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Vivre en grimpant
Posté en tant qu’invité par Lemming:
En résumé : tu aimes glander. Il faut donc trouver un papa riche, une copine riche, ou du taf permettant de gagner suffisament de tunes en 6 mois sans te faire de nœud au cerveau. Instit/Prof est probablement un bon plan une fois que tu es dans la bonne région.
Je vois mes pôtes cuisiniers ils font ce qu’ils veulent de leur vie 1 mois ici, 6 là…
Problème: les horaires.
A moins d’aller dans la restauration collective (pas de service le soir donc ta journée fini vers 14/15H) mais du coup tu te sédentarises (mais en scolaire tu as les vacances…).
Le « droit d’entrée » doit être une formation de 2 ans type CAP cuisinier.
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Posté en tant qu’invité par Lemming:
Alexandre, c’est pas bien joli d’extraire des mots et leur faire dire ce que tu as envie.
Posté en tant qu’invité par Lemming:
Alexandre bis, si tu souhaites lancer un n-ème post sur les profs, n’hésite pas à aller au bistrot.
Posté en tant qu’invité par Alors:
Bah !
Epouse une riche héritière, et fais toi entretenir ; « la grimpe, la montagne, c’est pour entretenir mon corps d’athlète, tu sais,celui que tu aimes tant »
pour sa défense je comprends la même chose que lui
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Posté en tant qu’invité par Lemming:
Il faut donc ouvrir un n-ème sujet de société au bistrot.
bon merci a tous pour vos post, ca fait plaisir de recevoir des avis autres que mes parents mes potes et les conseillers d’orientation, voila en gros ce que j’ai retenus de tout ce que vous m’avez dit : faire des études c’est bien, peut être pas 10 ans mais 3 ans de fac ca peut bien passer, surtout qu’il y a surement moyen de pas mal grimper sur Grenoble, que passer le BE ca peut être bien cool ( ceux qui pense que c’est chiant de se coltiner des gosses c’est tant pis pour eux ) j’ai déjà une formation d’initiateur SAE et être avec les gosses ca me fait bien tripper, c’est peut être que le début et je vais surement m’en lasser mais bon le risque est a prendre. Et pis dans mes 3 années de licence pour quoi pas partir 1 an en erasmus me la couler douce en apprenant la langue, a la fin de mes études eh bein… je verrais bien, comme beaucoup d’entre vous l’on dit partir une année sabbatique ou faire des petits jobs, on verra j’en suis pas encore là. Alexandre ton avis est intéressant mais a mon gout trop pessimiste, tu as peut être eu un parcours que tu regrette aujourd’hui mais bon est-ce une erreur de vouloir profiter de la vie pendant qu’il en est encore temps, les études j’ai connais qui ont 40 ans et qui les reprennent, c’est dur soit mais il on fait ce qu’ils voulaient tout ce temps là, ceux qui me disent que l’argent c’est la liberté, c’est trop une voie pessimiste aussi, c’est peut être très bête et naïf mais le film « Into the Wild » m’a largement inspiré, certes en France aujourd’hui si ta pas de tunes tu fais rien mais si la France c’est la vie alors tu te goure, en Mongolie, en Afrique, en Pentagonie ils en rien a faire du fric, là je m’emporte un peu parce que grimper pied nus je laisse ca a Patrick (edlinger) mais voila si tu concentre ta vie sur le pognon, que tu accumule les biens matériels tu devient dépendant de la société dans laquelle tu vis. ( la je m’emporte un peu ) .
ceux qui disent que vivre de sa passion c’est individualiste je les emmerdes, parce que avoir un passion c’est a mon avis ce qui fait de nous ce qu’on est, ceux qui n’ont pas de passion auxquelles se rattacher en chie plus dans la vie que les autres et pis tout ces connard qui vont pas voter et qui se trimballe tout seul dans leur 4*4 de merde tu crois qui sont pas individualistes, ceux qui veulent équiper toutes les falaises et qui dénichent des oiseaux alors que des falaises et des voies en France ( c’est pas ca qui manque ( je respecte les equipeurs en général mais la frénésie de certain a vouloir tout équiper est a vomir ).
ou plus simplement s’exprimer de tel sorte que ses propos ne soient pas ambigus ?
