Tiens ça pourrait aller dans le fil « qu’avez vous appris aujourd’hui ».
Je suis pas fan des applis surtout quand elles sont des portages de sites. Je savais même pas qu’il y avait un appli camptocamp. Ça charge mais effectivement dans la description y’a du hors connexion.
Je vais regarder 
Elle n’est plus maintenue, et pas pleinement fonctionnelle. Si quelqu’un a envie de la reprendre, qu’il se lance !
Je vois ça !
La base est là. Me manque des compétences donc ce sera pas moi. Désolé.
Je confirme : la consultation des topos hors ligne fonctionne très bien dans l’appli c2c.
Il manque les photos …
Très malin comme montage !
Après, même du côté « anti-capitaliste », je ne suis pas certain que tout les clients sont des Pigeons.
C’est marrant ce « biais » du « full gratuit », nous on vole en vélo-ski-libre et en grimpe-free de connaissance universelle sur les sommets, les autres sont des pigeons.
Tout le monde paye son matos (et même plutôt cher), tout le monde payait ses topos et ses bouquins de rando et ses cartes jusqu’à pas longtemps. Les gens payent des guides de Haute Montagne, des nuits en refuge.
Les équipeurs payent les plaquettes, les perfos, les cordes pour équiper.
Tu payes ton transport, ta nourriture.
Bref C2C, « l’accès à la montagne », « la connaissance libre et universelle » au milieu de tout ça est plutôt l’exception. Triple clin d’oeil !
Certes mais du coup c’est marrant, la création d’une base de donnée gratuite sur C2C t’énerve car elle ne rétribue personne… Par contre tu sembles trouver cette base géniale du moment qu’une entreprise l’utilise et la fait payer ?? Mais elle ne rétribue toujours personne en dehors de cette entreprise 
Whympr a fait l’application que C2C aurait dû faire. Seulement, eux ont mis les moyens financiers et techniques comme une entreprise à la différence que C2C est resté au bénévolat. Différence énorme de concept. C2C fournit les outils, Whympr les commercialises.
non je ne trouve rien génial, ni rien nul.
Sur ce post, je suis en mode Actu, pour l’essentiel, et commentaire perso à minima, pour éviter la censure.
Juste je trouve le montage malin et l’idée d’explorer des modèles économiques possibles, tel une balle de flipper audacieuse et maline.
Une sorte d’ouverture au monde « extérieur », vers les pros, vers les fournisseurs de matos, ingénieuse, audacieuse.
Je trouve cette ouverture au monde extérieur, plus ouverte que le campement
fermé, sur un principe de « fuite de l’argent », qui ne paye pas vraiment les 10 000€ annuels de serveur, voir les appel à dons de Wikipedia, et appel à bénévole C2C.
Un exemple qui m’a touché les fils ce matin, vous souhaitez cartographier tout ce qui touche à la montagne ? C’est ce qui est fait.
Avez-vous pensé à cartographier les guides ? à ce qu’ils s’associent à des itinéraires pour les proposer aux clients ? certains payeraient volontiers pour ce service si ça leur remplissait le carnet de course.
Skitour le fait, ça doit lui payer son serveur.
Whympr, je ne sais pas si il le fait aujourd’hui, mais il le fera demain.
Donc pour en revenir aux guides et aux pros, Avez vous pensé à leur fabriquer une entrée privilégiée pour la base de donnée ? pour valoriser leurs infos.
Oui, il y a eu des discussions me direz vous, comme pour les topos…des discussions et des pas en arrière car la ligne de conduite n’était pas celle de l’ouverture vers le monde extérieur, ni la prise de conscience du fonctionnement de ce monde, qui lui fonctionne avec de l’argent.
C’est très polémique, mais c’est mon idée de fond, plus que de dire que l’un est bien l’autre est nul.
C’est un peu mon idée, je n’aime pas le « aurait dû »…car personne de doit rien faire…je ne suis pas moralisateur…
Mais oui Whympr attaque une voie que C2C n’a pas exploré.
Pour l’ouverture au pro, en ce qui me concerne je me sers de C2C pour mettre en valeur moi site pro et les sorties que je propose, et ça va bien comme ça… De toute façon ça fait du trafic mais au final c’est via les réseaux sociaux que je trouve la majorité de ma clientèle
Pas du tout d’accord, je n’ai rien à redire que Wympr ait voulu lancer une appli payante bien foutue, qu’ils aient levé des fonds pour faire beaucoup de communication et de marketing c’est normal, les clients ne tombent pas du ciel.
Mais je suis très mal à l’aise avec leur principe de pomper les topos C2C, même si c’est « légal » (quoique franchement border line)
Qu’Olizane ou Volopress sortent des topos de ski de rando très bien, j’en ai acheté un certain nombre.
Mais que penserait-on si l’un des deux sortaient un nouveau livre dont les topos seraient ceux de C2C ?
Je ne sais pas trop comment prend la mayonnaise Wympr mais moi ça me couperai l’envie de passer du temps à contribuer sur C2C.
Je ne me suis jamais penché sur le problème des licences mais j’aurai préféré (est-ce possible je ne sais pas) que le contenu créé par les C2Cistes ne puisse pas être exploité commercialement, même avec la mention de le source, c’est une question de principe.
