Ben non, pourquoi ?
On peut imaginer une assoc qui paierait un professionnel pour contrôler / rééquiper une série de voies…
Jean Michel Cambon (ECI) et C2C
Merci du signalement, la photo du topo papier (promo-grimpe) a été supprimée.
Suivant ?
C’est le désavantage structurel de la liberté d’expression ça !
Bon je regrette un peu que le débat ait dérivé vers des joutes venues d’ailleurs…
Pourquoi cette voie en particulier, tu attends qu’elle passe en P1…
D’une autre manière et c’est pas pour en remettre une couche, dis-toi que personne n’oblige qui que ce soit à cliper tous les points qu’il trouve sur son chemin… sauf que de temps à autres, dans certaines configurations de terrain, les plaquettes permettent de jolis mouvs sans se faire un litre d’huile avec une seule olive
pour résumé tu veux des voies équipées a ton image, du TA mais quand même deux points dans la longueur plus le relais
no comment
C’est un exemple Aurore nucléaire… y’a 10 ans c’était relativement parcouru… c’est peut être toujours le cas mais le dernier cr sur c2c date de 2015 (il mentionne d’ailleurs un équipement pas si pire !)… et @Bubu parle des risques pour le potentiel rééquipeur pas d’un grimpeur lambda qui s’engage dans la voie.
Bel exemple d’un excellent topo c2c, avec schéma sur photo de l’auteur de la sortie.
Si tu l’as trouvé ailleurs sur un topo papier c’est qu’un auteur de topo papier a repris le topo de c2c, ce qui arrive souvent. N’hésites pas à le contacter pour lui rappeler les conditions d’utilisation des images c2c selon la licence libre CC by-sa (mention de l’auteur et partage sous la même licence).
Ok. C’est vrai que lorsqu’on tombe sur des schémas clair sur photos, on s’attend plus à ce que ca soit une copie d’un topo parpier, plutot qu’un topo C2C.
Charles
La beauté d’un outil collaboratif tel que c2c est qu’il ne peut aller que dans une direction: plus de qualité et plus de quantité. Car tôt ou tard quelqu’un améliorera un document, ajoutera une photo plus belle, inclura un schéma sur la belle photo d’un autre contributeur… etc
A différence d’un topo papier que dans le meilleur des cas il faut refaire à chaque nouvelle édition, et dans le pire il tombe dans l’oubli si personne d’autre ne peut prendre la relève à cause des restrictions du copyright. ça a été le cas des guides Vallot, par exemple, et c’est dommage pour tous: auteurs, ouvreurs, utilisateurs… tous.
Je comprends que cette réalité fasse froid dans le dos aux auteurs des topos papier.
Camptocamp-Association est prête à coopérer pour que ça se passe le mieux possible, mais pas à renoncer à la mission établie dans ses statuts de « faciliter le partage d’infos » car on croit que « le partage » est le mieux pour l’ensemble de la communauté.
Et sinon tout le monde achète systématiquement les cartes/topoguides IGN des endroits où vous allez randonner ou bien ça vous arrive de glaner des infos à gauche à droite pour juste faire une petite promenade?
Personnellement je glane pour les petites randos ou je chope directement sur openstreetmap, googlemaps, etc. Mais quand je veux me faire quelques jours de rando plus sérieuse, je vais m’acheter une carte IGN, ça fait rentrer des sous pour l’entretien du balisage, la mise à jour des cartes de façon officielle et fiable. Mais je complète quand même ma préparation de rando avec d’autres outils, d’autres infos.
Je le vois pareil avec C2C, si je suis de passage rapide dans un coin et que j’ai quelques infos ça me permet de tenter le coup pour une couenne par exemple. Sinon ça vient très bien à point en complément d’un topo papier (qui est d’ailleurs très agréable à feuilleter en bas des voies) pour compléter avec les évolutions, les conditions.
En passant, une fois qu’un chemin existe, toute personne à le droit d’en décrire l’existence et son tracé, pareil que les voies ouvertes en fait. Après à chacun sa conscience, est-ce que je veux participer à l’entretien des voies en achetant le topo (n’existe-t-il pas un meilleur moyen?). C’est quelque chose auquel je fais attention, j’y ai été conscientisé par le biais…de C2C en lisant pas mal de discussions.
Finalement, des panneaux explicatifs sur l’entretien et le rééquipement à l’entrée des sites d’escalade, des invitations aux dons pour l’équipement, ça peut être bien aussi non? Quand on voit certains topos en tout cas…(on parle des topos compilés à but lucratifs sinon?)
Bref, je pense pas que ce soit C2C qui tue le financement de l’équipement des voies, bien au contraire, ça ferait plutôt même de la pub pour les topos (et c’est comme ça que j’ai toujours pu acheter mes topos et savoir où les acheter.
Merci C2C (même en V6, on s’habitue)
tout à fait … le TATA … Terrain d’Aventure Très Aseptisé … le top du débile quand on se réclame de l’aventure! Ce qu’ils réclament c’est du terrain pour jouer à poser leurs Camalots chèrement acquis sans aucun risque majeur en cas de ratage, dans certaines lignes j’ai découvert que les fissures sont grattées et nettoyées pour pouvoir fabriquer un emplacement de pose !
Heureusement que tu es là pour enquêter et révéler ces faits odieux SUPERLAPIN…
Qu’est ce qu’on ferait pas sans toi
oui, merci j’avais bien lu qu’Il parlait des équipeurs potentiels
Au passage, je pense que le risque est équivalent pour l’équipeur ou le grimpeur lambda ; une pierre ne sachant pas faire la différence entre l’un ou l’autre !
