Je les connais. J’avais d’ailleurs milité pour qu’ils soient plus visibles pour un nouveau contributeur, que j’étais à l’époque. On m’avait répondu qu’ils l’étaient déjà suffisamment. Bref c’est pas le sujet.
Mais ce fil apporte des éclairages vraiment intéressants et plus facilement compréhensibles que des CGU ou des définitions de licences. C’est normal, c’est pas une critique.
Quand je dis qu’il faut le faire lire aux nouveaux membres c’est pas une proposition super sérieuse mais j’ai économisé un smiley.
Whympr, application smartphone pour gérer vos itinéraires
C’est vrai que par exemple sur Wikipedia quand on contribue ce à quoi on s’engage est beaucoup plus aisément identifiable (c’est marqué en gros). Ce qu’il faudrait sans doute imiter.
Bonjour à tous,
Ici Tim le co-fondateur de Whympr. Avec Xavier, l’autre co-fondateur, nous aimerions clarifier quelques points histoire d’être le plus transparent possible et d’éviter les spéculations.
Les topos
Très tôt nous avons pris contact avec les responsables de C2C dans un soucis de transparence et de collaboration. Nous utilisons ces topos dans les conditions prévues par la licence CC. Les utilisateurs de Whympr sont clairement informés de leur provenance (logo et lien vers C2C).
Les fondateurs de Whympr vont-ils s’enrichir sur la base de données communautaire C2C?
Les seuls topos que nous vendons sont ceux d’éditeurs professionels avec qui nous avons passé des accords. Les topos C2C sont en accès libre dans la version gratuite de l’application.
Le modèle économique
Nous travaillons sur ce projet depuis deux ans. Cela représente un investissement énorme en temps et conséquent financièrement, en grosse partie sur nos économies. Pour l’instant on est plus proche du hobby (très) couteux que de la rente financière.
Notre objectif est de péréniser le projet en proposant à la vente des services à valeur ajoutée: topos « pro », contenus accessible hors-ligne, prévisions météo localisées, cartes topographiques (IGN, Swisstopo), etc. La levée de fond en cours nous permettra de déveloper ces services et de faire connaitre l’app.
Depuis le début du projet nous essayons de discuter avec un maximum d’acteurs de la montagne (guides, éditeurs de topos, ouvreurs, offices du tourisme, etc) afin de comprendre les problématiques de tous et essayer de créer une app qui reste dans l’esprit de la montagne.
Nous sommes preneur de toutes idées et commentaires constructifs afin de nous aider à avancer dans le bon sens.
Amicalement,
Tim
PS : @adri1v, nous recherchons actuellement un développeur iOS passionné de montagne. A ta dispo pour discuter 
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Hello adri1v, ici Tim le fondateur de Whympr. je ne sais pas si ta proposition est sérieuse ou non. Mais si elle l’est je serais ravi d’en discuter avec toi Tu peux me contacter à tim@whympr.com.
qq news ici, pour ne pas perdre le fil :
Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire l’actu,
Whympr a réussi une belle levé de fonds, a embauché adri1v & propose :
« »« l’achat de topos et itinéraires à l’unité (3,50€ par topo) provenant d’éditeurs professionnels. Tel un iTunes
du topo. »""
Bref, des bonnes nouvelles !
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Marrant la présentation qui est faite. C2c est présenté comme un site communautaire utilisé pour connaître les conditions de neige. En parallèle la description d’itinéraires est présenté comme un service de l’appli.
Avec un peu d’honnêteté intellectuelle en citant c2c il aurait pu ennoncer que 95% des topos en venaient…
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Depuis que j’ai découvert ce sujet et la vidéo de présentation de l’appli j’y ai pas mal réfléchit.
Je suis évidemment pour que le contenu libre soit utilisé, et si des gens font une appli pratique et veulent gagner 3 sous parce que faire évoluer une interface pratique c’est chronophage pourquoi pas! Si à terme Whympr prend la place de quasi monopole de C2C grâce à son appli bien foutue sur smartphone (le web 4.0) pourquoi pas tant qu’on a accès au contenu libre (qu’on a nous même créé!) n’est-ce pas?
Du coup à par des vieux sans smartphone y a plus grands monde sur C2C… du coup c’est un peu moins motivant de se décarcasser bénévolement à maintenir un site si personne ne l’utilise… du coup C2C disparait.
Mais est-ce que quelqu’un connait un seul projet à but lucratif où le contenu libre est resté gratuitement à disposition des utilisateurs? Sans pub envahissante? Sans compte premium pour accéder à la recherche par filtres/position GPS/tracé de l’itinéraire?
D’un côté on a perdu C2C, de l’autre on a gagné un appli commerciale qui vend des abonnements au prix qu’elle souhaite… et moi je suis bien embêté pour utiliser le contenu libre que j’ai généré…
Voilà pour la petite note pessimiste
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Il me semble que la base de données de c2c est integralement téléchargeable. Elle doit certainement être mise à jour régulièrement. Je ne sais pas si c’est directement utilisable ensuite.
Mais je ne suis pas le mieux placé pour fournir ces infos.
c2c, c’est à la fois fragile, et solide.
C’est fragile, par le processus que tu décris. Nous ne sommes pas grand chose face au centaines de k€ levés par Whymper. Nous reposons sur la seule bonne volonté des bénévoles, et sur les dons et un peu de pub qu’on choisit de monétiser au vingtième de sa valeur, car on veut pas de vilaines popup qui nous saute à la tête.
Mais c’est aussi solide. La base de donnée tient sur un disque dur, et faire tourner le serveur + la bande passante, c’est moins de 10,000€ par an. Nos cout opérationnel sont imbattables, et c’est du cout très résilient.
