Ben en tant que cordiste, je n’ai (en contexte de travail) jamais fait un seul rappel de ma vie. Enfin si, deux : l’un en rappel dit « italien », l’autre en Dufour, donc absolument pas recommandable, mais c’est un autre sujet. Et c’est de toute façon un débat qui existe aussi au sein des cordistes. Le DPMC est la structure, les pratiquant-e-s continuent malgré tout d’en débattre et de tester, parce que c’est nous qui sommes dessus.
En tant que cordiste, s’il faut faire un noeud de jonction/rabout, ce sera probablement triple huit. C’est plus pratique pour le passage de noeud, mais sur corde fixe.
En tant que grimpeur, pour les rappels, et en ce qui me concerne, le noeud simple de plein poing bien serré a ma préférence, parce qu’il est plus facile de bien le réaliser et de bien le serrer. Après, dans tous les cas, et quel que soit le noeud je le précise, je bourrine sur le serrage des brins (et je les resserre même quand mon ou ma binôme installe le rappel, souvent). Et je n’ai jamais perdu de temps à le défaire une fois en bas.
Asymétrique, moins de volume, plus facile à bien faire et à contrôler (qui n’a jamais vu un brin passer par dessus un autre sur un 8), retours d’expérience, pour des valeurs au roulement (pas à la rupture) similaires, j’ai fait mon choix.
Tous les noeuds sont dangereux s’ils sont mal faits et qu’on se met dans une situation de dépendance au noeud. De là, pour des valeurs similaires pour la situation qui nous concerne, il vaut mieux aller au plus simple, éventuellement doublé si l’on veut se rassurer. Fin de la parenthèse cordiste, qui n’a pas grand chose à foutre ici en fait, parce qu’on ne l’utilise pas au boulot.