le système que vous décrivez c’est n’importe quoi, c’est la porte ouverte à un consumérisme déjà rampant. je paye pour la voie , donc j’exige un bon nettoyage, un bon équipement, etc. l’horreur si on aime la liberté de la montagne.
L’équipeur fait ce qu’il veut pour le style de sa voie : si on est pas content, fallait y aller avant. Ca n’empeche pas qu’on lui fasse remarquer des défaust/ donne notre avis, si on le croise.
Quand aux equipeurs, si ces pauvres chous (et je ne parle pas de Cambon !) se plaignent de leurs dépenses et de leur manque de reconnaissance, qu’ils n’ouvrent pas : nul n’est irremplacable, d’autres iront des voies, car c’est un pied monumental. Pour moi (j’ai très peu équipé, mais un peu) c’est un tel pied que cette activité n’a nul besoin d’etre rentable, c’est un loisir. L’équipeur se paye avec la joie d’etre le premier et la joie des répétiteurs. Une bonne partie des équipeurs est d’ailleurs sur ce credo.
ce que je dis n’empeche pas d’acheter les topos pour donner un coup de pouce, ce que je fais.
Le rééquipement, c’est différent : c’est du chantier, pas drole, et là oui faut trouver des façons de financer. Le crowfunding est tout trouvé.