Posté en tant qu’invité par Lemming:
En cas de maladie, tu devrais aller te soigner en Mongolie, en Afrique etc.
Idem pour l’assurance chômage, ta « retraite », l’éducation etc.
Le système français n’est peut être pas parfaits. Mais, n’hésite pas à voyager et à comparer.
Juste pour info : la plupart de mes amis US n’étaient pas couvert par leurs assurances maladies en cas de pépins d’escalade. Mais, tu es libre d’essayer de trouver un pays te fournissant le gite, couvert, assurance maladie, retraite, éducation sans aucune contribution de ta part au système.
Posté en tant qu’invité par Lemming:
[quote=« ptetbenquoui, id: 1126634, post:52, topic:107510 »]
ou plus simplement s’exprimer de tel sorte que ses propos ne soient pas ambigus ?[/quote]
Il faudrait demander au Cambon, Fiaschi, Mussatto (trop tard pour Chapoutot)
Réveille-toi
Posté en tant qu’invité par vivant:
[quote=« teamrando, id: 1126676, post:55, topic:107510 »]
Réveille-toi[/quote]
Réveille toi vite !
C’est à la limite de la condescendance, voire du racisme ce que tu écris, c’est en tout cas très méprisant.
Alors oui quand toi tu vas aller en Afrique avec ton RMI ou tes allocations chômage, tu te diras, « putain l’argent ça sert à rien ici ».
Sauf qu’en Mongolie, ou en Afrique, des gens meurent de faim parce qu’ils ont pas de pognon justement… ou alors, s’ils ne rentrent pas dans « un système » que tu fantasmes à mon avis, ils triment toute la journée pour une maigre pitance le soir, et surtout la passion, ils y pensent même pas tu vois !
Les loisirs c’est un truc de petit bourgeois individualiste, que tu le veuilles ou non, c’est pas la liberté, loin de là, certains diraient même que c’est de l’aliénation…
Je m’en fous un peu… ce n’est pas eux qui postent sur C2C en parlant de « vivre de sa passion »
Et ce n’est pas parce qu’ils sont individualistes, qu’il faut te dire la même chose. Passons, reste que ton idéal de « liberté » n’existe pas. T’as juste pas envie de devenir un adulte, d’avoir à bosser et te mettre un peu la pression. Sauf que, comme dit plus haut, ça ne marchera que le temps que tes parents veuillent bien te financer… ou alors tu te trouves une vieille riche à la Bétancourt, ça peut rapporter à termes…
Posté en tant qu’invité par Lemming:
Sauf qu’il faut assurer un minimum avec une riche à la Bétancourt et pas seulement au lit. Ce serait étonnant qu’une nana pété de tunes soit intéressé par un grimpeur maniaco-dépressive de la réglette. :lol: :lol:
Posté en tant qu’invité par pinochio:
Ton sujet est intéressant et c’est pour ça qu’il y a tant de réponses sur ce forum : ta question, celle de concilier passion et travail, n’est pas nouvelle. C’est une question que beaucoup de monde se pose, à 17 ans bien sûr, mais aussi plus tard, quand la passion évolue et la vie aussi. Un boulot, mais aussi une copine et peut être plus tard des enfants… tout ça influence ta façon de voir les choses et de vivre ta passion de la montagne. Des fois c’est pas facile, mais au fond c’est extrêmement enrichissant… c’est en quelque sorte « la montagne intérieure » chère à Lionel Daudet.
Maintenant, dis-toi bien chose, ta liberté que tu crois complète, pure, ne devant rien a personne est un trompe l’oeil…je pense que c’est ce que les gens veulent te dire… Que tu le veuilles ou non… ta liberté totale se déroule avec un énorme filet de sécurité sous toi, invisible parce que peut être que tu n’as encore pas été confronté à certaines situations (je n’en sais rien). Ce filet, c’est la société !
c’est grâce à elle que tu peux aller au lycée, que tu as du chauffage et de la bouffe chaque jour, que tu peux penser a autre chose qu’à savoir comment tu vas faire pour survivre en espérant ne pas tomber malade, que pour aller grimper tu peux utiliser des routes que tu crois naturellement sures alors qu’en fait des tas de gens ont bossé et bossent chaque jour pour sécuriser les blocs qui sont au-dessus de ton nez…
Peut être as-tu eu ou connais-tu quelqu’un qui as été hélitreuillé en montagne ? alors, voilà un retour choc dans le filet de sécurité : la réalité, c’est qu’au moment ou tu aurais pu mourir, y’a une machine qui est venu te chercher, avec des homes a bord qui t’ont tendu la main, des gens à l’hosto qui ont TOUT fait pour te sauver… sans même te demander qui tu étais… qui t’ont donné un lit, des medocs, peut être de la rééducation… bref qui t’ont remis sur les rails sans te juger.
