Jean Michel Cambon (ECI) et C2C

Je ne pense même pas que ce soit possible légalement et ce n’est pas la finalité de l’asso, si je ne m’abuse…

Et je ne pense pas que c2c réalise de bénéfices, de toute façon…

Je confirme, tous les revenus du site (dons, mécénat et publicité) sont intégralement réinvestis dans le développement du site. Le bénévoles ne sont pas défrayés non plus (pas d’indemnités kilométriques ou autre).

@Carcharoth Petit aparté, il y a beaucoup de nouveautés dans ce topo ? Notamment en TA facile, si tu as l’info je suis preneur.
Merci,
Rupi

Je ne vois pas pourquoi celui qui ne veut pas acheter un topo voudrait faire un don.
Il est d’ailleurs désormais possible d’acheter le topo de certaines falaise à l’unité à partir d’un smartphone et de l’application climbingaway, les bénéfices des ventes étant partagés entre l’association climbingaway et l’auteur du topo.

Ben, ça m’ennuie d’acheter le topo d’une région où je ne ferai qu’une ou deux voies. Alors je vais sur c2c ou autre.
Mais je serais favorable à l’idée de donner pour l’équipement.

Pis, après déduction des frais d’édition et de commercialisation (y compris pour climbing away), combien reste t il vraiment à l’auteur ? À fortiori, qu’est-ce qui va à l’équipeur pour les voies décrites dans un topo écrit par un tiers ?
Là au moins, ce serait de l’argent direct.

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En passant par climbingaway, tu peux acheter le topo d’une seule falaise pour à peine quelques euros, le choix est encore un peu limité, mais il s’étoffe peu à peu. Sur le prix d’achat, il y a 30% pour Apple si c’est un smartphone de cette marque, le pourcentage est plus ou moins le même pour les revendeurs de topos papier (librairie et magasins de sports). TVA = 5,5% pour l’état (topos papier). Le prix d’impression est de quelques euros pour un topo papier en couleur de 200 pages. Après il faut voir si le topo est édité par une société d’édition ou édité à compte d’auteur (l’argent de l’impression est alors avancé par l’auteur = plusieurs milliers d’euros voire plus de 10 000 €) et si le travail de mise en page / dessin / photos est fait bénévolement ou non… bref il n’y a pas de règle.

Personnellement, j’ai créé une association éditrice. Je réalise 100% du travail de mise en page, dessin, photos, recherche d’information (notamment grimper la quasi totalité des voies) + la gestion (factures, distribution), ce qui fait des milliers d’heures de travail sans salaire. L’association peut ainsi acheter plusieurs milliers d’euros de spits et relais par an pour l’ouverture de nouvelles voies ou le rééquipement d’anciennes voies, plus occasionnellement le matériel pour pouvoir équiper (perforateur, etc.) ou réaliser le topo.

ben moi… un topo à 50 balles pour deux voies non. 1, 5 ou 10€ pour l’équipement oui (par voie hein)

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Tu es prêt à payer 10€ par voie que tu parcours ?
'tain, je vais équiper des voies, ça rapporte !
Par contre pour ceux qui grimpent 150 voies dans l’année, ça fait un beau budget à prévoir.

3 voies par semaine ???
Même olive65 n’y parvient pas, pourtant il est sans doute l’un des grimpeurs non professionnels les plus assidus qui soient…

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Lulu02, du 1er mai 2015 au 30 avril 2016 : plus de 195 voies.

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Ok, Lucile est également une exception quant au nombre de sorties.
Ceci dit, je pense qu’elcap ne laisserait pas 10€ pour une voie de 2 longueurs, ni pour une voie en p3 ou p4.
Je crois qu’un appel à contribution, qui renvoie sur une page explicative, avec un peu de détails quant aux voies équipées et aux projets, au coût du matos et au temps passé, avec un compteur type « Kiss Kiss… », ce serait vraiment bien.