Le problème de C2C est moins d’attirer de visiteur que de faire en sorte que les visiteurs deviennent contributeurs.
Perso je me tape totalement que le topo ou la sortie que j’ai crée soit vue par x… visiteurs.
Ce qui compte c’est que ma contribution puisse être utile aux autres et que par addition je puisse profiter des contributions des autres.
Après, j’accepte de payer pour Strava dont le contenu est aussi créé par les clients… mais c’est différent, contribuer sur Strava ne demande aucun effort ( et au contraire peut apporter en terme de satisfaction de son égo 
)
Rien à voir avec le boulot que représente la création d’un topo voire d’une sortie sur C2C ou Skitour
Cela a déjà été fait pour wikipédia, ce qui avait fait un petit scandal à l’époque [je ne retrouve pas le lien, parce qu’en cherchant «livre + wikipedia» sur internet on a plein de résultat pas très pertinent]. Depuis, la wikimédia fondation propose de le faire elle-même.
Ben c’est pourtant l’une des choses qui est le plus mis en avant de C2C … son ouverture ! Rien de nouveau depuis des décennies. C’est aussi la plus grande facilité pour ce qui est du collaboratif.
Encore une fois, ils ne pompent pas, ils utilisent. Ce n’est absolument pas borderline juridiquement, c’est totalement permis par la licence.
Maintenant, si ils mettent des ronds, il faut surtout que ce soit intéressant par rapport à la « version gratuite et libre » pour que ce soit rentable.
Ah Strava… bel exemple de fonctionnement à l’américaine… Je fais tout gratuit le temps que mes clients deviennent accro à mon service, puis je passe de plus en plus de mes services payants maintenant qu’e mes clients sont bien captif et que j’ai réussi à éviter que la concurrence ne se développe. J’en suis justement sorti au moment où ils ont passé beaucoup de choses en payant, parce qu’au final, ce qui m’intéressait (suivi de mes perfs) je l’ai trouvé ailleurs sans la partie qui ne m’intéressait pas (la comparaison avec les autres).
blablacar c’est tout pareil, et c’est pas américain…
[HS on]
Les alternatives existent pourtant, comme par exemple :
Mais le cercle vicieux (peu connu => peu d’annonces en ligne => peu de passagers potentiels qui trouvent des trajets => peu de trajets mis en ligne car personne ne contacte via ce site => peu connu) est très difficile à inverser.
[HS off]
1/ Ça ne me dérange pas vraiment qu’une appli comme Whympr existe. Mais ça me paraitrait normal qu’une part des bénéfices soit injecté dans l’assoc.
2/ Blablacar avant le système de paiement en ligne, c’était un conducteur sur 2 qui te mettait un lapin…
Le fonctionnement à l’américaine n’est pas réservé aux américains ! Malheureusement
Tu me fais rire avec ta vision (à moins que je l’ai comprise de travers) d’un monde bénévole fermé vs un monde commercial ouvert.
Sachant que le créateur de Wympr vient de Apple (un modèle d’ouverture !), ça ne manque pas de sel…
L’impression d’« ouverture » vient surtout du fait que beaucoup d’argent est consacré à la promo tous azimuts alors que C2C fonctionne surtout par le bouche à oreille.
Après chacun voit les choses à sa façon. je baigne dans le capitalisme à titre professionnel et je n’ai aucun problème à payer des services y compris pour mes loisirs (guides, hébergement, etc…)
Mais à partir du moment où je m’investit bénévolement dans une structure; les choses doivent être claires et ne pas mélanger business et bénévolat.
Si demain mon club se transformait en structure semi-commerciale au bénéfice de pros de la montagne j’arrêterais immédiatement d’y investir tout le temps que j’y consacre ( pas de danger que ça arrive heureusement…!) Et ce, même si ça résoudrait bien des problèmes et satisferait probablement une partie des membres. C’est une question d’esprit et de principe.
supprimé
Ne va pas plus loin que le code de la propriété intellectuelle en France … Le droit moral est inaliénable et donc rend impossible la cession de la totalité de ses droits à la propriété intellectuelle au domaine public.
Effectivement et je pense que c’est bien ce qui fait tout l’intérêt de la situation.
Pour être plus clair pour @bens et d’autres, si tu contribues à ce jour sur les topos, en créant ou modifiant l’oeuvre collaborative aujourd’hui sous licence CC-BY-SA, tout ce que tu as fait restera libre et sous licence.
Maintenant on prend l’idée inverse. Le contributeur donne sa contribution à un responsable de publication qui détient l’ensemble de la propriété intellectuelle sur son site (je fais simple). On se rapproche d’une œuvre collective, mal documentée dans le CPI mais néanmoins si le responsable de la publication décide de rendre payant l’accès à son site il sera difficile de récupéré sa part et l’utiliser ailleurs reviendrait à du plagiat.
Pour les parallèles avec les clubs, on va rester dans la montagne, mais de nombreuses formations des clubs de montagne sont faites avec les guides. Ca n’empêche pas aux bénévoles d’être présents… il n’y a pas vraiment de crise du bénévolat dans le cadre des activités de montagne.
Et la généralisation de l’appel aux pros dans certains clubs par manque d’encadrant formés a généralement plutôt poussé à ce que des personnes se motivent à passer leur formations d’encadrant et d’initiateur pour faire baisser les coûts des sorties.