Et si un jour, tu as des enfants, ce que j’espère pour toi, tu verras que ce que la société fait pour toi en assurant que ta femme puisse vivre autre chose qu’une roulette russe avec une chance sur cinq d’y rester et que tout y est mis en place pour accueillir « ton » petiot en lui donnant toutes ses chances…
C’est un peu « gnan-gnan » mais c’est la réalité… la société que tu juges à l’emporte pièce t’a donné et te donne un beau filet de sécurité… Donc le parrallèle avec la mongolie ou autre pays de ce genre est très maladroit. je ne connais pas ces pays mais je ne pense pas me tromper qu’en disant que si tu leur parles de passion et de vie reellement vécue, ils vont avoir une autre vision que la tienne… dire que le fric ,c’est de la merde : c’est plus facile à dire en france qu’en mongolie à mon humble avis…
Après bien sûr que la société à de gros travers, qui ont tendance d’ailleurs à s’accentuer. Sur ce forum, bien des gens sont de ton avis sur la surconsommation, sur les valeurs futiles donnée aux bien matériels… Mais il ne faut pas tout mélanger et pas tout rejeter en bloc.
alors la question essentielle : comment vivre sa passion a fond ?
la première chose : ne pas tomber dans le piège du grimpeur maniaco-fou… la grimpe c’est génial… mais il faut considérer qu’un jour passé en montagne est un cadeau et non qu’un jour sans montagne est un poison (c’est ce que veut te dire alexandre). Beaucoup de gens sont comme ça (j’en ai fait partie et en fait partie encore des fois… la passion est quelques chose d’exclusif, c’est magnifique mais parfois dangereux)
Un conseil ? fais des études, tu va pouvoir faire plus de montagne que tu ne peux l’imaginer…regarde donc le nombre de guide qui sont ingénieurs ou qui ont au moins fait des études. Y’a pas de mystère, c’est un super moyen pour devenir guide ou au moins un bon alpiniste. En étant étudiant, tu vas vivre de supers années (avec les fetes, les filles…), faire un max de montagne, préparer ta liste de courses pour le guide ou le BE, et a la fin, au bout de 4, 5 ans, t’aura plus qu’à passer le BE si ça te botte, mais si ça te gonfle, t’auras autre chose vers quoi te retourner…
Mais en gardant toujours à l’esprit que de faire la montagne n’est pas une manière de faire un pied de nez à la société, mais plutôt de profiter de ce qu’elle peut nous offrir de meilleur, la liberté de s’évader du quotidien en vivant des moments magnifiques !!
Bonne route !
et vive le pof…
Posté en tant qu’invité par Conseiller orientation:
[quote=« pinochio, id: 1126881, post:58, topic:107510 »]T
alors la question essentielle : comment vivre sa passion a fond ?
la première chose : ne pas tomber dans le piège du grimpeur maniaco-fou… la grimpe c’est génial… mais il faut considérer qu’un jour passé en montagne est un cadeau et non qu’un jour sans montagne est un poison (c’est ce que veut te dire alexandre). Beaucoup de gens sont comme ça (j’en ai fait partie et en fait partie encore des fois… la passion est quelques chose d’exclusif, c’est magnifique mais parfois dangereux)
Un conseil ? fais des études, tu va pouvoir faire plus de montagne que tu ne peux l’imaginer…regarde donc le nombre de guide qui sont ingénieurs ou qui ont au moins fait des études. Y’a pas de mystère, c’est un super moyen pour devenir guide ou au moins un bon alpiniste. En étant étudiant, tu vas vivre de supers années (avec les fetes, les filles…), faire un max de montagne, préparer ta liste de courses pour le guide ou le BE, et a la fin, au bout de 4, 5 ans, t’aura plus qu’à passer le BE si ça te botte, mais si ça te gonfle, t’auras autre chose vers quoi te retourner…
Mais en gardant toujours à l’esprit que de faire la montagne n’est pas une manière de faire un pied de nez à la société, mais plutôt de profiter de ce qu’elle peut nous offrir de meilleur, la liberté de s’évader du quotidien en vivant des moments magnifiques !!
