à l’étranger peut être mais je sais pas les détails). Les topos paient eux les spits de l’Oisans depuis 1988 !

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J’ai l’impression que tu pars du principe que les topos doivent aller à l’entretien et pas aux nouveaux équipements.
Je ne suis pas d’accord avec ça et je ne comprends pas le souci, si les choses sont claires (écrites dans le topo).

Pour « c’est quand même pratique, le système qui finance sa passion »
Je dirais qu’il faut avoir quand même avoir deux passions : l’ouverture et les topos ! C’est pas trivial !

Pour « Et puis des fois, ca va servir à tout autre chose… »
D’accord avec toi si tu parles des topos pirates.
Si le topo finance l’équipement, je ne vois pas où est le problème si l’auteur, mon père (JMC) par exemple, se servait du surplus d’argent pour aller au cinéma.
Vu le temps qu’il passait à ces topos, je ne vois pas le scandale !

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