De l'utilité des gants pour l'assurage

Cela vient d’ici

c’est surtout le mode de fabrication ( pas de couture ) et les matériaux employés.

je ne fais pas travailler les enfants :sweat_smile::wink: ! donc il n’ont commencé à assurer qu’à partir du moment ou il avait une stature d’adulte

d’ou les gants en prevention pour éviter le sur-accident

Les aficionados du Grigris n’ont qu’à en prendre de la graine .

Si on assure au tube le compromis minimaliste c’est peut-être de garder un gant ( complet pour les doight) sur la main principale et rien sur l’autre.
J’ai gardé l’habitude de porter mes gants de l’époque ( pas si lointaine ) ou j’assurai au tube classique.
Mais avec un ATC Piliot BD je ne les garde que pour le confort de mes nodule « dupuytrenien » qui me font mal de temps à autres.

Oui l’article n’est pas très clair… évoque juste un vrac à l’assurage, peut-être lié à une défaillance de l’appareil : c’est vaguement sous-entendu, mais l’erreur de manip est assez plausible aussi… Quoi qu’il en soit ça illustre l’apport des gants si quelque-chose se passe mal — mais quoi…

j’avoue ne pas trop voir, sauf peut-être dans une technique de laisser filer : si le filage est mal contrôlé au départ, rattraper le coup peut être douloureux : si tu arrives à serrer assez pour freiner c’est la peau qui prend et tu peut te retrouver avec les doigts sur l’appareil… tout ca sous hypothèse d’une mauvaise préhension au départ (par exemple avec brins parallèles en sortie de tube)… ce serait intéressant que la Fabrique verticale donne quelques explications…

Ah, t’es comme mon homme qui avait dit qu’il apprendrait à assurer à son fils quand celui-ci ferait 50kg.
J’ai éclaté de rire, ça faisait déjà plusieurs décennies que je grimpais et assurais (y compris en compétitions internationales) et je n’ai jamais fait 50kg…
Avec toi, je n’aurais jamais appris non plus visiblement ni en faire (en partie) mon métier.
Édit : et je n’ai jamais mis de gants -qui d’ailleurs ne sont jamais à ma taille, ou presque- pour assurer.

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on s’était amusé il y a quelques années a defier une banc de traction armé d’un tube avec @zianx
le résultat, on ne tiens pas grand chose…

pas besoin de banc de traction pour voir ça, va dans une salle, tu laisses une corde (moderne et neuve, pas un vieux truc gonflé a 11mm, mais plutot une 9 comme on en voit partout) qui pend dans le vide, de maniere à faire s’assoir les gens juste au dessus du sol, en position de rappel, et en n’ayant aucun contact avec aucune paroi.
Au tube on sera déjà surpris que certains vont déjà avoir bien du mal a se bloquer a une main(voir échouer), avec un huit, plus grand monde va bien s’en sortir. Pour ceux qui s’en sortent pas mal, tu leur demande de faire une clée.
Pourtant on aurait pas de mal a se tenir les deux pieds sur un mur!

Une chute au tube implique souvent du glissement, meme si on ne s’en rend pas compte, parce qu’on est pas capable de bloquer, et c’est plutot bien, jusqu’a une certaines valeurs ou ca se fini en bobo.
Il y a une très belle brulure de main lors de l’assurage d’une monstre chute dans le film jungle jam.
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je ne dit pas qu’on devrait obliger a porter des gants, mais ca reste une très bonne pratique, en cas chute violente, ou d’inattention (je sais que ca n’existe pas, car tout le monde est tres bon, pourtant tous mes retour au sol sont du a l’erreur humaine…)

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Dans le sens sécurité supplémentaire avec gants pour 0 inconvénients. Beaucoup font sans mais j’ai changé d’optique après un rappel de 30m sur un brin en fil d’araignée…

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J’ai eu la même chose😭

Merci pour ta réponse. Mais des rappels sur un brin j’en fais jamais, et comme je te l’ai déjà dit j’ai une telle perte de sensation avec des gants que j’ai l’impression (sans doute à tort) d’être moins en sécurité avec. Et je crois qu’on a tous nos expériences qui nous poussent dans un sens ou dans l’autre. Il se peut que j’aie eu beaucoup de chance, je sais pas. Mais j’ai fait de nombreux rappels, parfois plus de 20 à la suite, j’en ai bien sûr fait en fil d’araignée, j’ai encaissé des vols de tous genres au 8, au reverso ou assimilé, au grigri, au click-up et même à l’épaule j’ai jamais eu de souci. Mais je sais aussi que demain peut-être ça peut changer…

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De manière générale, je me brule la peau en rappel quand je tiens le machard sous le descendeur, si par malheur un bout de doigt effleure la corde qui défile à 1 ou 2m/s. Du coup je met des gants pour éviter de devoir dimensionner la taille du machard en fonction de la taille de ma main ! C’est déjà assez compliqué comme ça (ajustement du diamètre et souplesse de la cordelette par rapport à la corde, nb de tours, etc) pour ne pas encore ajouter une contrainte.