Alors, oui, il faut pas se leurrer, même si ça ne risque pas vraiment de disparaitre, les difficultés existent. Mais elles se résolvent toutes en deux solutions :
- contribuez, améliorez les topos, mettez de belles images, faites des schémas, lisez et expliquer les licences ainsi que la philosophie du projet à vos proches, impliquez vous dans l’assoce. Bref, les jours de pluie, donnez quelques minutes de votre temps.
- et convainquez 10% de vos proches de filez 1€ à camptocamp par an. Avec ça, on aura jamais de souci financier, et on pourra même virer la pub.
Moi, je suis confiant, ça sera jamais facile, mais je sais que ca ne disparaitra jamais.
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Ce n’est pas le manque d’argent pour faire fonctionner C2C qui me fait peur, mais le manque d’utilisateurs.
Si des appli comme Whympr utilisent le travail de C2C en proposant une interface plus moderne et plus en lien avec leur temps (sur smartphone) qui parle plus aux jeunes (cf la moyenne d’âge sur C2C suite retour de l’enquête) alors C2C devient désuet et disparait. Encore une fois, comme c’est dit plus haut, si le contenu libre reste accessible facilement c’est dommage pour l’asso mais ce n’est pas grave.
Par contre une fois que C2C a disparu c’est open bar pour les applis aux niveaux des conditions d’accessibilités du contenu puisque pas de concurrence. Bref, quand on lève des centaines de milliers d’euros c’est pas parce qu’on a prévu de sauver le contenu libre en règle général…
La solution? Un Kickstarter pour embaucher une équipe de développeur et créer la meilleure appli libre de montagne… et paf!
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Sans aller jusqu’à embaucher une équipe de développeurs (on n’a pas les moyens…), on recrute des développeurs bénévoles, qui pourraient améliorer significativement l’appli mobile existante.
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D’accord avec toi. C’est d’ailleurs ce que j’avais exprimé ici…
Merci d’avoir fait remonter ce post passionnant « au long cours ».
Mode ACTU ON :
Voici les news fraiches, indépendantes de mon avis sur la question.
Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire, les avancées :
- partenariat avec Décathlon
- passage à 100 000 utilisateurs.
Fin du mode Actu.
Mode commentaire ON :
J’aime beaucoup l’image du flipper, du premier article, bien plus riche et plus large que mon arroseur-arrosé (qui ne transcrit que « l’appropriation de la technologie tremplin »).
Il traduit bien l’état d’errance de Whympr et son statut « fluctuant », sur les envies et le positionnement.
ensuite j’avoue bien honnêtement que je n’y pipe rien, alors que ça semble très réfléchit par l’auteur de l’article de la Tribune :
« appropriation des technologies tremplins, pour adapter des scenarios de monétisation à l’identification client et à la proposition de valeur. »
ça doit parler à des gens…mais pas moi, pas assez intelligent pour identifier en quoi la base de donnée C2C va aider Decath et comment c’était valorisable !
En tout cas chapeau Tim Maclean pour cette partie de flipper, qui dure, qui dure. Pour voir ce que les autres n’ont pas vu et avancer dans ce flipper. La base C2C n’était que la petite tirette pour lancer la boule, impressionnant !
C’est pas plutôt que Whympr va chercher des clients chez Decath?
En mettant une borne dans le magasin, Whympr se fait connaitre. Il ratisse partout où cela est possible, du marketing commercial. Contrairement à C2C, il a les moyens d’aller chercher les clients alors que C2C, du fait de son statut de bénévolat, « attend » que les visiteurs arrivent seuls. Les fonctionnements sont complètement différents.
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À priori les deux. Une borne dans le magasin avec Whympr qui tourne dessus et le client qui essaye l’application et recherche un itinéraire.
L’idée est que le pigeon client se dise : chouette, je vais faire ce joli itinéraire, mais du coup il faut que j’achète l’appli pour la mettre sur mon smartphone et aussi des nouvelles chaussures de randonnée, car le vendeur me l’a bien dit : «Mais mon bon monsieur, c’est une randonnée T3 : Randonnée en montagne exigeante, il vous faut absolument des chaussures montantes. Par contre, pour la via ferrata de demain, il vous faut des chaussures d’approches.»
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L’appli est gratuite …
bon d’accord il faut payer si on veut de l’accès hors connexion pour le moment (cela dit, tout comme C2C ou d’autre topos… la capture d’écran marche très bien 
)
Après, bon, c’est le jeu de la licence CC-by-sa … que quelqu’un se fasse son beurre sur le contenu produit ici.
Encore faut il que la valeur ajoutée soit réellement là (d’où le côté flipper … obliger d’évoluer rapidement pour satisfaire des clients vu que la quasi totalité du contenu est accessible gratuitement) mais ça c’est le problème du créateur de l’appli pas le notre ! Moi je vois pas l’interêt peut être qu’il y a des gens prêt à payer pour ça. Plus rien ne me surprend depuis que j’ai vu le nombre de personnes intéressées par des formations théoriques payantes prodiguées par des personnes sans véritable crédibilité ni diplôme et avec à peu près aucune valeur ajoutée par rapport à un bon bouquin qui coûte 10 à 100 fois moins.
D’un autre côté rien n’empêche une équipe volontaire de créer des applications C2C sur iOS et Android pour le compte de l’asso permettant de s’ouvrir à ce public qui ne jure que par les applis sur smartphone et tablettes… mais j’ai cru comprendre que le développeur était une denrée rare et qu’il y avait bien suffisamment à faire sur le site classique.
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Tout est dit 
Je n’ai pas compris cette phrase. C2C est totalement gratuit. Hormis le forfait internet, indépendant du site.
Ou d’acheter des bananes déjà épluchées, en barquette sous blister.
Le marketting c’est formidable. Vu de loin.