Toi non. Mais rien que le titre du topo auquel est associé le nom de Cambon comporte cet argument, 80 moins pire, 120 moins pire, 250 moins pire … etc … jusque vers 420 aujourdh’ui pour la partie ouest. Idem pour le topo de la cuvette. En première page quand c’était celui de Duhaut, dans les derniers textes de présentation de la seconde édition de Ze Topo.
Je concède tout de même que cet argument est beaucoup moins mis en avant aujourd’hui qu’hier, et ça c’est à souligner. Dans les textes, on trouve toujours le mot développement mis avant le maintien de l’existant, mais tout de même, de gros progrès ont été faits - sur le site du CT38 : « Comme vous le savez sans doute déjà, cette publication associative participe très largement à la valorisation, au développement et à l’entretien des sites naturels d’escalade en Isère par l’action quotidienne de la FFME et de ses bénévoles sur le terrain. »
Sur Grimper, on trouve carrement : « Réalisé par le CT38, les bénéfices des ventes permettent de financer le fonctionnement du comité très actif dans la maintenance des 114 sites Isérois. »
Après quelques recherches, de fait, ça l’est. On ne trouve plus de mentions de type édition augmentée, nouvelles voies, etc … Désolé de mon erreur donc. Je note juste que l’argument de la maintenance pourrait être plus mis en avant.
Exemple :
Si je regarde ce topo :
Si je regarde ce topo :
On voit bien que l’approche ainsi que l’argument sous-jacent change. On pourrait tout à fait avoir un encart sur la photo de couv. avec « XXX voies rénovées [ou maintenues, entretenues] grâce à cette édition 2022 ! »
C’est bien possible. Ou pas. Mais pour passer au constat, il faut essayer. Et des campagnes de dons passent aussi par l’assise la plus large possible et le matraquage de demande. Je reçois régulièrement des appels et rappels à dons pour les organismes que j’ai choisis de soutenir. Parceque dans nos modes de vies effrénées, si on a pas le temps le premier coup, le second, …, le n-ième, …, ça peut faire. Et je n’en veux pas du tout à C2C ou Wikipédia de me relancer régulièrement. Je les en remercie, plutôt, de me rappeler de participer au financement de ces deux services dont je profite.
Et comment dans la réflexion qu’ont les équipeurs sur le coût de la maintenance ultérieure entrent en ligne de compte les augmentations (je ne dirais pas améliorations) de l’aseptisation des itinéraires, des aménagements connexes, et des attendus normatifs notamment en matière de sécurité ? Aspects qui vont impacter les coûts d’entretien/maintenance, aspects sur lesquels le club, l’ouvreur, etc … aura parfois un comportement à devancer les attendus (parfois juste pour bien faire de la belle ouvrage, il n’y a qu’à consulter les blogs et FB des équipeurs ou groupes d’équipeurs), parfois se contentera de subir ces injonctions. La conséquence est l’augmentation des coûts de maintenance en temps et en finance.
Exemple : je note la présence de plus en plus importante de lignes de rappel plutôt que les cheminements hors sentier, de main courantes dans des zones où il y a trente ans, on aurait plutôt misé sur la capacité de déplacement en terrain varié du pratiquant.
Mettre la main dans certains aspects aménagements/sécuritaires au titre qui peut paraitre louable de prime abord de l’accès à tous a des conséquences que l’on envisage pas forcément de prime abord : pour une simple signalisation, problématiques qui se trouvent être un casse-tête exposé par les autorités peu de temps après. On pressent déjà l’augmentation des budgets liés au ski de rando dans le département …