Et aussi…
Moi j’aime bien la manière d’équiper de Cambon, et les lignes qu’il choisit, alors ça me donnerait envie de lui donner des sous pour qu’il entretienne l’équipement et qu’il ouvre d’autres voies. Par contre, j’ai détesté les choix d’équipement de Pascal Junique quand j’ai testé deux de ses voies. Alors je n’ai pas envie de l’inciter à continuer à équiper.
Leurs voies sont dans le même topo, alors comment puis-je encourager l’un mais pas l’autre ? Hop, des sous en direct !
Franchement, on peut bien filer 50€ par an pour les équipeurs non ? Combien on paye par séance d’escalade en salle privée ?

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On paye pas, on y va pas et on achète les topos :wink:

Quoi ! Tu n’as pas aimé les V.O. ?
Que le diable du vallon homonyme t’empêche d’atteindre Saint Christophe, que le soleil t’assèche depuis les Etages, que le névé de la gorge s’effondre à ton passage, que les passerelles soient bien glissantes, que les trailers te bousculent dans les passages expos, que le refuge du Soreiller s’éloigne au fur et à mesure que tu montes, que le loup te dévore à ton bivouac…

ah non, on ne va pas ressortir le marronnier du loup !

Perso, je serai pour un tableau au pied des voies avec QR code menant à un « KissClimbBankBank » (et les dernières sorties sur C2C ? :stuck_out_tongue: ) plus l’adresse physique/le numéro du club local équipeur avec un texte invitant à venir partager ses sensations.

Ça mettrait en valeur le travail des équipeurs (pas toujours perçu/compris par tout le monde) et favoriserait une communication vertueuse, cela sécuriserai en donnant un accès topo à chacun.

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Pas fait. J’espère aller à la visite obligatoire pour changer d’avis, paraît que c’est joli.

non c’était pour indiquer que je ne pense a aucun chiffre, chacun donnerait bien ce qu’il veut…

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ça dépend de ce que tu connais comme voies Cambon. Pour avoir fait pas mal de voies Junique aussi, y’a pas de grande différence avec le Cambon de la jeunesse :wink: Les voies de Pascal Junique sont (en toute objectivité) des voies de qualité (mais il m’en manque 2/3) et Cambon a qques bouses à son actif (vu le volume ça devait arriver :stuck_out_tongue:)
Il faut distinguer ce qui se faisait dans les années 85/95, voire encore un peu après, de ce qui se fait aujourd’hui (super équipé pour grimpeurs modestes et pas qu’ils tremblent).Dans les années qui ont suivi les débuts de l’utilisation des perfos avec leurs performances et aussi l’habitude de ne pas mettre beaucoup de points, ainsi que l’ouverture du bas et même parfois l’envie d’en finir au bout de plusieurs jours d’ouverture, les endroits éloignés, ça change beaucoup, beaucoup de choses, j’oublie le matériel sur les deniers personnels, les plaquettes artisanales parfois etc.en gros, il n’a pas équipé tous les 1,5m du haut pendant toute sa carrière, et il n’était pas seul: le plus souvent avec des compagnons d’ouverture qui engageaient pas mal. Bref bcp de voies sont loin d’être surééquipées et bien protégées. Quand il a rééquipé/repris des voies à partir des année 2000 il a mieux protégé certains passages et limité l’exposition, parfois l’engagement d’origine a été conservé, parfois non.
Si on lui laissait le champ libre il ferait briller la Meige de mille feux :grin:

Cette remarque dans son nouvel opus d’Ailefroide montre que l’élève Cambon a su vivre avec son temps question perfo mais qu’il a des difficultés avec l’évolution des nouveau modes de diffusion de l’information :smile: mais il le sait bien, y’a que les cons qui ne changent pas d’avis. J’ai cru comprendre aussi à travers une autre remarque de lui que j’ai lue (mais je ne sais plus où) que le côté « m’as-tu vu » du net ne lui plaît pas trop, lui qui a connu des grimpeurs aussi talentueux que modestes, qui ne la ramenaient pas …

Il a toujours réglé ses comptes dans ses topos, MW, le PNE, Bernard Amy, François Labande … aujourd’hui c2c, à la limite c’est bon signe… la liste et longue, ses équipements n’ont pas toujours fait l’unanimité.