Bonne route !
et vive le pof…[/quote]
Tout pareil : fais des études : étudiant, c’est la belle vie. Tu ne grimperas sans doute jamais autant pour ton plaisir qu’en étant étudiant. je dis pour ton plaisir. Les PRO grimpent plus, mais le plaisir n’est pas le même. Tu auras une vie sociale riche, plein de temps libre, les soirées, les potes, les filles. Fais des études…longues !
Passer sa vie à grimper en se mettant hors de la société, c’est à mon sens une fuite qui à moyen terme n’apporte rien de bon, solitude et pas de vie de famille. A 17 ans on s’en fout un peu, mais pas à 35 ans. Passer le plus de temps possible à grimper en restant dans la société, il faut soit devenir BE ou guide, mais le plaisir de la grimpe n’est plus le même, soit avoir un métier qui paye assez et puisse te laisser du temps libre.
Devenir professionnel de la grimpe : Pour être heureux dans ces métiers, il faut vraiment goûter le plaisir de transmettre des choses, de partager des émotions. C’est différent du plaisir de grimper. Quand tu fais 15 Mont Blanc dans la saison, ou bien 20 journées d’école d’escalade, si tu y prends du plaisir, ce sera dans l’échange avec les clients.
Avoir un métier qui paye bien (ou assez) et laisse du temps libre : le plus simple est de pousser tes études, et de ne pas te faire enfermer dans ta vie professionnelle dans des préjugés. Actuellement, je prends 70 jours de congés par an, et un congés de quelques mois tous les 7 ans environ, lorsque j’en ressens le besoin. C’est un choix personnel, que je suis seul à assumer dans ma boite, mais qui me convient très bien. Lorsque j’en parle autour de moi, dans la vie professionnelle, cela parait irréaliste, impossible, etc. Mais en fait cela se passe très bien. je crois que ce sont juste les préjugés et l’image que nous nous faisons du travail qui font que peu de gens prennent des temps partiels pour avoir du temps pour eux. Si tu résistes à cela, tu peux concilier boulot et loisir et/ou vie familliale.
La dernière solution, c’est, sans pousser les études, te choisir un métier de « niche », ou saisonnier, ou bien où tu auras du boulot mais où tu gères toi même ton temps. Par exemple dans le domaine de l’artisanat, sur les chantiers, plombier, etc.
Les choix seront sans doute difficiles à faire, mais fais attention à ne pas te couper du monde à cause de ta passion, tout en te ménageant une vie qui te permette aussi d’assouvir ta passion.
Enfin, je rejoins les discussions concernant les instits, et en connaissance de cause, puisque ma femme, après 10 années dans le privé, a repris des études pour le devenir. C’est un métier difficile, épanouissant, mais qu’il faut faire par envie et non pour la planque. Notre expérience est que 10 ans en tant qu’instit marquent bien plus que 10 ans dans le privé, dans tous les sens du terme. Après, c’est vrai aussi que, pour le moment (pas sur que cela dure), tu peux disposer des mi temps annualisés et partir 7 mois en vacances sur une année. On en a profité quelques fois, et c’est bien agréable. Par contre, le mi temps classique, c’est difficile : il faut t’entendre avec ton collègue qui gère l’autre partie du mi temps, et c’est souvent la loterie, et avec une vie de famille et des enfants, les quelques heures disponibles chaque jour sont souvent bien insuffisantes pour partir grimper.
Posté en tant qu’invité par arm131:
[quote=« pinochio, id: 1126881, post:58, topic:107510 »]Ton sujet est intéressant et c’est pour ça qu’il y a tant de réponses sur ce forum : ta question, celle de concilier passion et travail, n’est pas nouvelle. C’est une question que beaucoup de monde se pose, à 17 ans bien sûr, mais aussi plus tard, quand la passion évolue et la vie aussi. Un boulot, mais aussi une copine et peut être plus tard des enfants… tout ça influence ta façon de voir les choses et de vivre ta passion de la montagne. Des fois c’est pas facile, mais au fond c’est extrêmement enrichissant… c’est en quelque sorte « la montagne intérieure » chère à Lionel Daudet.