Il conviendrait aussi de nuancer la critique selon que l’on parle du travail des ouvreurs qui font au mieux et avec le matos dont ils disposent le jour de l’ouverture et celui des équipeurs tels que BUBU les appelle de ses vœux.
Je précise que je n’appelle rien du tout de mes voeux. Dans cette face, la voie Chapoutot est certainement plus à mon niveau qu’Aurore Nucléaire.
J’ai juste rebondis sur le post de pulse au sujet d’Aurore Nucléaire, car c’est typiquement le genre de voie qui n’est pas facile à rééquiper. Et pas sûr que Cambon ou Fiaschi aient envie de retourner dans cette face N pour le faire. Pour l’instant, certains pitons ont été changés par des répétiteurs, c’est un avantage des pitons (quand on peut en planter).
Bon OK… le cas d’Aurore nucléaire était mal choisi !
Mais je pose la question : actuellement comment sont financés les remplacement de points à la Berarde, Ailefroide ou Presles ?
De toute façon, le topo papier (et la chose imprimée en général) est destiné à disparaître à plus ou moins longue échéance, bien que personnellement je le regrette mais ça va dans le sens de l"Histoire,
Je nuancerais en mentionnant mountainproject.com pour les États-Unis. Ce n’est pas tout à fait le même esprit que C2C, dans le sens où je ne crois pas qu’on puisse rentrer ses sorties (en tout cas ce n’est pas la moelle du site), mais on y trouve quand même énormément d’informations très précises sur les sites d’escalade : vue d’ensemble avec description de l’accès, sous-sites avec ratio voies sportives/trad, et description voie par voie, y compris pour les couennes (dont les couennes sportives). Exemple au pif : https://www.mountainproject.com/v/one-eyed-jacks/105818839 On a la longueur de la voie, le matos nécessaire (le nombre de points est souvent indiqué pour les couennes sportives), comment trouver la voie, une photo etc.
Après c’est vrai qu’aux USA il y a nettement moins de voies sportives donc la question de l’équipement se pose moins souvent, mais même dans les sites sportifs majeurs (Red Rocks, Red River Gorge, etc.) il n’y a pas de restrictions sur ce qui peut être mis en ligne ou non. Sur leurs forums je ne vois jamais de débats sur le financement de l’équipement, peut-être que ça leur tombera sur le coin du nez plus tard, vu que les spits ils s’y sont mis après nous.
Oui et oui, c’est aussi sur ce forum que j’ai été sensibilisé à la question du financement de l’équipement et à l’achat des topos. Ça m’arrive de voir si je peux trouver des bribes de topo en ligne (surtout quand je dois payer 22 balles pour un topo de 200 voies, alors que j’en ai payé 15 pour un topo avec le double des voies, cf. Penhir vs Périgord noir), mais dans 98% des cas et même si je pars pour trois jours, j’achète le topo. Vu le peu que je dois user les points en 3 jours, je pense ne pas être une sangsue… et pourtant je suis un utilisateur régulier de C2C.
Sinon c’est toujours un plaisir de voir Bruno « sus aux ayatollahs escrolos » Fara venir sur C2C après avoir tapé dessus sur les pages Facebook des gens bien ! C2C c’est de la merde, mais qu’est-ce qu’on aime se rouler dedans
De toutes façons cette affaire n’est pas nouvelle.
Lorsque les premiers ouvrages eurent été imprimés à Mayence, Fust en envoya à Paris des exemplaires, et il chargea des agents de les vendre (1). Il s’y rendit lui-même plus tard et exerça son commerce sous les yeux de la Sorbonne. Comme on ne connaissait pas encore l’usage des caractères imprimés, on prit ces volumes pour des manuscrits, tout en ne se rendant pas compte de leur parfaite identité, et on les paya fort cher.
Mais les copistes, effrayés pour leur industrie, présentèrent aussitôt requête au parlement et obtinrent que tous les livres venus de l’étranger seraient saisis et confisqués. Les ornements en encre rouge, qu’on disait, en ces temps d’ignorance, avoir été tracés avec le sang des copistes, donnèrent lieu au soupçon, puis à l’accusation de magie. Fust et ses facteurs furent emprisonnés.
« Histoire de l’imprimerie (1854) », Paul François Dupont
http://www.archive.org/stream/histoiredelimpr04dupogoog#page/n221/mode/1up
Ou encore …
[À Gênes] il existe une supplique des copistes adressée au gouvernement en 1472 , et dans laquelle ils le prient de défendre aux imprimeurs, nouvellement établis, d’imprimer les livres les plus usuels , tels que Bréviaires, Offices de la Vierge, Donats, Psautiers, etc.
« De l’origine et des débuts de l’imprimerie en Europe (1853) », d’Auguste Bernard
http://www.archive.org/stream/delorigineetdes02berngoog#page/n270/mode/1up
On notera au passage que j’ai pu vous fournir ces références grace à qu’elles sont maintenant disponibles on-line.
Ce qui n’est pas sans ressemblance à
les bénéfices issus de ces topos sont très majoritairement destinés à l’équipement, l’entretien, et/ou le rééquipement des voies.
Il serait bien de départager la part de mythe et réalité dans cette phrase.
Quel % des chiffre d’affaires du topo papier servent à l’équipement ?
Quel % des coûts de l’équipement vient de la vente de topos papier?