J’ai les différentes éditions des Oisans nouveau/sauvage, je n’aurais pas pu m’en passer et c’est ce sur quoi je me suis toujours appuyée d’abord, sauf peut-être pour le « sauvage » ou une exégèse du Labande est hautement recommandée, et là ça se complique :smile:

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Est ce que des dons directs (quelques euros par voie) seraient une solution ? J’en doute, je me méfie peut-être trop de l’humain.
Le grimpeur achète un topo de Cambon, parce qu’il en a besoin pour nourrir ses rêves, pour sa pratique. ce n’est pas une action purement désintéressée. Et je suis sure que Cambon lui aussi a besoin d’écrire des topos pour parler de ses voies. Un peu comme vous qui avez besoin d’écrire un compte-rendu de vos sorties. Cela se ressemble un peu sauf que Cambon révèle le rocher en créant des lignes. Et vous les parcourez. Ce qui se ressemble c’est le plaisir que l’on prend à grimper certains rochers, que l’on soit créateur ou utilisateur. Tous les équipeurs ne se valent pas. N’est pas Cambon qui veut. En revanche, tous sont soumis aux mêmes règles; le rocher ne leur appartient pas et on ne fait pas ce que l’on veut dans certains endroits. L’équipement est donc le fruit d’un dialogue, d’un consensus. La vente de topos ne doit pas être le seul financement de l’équipement.
Je verrai donc davantage une licence par grimpeur d’extérieur quelque soit l’intensité de sa pratique, qu’il ne fréquente le rocher qu’une seule fois dans l’année ou bien qu’il ne puisse s’en décoller. Ce serait donc un financement à l’échelle nationale et l’équipement serait pensé plus globalement et collectivement. C’est le cas déjà, je crois. On voit à certains endroits des lignes tous les mètres alors que la fréquentation du site n’augmente pas (je parle des GV) ou bien on voit un équipement, là où du TA ou du mixte serait possible.

Ca peut avoir un sens pour les couennes, et encore rien n’est garanti.
Mais pour les grandes voies, si on donne juste de l’argent sans condition à un ouvreur (ce qu’on fait en achetant un topo), il ne sera pas forcément utilisé pour l’entretien d’anciennes voies de l’ouvreur, mais il peut aussi être utilisé pour de l’équipement de nouvelles voies, ou pour le rééquipement en P1 d’anciennes voies peu équipées ouvertes par d’autres ouvreurs.
Perso je ne donnerais pas d’argent sans condition via un système de ce genre (pourtant je le fais en achetant des topos, mais je me limite). Par contre s’il y a un appel à don pour un projet bien précis (rééquipement de telles et telles voies), OK.
Cambon avait un projet d’une nouvelle ligne de goujons à la Meije. Son projet a été refusé par la commission équipement du parc des Ecrins. Du coup il a ouvert la voie en ne laissant qu’un goujon par relai et qq pitons dans les longueurs. Et bien voilà, c’était bien possible d’ouvrir autre chose qu’une ligne de goujons standardisée !
Je trouve hallucinant que ça doit être une bureaucratie qui doit imposer aux ouvreurs une économie de moyens pour ouvrir en haute montagne, alors que c’est une des bases de l’alpinisme !
Je ne cautionne pas pour autant tout ce que décide cette commission, vu qu’elle a autorisé le massacre de voies peu équipées.

Et de manière plus pragmatique, injecter de l’argent ne résout pas tout. Cambon et les autres ne sont pas éternels, il faudra bien des remplaçants pour les futurs rééquipements de ses voies dans 10 ou 20 ans. Beaucoup de remplaçants, étant donné que les grimpeurs acceptant de passer leur été à rééquiper seront rare (1 ou 2 WE, ok, mais 3 ou 4 semaines en cumulé, il y a moins de candidats).

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