Maintenant, dis-toi bien chose, ta liberté que tu crois complète, pure, ne devant rien a personne est un trompe l’oeil…je pense que c’est ce que les gens veulent te dire… Que tu le veuilles ou non… ta liberté totale se déroule avec un énorme filet de sécurité sous toi, invisible parce que peut être que tu n’as encore pas été confronté à certaines situations (je n’en sais rien). Ce filet, c’est la société !
c’est grâce à elle que tu peux aller au lycée, que tu as du chauffage et de la bouffe chaque jour, que tu peux penser a autre chose qu’à savoir comment tu vas faire pour survivre en espérant ne pas tomber malade, que pour aller grimper tu peux utiliser des routes que tu crois naturellement sures alors qu’en fait des tas de gens ont bossé et bossent chaque jour pour sécuriser les blocs qui sont au-dessus de ton nez…
Peut être as-tu eu ou connais-tu quelqu’un qui as été hélitreuillé en montagne ? alors, voilà un retour choc dans le filet de sécurité : la réalité, c’est qu’au moment ou tu aurais pu mourir, y’a une machine qui est venu te chercher, avec des homes a bord qui t’ont tendu la main, des gens à l’hosto qui ont TOUT fait pour te sauver… sans même te demander qui tu étais… qui t’ont donné un lit, des medocs, peut être de la rééducation… bref qui t’ont remis sur les rails sans te juger.
Et si un jour, tu as des enfants, ce que j’espère pour toi, tu verras que ce que la société fait pour toi en assurant que ta femme puisse vivre autre chose qu’une roulette russe avec une chance sur cinq d’y rester et que tout y est mis en place pour accueillir « ton » petiot en lui donnant toutes ses chances…
C’est un peu « gnan-gnan » mais c’est la réalité… la société que tu juges à l’emporte pièce t’a donné et te donne un beau filet de sécurité… Donc le parrallèle avec la mongolie ou autre pays de ce genre est très maladroit. je ne connais pas ces pays mais je ne pense pas me tromper qu’en disant que si tu leur parles de passion et de vie reellement vécue, ils vont avoir une autre vision que la tienne… dire que le fric ,c’est de la merde : c’est plus facile à dire en france qu’en mongolie à mon humble avis…
Après bien sûr que la société à de gros travers, qui ont tendance d’ailleurs à s’accentuer. Sur ce forum, bien des gens sont de ton avis sur la surconsommation, sur les valeurs futiles donnée aux bien matériels… Mais il ne faut pas tout mélanger et pas tout rejeter en bloc.
alors la question essentielle : comment vivre sa passion a fond ?
la première chose : ne pas tomber dans le piège du grimpeur maniaco-fou… la grimpe c’est génial… mais il faut considérer qu’un jour passé en montagne est un cadeau et non qu’un jour sans montagne est un poison (c’est ce que veut te dire alexandre). Beaucoup de gens sont comme ça (j’en ai fait partie et en fait partie encore des fois… la passion est quelques chose d’exclusif, c’est magnifique mais parfois dangereux)
Un conseil ? fais des études, tu va pouvoir faire plus de montagne que tu ne peux l’imaginer…regarde donc le nombre de guide qui sont ingénieurs ou qui ont au moins fait des études. Y’a pas de mystère, c’est un super moyen pour devenir guide ou au moins un bon alpiniste. En étant étudiant, tu vas vivre de supers années (avec les fetes, les filles…), faire un max de montagne, préparer ta liste de courses pour le guide ou le BE, et a la fin, au bout de 4, 5 ans, t’aura plus qu’à passer le BE si ça te botte, mais si ça te gonfle, t’auras autre chose vers quoi te retourner…
Mais en gardant toujours à l’esprit que de faire la montagne n’est pas une manière de faire un pied de nez à la société, mais plutôt de profiter de ce qu’elle peut nous offrir de meilleur, la liberté de s’évader du quotidien en vivant des moments magnifiques !!
Bonne route !
et vive le pof…[/quote]
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pas mieux.
ça fait plaisir à lire et à entendre