Personellement, ça ne me choque pas de voir que l’on dépasse le A5, enfin que l’echelle des cotations soit ouverte vers le haut, car on pourra toujours faire pire. Meme si une chute est mortelle en A5, les points peuvent toujours etre pire tant qu’ils n’ont pas pété (apres, c’est trop tard!), et les mouvements toujours plus affreux.
De plus, A5, je crois que le relais tient. C’est quand meme étonnant que les cotations d’artif ne soient liées que au risque, ou presque.
Si quelqu’un avait un peu d’experiences, ou des anecdotes en artif, qu’il nous les fasse partager!!
sans doute moins, mais remonter sur une corde peut solliciter pas mal les points si on n’y prend pas garde, surtout avec des bloqueurs automatiques (phases d’accélération et de décélération brusques)
Stage d’artif dans le verdon…et terrible épidémie de gastro. Jusque là tout va bien sauf que le leader, dans une longueur dur, sur les étriers bien précaires en fut frappé soudainement et l’expression « se fiare dessus » pris alors tout son sens…
Il ne faut pas oublier quand même que du A5, ça vient aussi de la complexité de la pose des points et non pas seulement de la hauteur de la chute éventuelle. Je m’explique plus clairement : une longueur entièrement sur crochet précaire peut donner une chute potentielle de A5, alors que la progression est facile à lire et à faire.
Dans l’échelle de la cotation en artif, cette notion de difficulté technique a peu à peu disparu à l’unique faveur de la hauteur de chute potentielle comme étalonnage de la difficulté.
Ceux qui ont fait de l’artif en Espagne comprendront mieux ce que je veux dire. Par exemple, la première longueur de Deseos de Placer côte A5 puis A3+. En effet, pour les ouvreurs, la difficulté technique des 15 premiers m justifie cette cotation, la suite n’est que A3+. Pourtant, si on déboutonne en haut, hé bien, ont fini aussi en bas.
Attention, je ne dis pas que je suis d’accord avec cette manière de côter (en fait, si :D), mais simplement qu’elle peut expliquer la proposition d’une cotation supérieure jamais égalée (un peu comme si en libre la voie maximum qui existait était un 9b+ de 15 m et que quelqu’un avait ouvert 5m de plus dans la même voie et avec des pas toujours aussi durs, et qu’il proposait alors 9c).
Dommage que l’interview ne soit pas claire sur ce point.
Avant de s’emballer sur le A6+, il est préférable de consulter les liens de Pierre.
[quote=« Pierre, id: 915429, post:38, topic:90649 »]Sans vouloir remettre en cause la cotation, si j’ai bien compris l’article, la cotation A6+ est proposée en se basant sur « Intifada » ouverte par Beyer comme référence pour le A6. Cependant, il est interessant de lire cet article en anglais sur une répétition de cette voie
[quote=« TotoXe, id: 915173, post:23, topic:90649 »]- En un A6 si te caes… vas al suelo y no sobrevives… ¿y en un A6+? Porque más abajo del suelo no te puedes caer…
je lis mais je voudrais etre sur de bien comprendre les reponses.[/quote]
Mais plus rigolo que traduire les réponses est traduire les questions. Elles sont pas mal
Merde! Ce n’est pas de ma faute si la clique n’aime pas l’artif extrême! à moi me passionne… et les Towers m’enchantent.
[…] si elle est venue est parce qu’elle rêvait chaque nuit avec une ligne comme celle-là. Seuls dans l’immensité du Titan… aaaaaaah… chut, chut, que je deviens romantique…
Oui, oui, elle le sait. C’est la mienne qui ne sait pas.
[…] Le mieux est que là haut ça ne sent pas l’essence.
[…] tant que je me sens bien ça avut le coup.
La realité est mouette, hahaha, je déconne, bordel! que si elle me parle? elle n’arrête pas de me dire que l’année prochaine s’en va faire le Chemin de Saint Jaques, seule et à vélo. je ne comprends pas pourquoi. Je ne l’ai pas traitée si mal! Chaque jour je lui donnait une tonifiant douche de boue.
Mieux que t’appelles les Rangers, hahaha. Je ne veux pas y penser. Dans la ligne de rappels par laquelle on est descendu un tas d’ancrages se sont arrachés. J’ai uns collection à la maison très intéressante
Mieux que au parking de The Towers, puisque là tu dois payer et sur le portaledge non (tu sais que on est des catalans, les sous sont les sous, hahaha)
donc pour toi, remonter sur corde en dessous du relais, et plomber au dessus, c’est la même chose? :rolleyes:[/quote]
J’avais tendu un piège à C2Cpiste : je me doutais bien que quelqu’un allait faire le malin en disant que la chutte au dessus du relais peut etre jusqu’au facteur 2 alors que remonter sur la corde, c’est en statique etc etc.
si les points et le relais ne tiennent pas une chutte, au point de mettre des cotations pareilles, je ne serai pas rassuré de remonter sur une stat pendant du relais même si ca tire bcp moins sur le relais qu’une chutte.
c’est qd meme marrant que personne n’ait encore repéré que sa copine est vaché directement sur un piton…
Si quelqu’un avait un peu d’experiences, ou des anecdotes en artif, qu’il nous les fasse partager!!
déboutonnage de 5 points (friends, coinceurs, crochets) en A3+ y a 3 ans, lorsque un reste de plomb pitonné de 2 millimètres et ficellé à pété… arrêt de la chute à 2m du sol sur un bon piton…
[quote=« tieum_bsk, id: 915994, post:53, topic:90649 »]une chute de combien de metres?
tes friends et coinceurs ont laché aussi ? comment est-ce possible ?[/quote]
Tout simplement parce que les friends étaient posés pour soutenir le passage, pas arrêter la chute. Juste 3 cames qui tenaient le plus souvent, ou alors fissure évasée et les friends qui tenaient lorsqu’ils étaient en charge pendant le passage et non plus après, …
C’est pourquoi il ne faut pas trop bouger brusquement en artif à partir de l’A2