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Ou de corde semi statique dans mon cas

Le raisonnement à l’envers : si tu n’as pas de gants à ta taille ( ce qui est regrettable mais pas insurmontable ) tu ne peux pas te protéger donc tu ne travailles pas en t’exposant aux risques identifiés. Donc ou tu supprimes ( ou reduit ) le risque, ou tu fais une autre activité.
Le stade dit "adulte " pour un humain ne se jauge pas par des mensurations (poids taille etc…) arbitraires.
Pour moi la stade « adulte » se jauge, dans l’activité considéré et le milieu associé, par ses capacités à savoir être et faire en toute responsabilité pour lui même et les autres.
Donc avec moi mes gamins sont fort heureusement arrivé à ce stade adulte dans leur pratique de l’escalade et j’ignore même leur poids respectifs.
Donc ils ont appris a assurer ( avec des gants ) et évite maintenant d’assurer les lourdaud comme moi car ils ont parfaitement compris les risques de l’exercice.

Le plus facile c’est de faire un accompagnement corporel durant la chute (le petit bond, ou les 2-3 pas en avant) et au moment ou ça bloque de laisser filer quelques centimètres. La corde ne filera ainsi pas violemment dans les doigts. Mais il faut être attentif à son grimpeur et pas faire causette aux voisins ou rouler sa clope en même temps.
Avec ou sans gants.

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Et ton machard, il se porte bien ?

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Ben oui parce qu’il résiste à 250°C, alors que j’ai une sensation de brulure à partir de 50°C …

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Donc si je te comprends bien, comme je ne trouve pas de gants à ma taille, je dois arrêter d’assurer et d’encadrer ?.. Eh beh !

Lire jusqu’au bout : la solution est aussi de tenter d’agir sur la réduction du risque.
Je suis le fil d’un raisonnement ( simplifié) de démarche de prévention des risques dans l’industrie et qui peut s’appliquer de partout.
Pour durer il faut prévoir.
Et ne pas prévoir c’est déjà gémir ( L de Vinci ) :wink:
Donc si les risques de brûlure sur les mains par l’intermédiaire de la corde est bien réel et si on veut résoudre ce problème d’absence de gant ( donc pas de protection individuelle possible ) dans la phase d’assurage c’est par exemple changer de système d’assurage ( si le risque vient de l’appareil - évolution technique- remplacer ce qui est dangereux par ce qui ne l’est pas ou moins ) ou rajouter un système au premier point type Edelrid Ohm ce qui résoud par ailleurs les problèmes de différences de poids trop Importante entre l’assuré et l’assureur.
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Oui, on a déjà deux possibilités d’accompagnement : avec le corps et avec la main (à condition qu’elle soit bien placée, loin du tube). Faut-il en plus laisser filer entre les doigts ?

Il me semble que mettre un gant dans l’optique de laisser filer, c’est créer le problème et la solution, sans que le besoin soit réel. Si ça fait plaisir de maîtriser ça pourquoi pas (mais ça a un côté sophistiqué un peu suspect), mais pas besoin de ça du tout pour bien amortir.

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On en a déjà discuté ici, dans ces discussions :
Assurage dynamique : sauter ou s'avancer
Chuter en tete

Merci, un de mes autres métiers est la prévention des risques professionnels, je connais le principe ! :wink:

Eh beh !:wink:
Y’a plus ka !

oui et non, je m’explique, la plupart du temps on peut dynamiser en avançant ou en sautant, sauf cas particulier (et ils ne sont pas si rares…) : au relais d’une grande voie tu es vaché tu ne bouge donc pas, sur une vire en falaise ou bien sur un terrain en forte pente tu n’as pas beaucoup de marge. lorsque tu assures avec une forte différence de poids (grimpeur léger/e) il faut beaucoup d’anticipation et de coordination pour ne pas sécher. en cas d’obstacle (gros volume, vire, colo ) tu ne peux pas décider de la zone ou tu arrêtes ton grimpeur. et en cas de fort tirage la longueur de corde disponible diminue et je rappelle qu’un facteur de chute c’est la hauteur de chute divisé par la longueur de corde disponible, si tu as du tirage en laissant filer tu redonnes de la corde disponible. si au contraire tu décides d’avancer il est probable que la légère contrainte que tu crées sur la corde , suffise à arrêter la chute et donc le facteur de chute peux être important.
donc tu as une technique qui marche tout le temps et une autre qui marche souvent (mais pas tout le temps) on pourrait penser qu’il suffit d’adapter sa technique à la situation , mais en général tu as 1s pour réagir… dans le doute je laisse tout le temps filer, avec des gants et un frein assisté (jul2).
cette technique s’apprend en SAE avec un co-assureur lorsque l’on maîtrise déjà l’assurage dynamique en mouvement, bref lorsque l’on a de l’expérience.
(pardon pour la redondance avec le fil de l’assurage dynamique ,mais c’est une réponse à cpasfatal et le port des gants est lié a cette technique d’assurage mais je comprend si la réponse est déplacée…)