Vers une possible interdiction de Seynes (Gard)

On va bientôt apprendre que Lourmarin est autorisé (et que Florence Pinet ne grimpe que dans le 7). :smiley:

Merci de cette précision.

Toutefois la rumeur est au moins alimentée par le maire de Seynes lui-même dans le dernier bulletin Alès Agglo de février 2013, page 31. A ce stade, on ne peut pas parler de rumeur, il s’agit bien d’une information, qui correspond d’ailleurs toujours au titre de ce post (la première phrase de l’article du maire de Seynes est on ne peut plus claire) :

Cette rumeur information sur c2c s’appuie sur un article de laTribune Libre de Bleau dans lequel la présidente du CD FFME du Gard, Françoise Rault-Doumax, est d’ailleurs citée :

[quote]Bref, en septembre dernier, nous avions été nombreux à relayer l’appel d’Hervé Grimal, Maire de Seynes. Ainsi, on pouvait lire dans un article de nos amis d’EscaladeMag, qu’à l’issue d’une récente réunion avec le Conseil Général, la la FFME, l’ONF et le maire de Brouzet-les-Alès, Hervé Grimal avait demandé la réalisation d’une étude sur l’impact de la pratique de l’escalade sur la faune et la flore et de trouver une solution pour réglementer les voies qu’il juge suffisantes.

Quant à la Présidente du CD FFME du Gard, Françoise Rault-Doumax, elle disait approuver l’arrêté municipal de septembre et attendre beaucoup du projet de convention avec l’ONF et le Conseil Général.[/quote]

Par contre, une rumeur non contrôlable postée par l’homme-qu’a-vu-l’homme-qu’a-vu-l’ours, sans production de l’arrêté mentionné, ne fait qu’alimenter la confusion :

Bref, tout n’est pas encore joué/perdu
Il suffit juste que les grimpeurs soient responsables :confused:

certes … mais au vu de C2C et des réactions de qq uns (même si ils sont minoritaires) dès qu’on parle de respect des interdictions ou de camping sauvage … c’est pas gagné!

Une bonne chose, j’attends de voir ce que cela donnera. D’ailleurs dfuioùh, peux tu nous dire où tu as eu cette info?
En tous cas je confirme qu’a la différence du site des Concluses, il n’y a pas d’arrêté préfectoral de protection de biotope sur le site de seynes.

J’espère également que les grimpeurs vont enfin prendre conscience qu’ils sont responsables de leurs malheur…
Quelqu’un sait s’il y a de la communication la dessus de la part de la FFME ou autre?

Posté en tant qu’invité par La TL²B:

Bonjour,

Nous avons essayé de contacter le Maire pour en savoir plus mais c’est sans réponse à ce jour.
Par ailleurs, vous pourrez lire un dossier complet sur le sujet des interdictions en SNE dans un prochain numéro de Grimper.
Au passage, nous poussons un nouveau coup de g :mad: concernant ces très forts et très jeunes grimpeurs qui, on va dire que c’est un manque de maturité, privilégient la croix au bien être de la communauté. Sans faire de chasse aux :wink: sorcières, Florence a fait l’appologie de la grimpe à Lourmarin sur son blog et celui de ses sponsors ! Nous ne la félicitons pas ! C’est à lire ici : http://latribunelibredebleau.blogspot.com/2013/03/billet-dhumeur-mauvaise-et-cartons.html

Suite à un échange avec un autre rédacteur, nous précisons qu’il faut parfois grimper caché pour être tranquille ce qui justifie l’existence des spots secrets mais jamais sur des sites interdits ! Considérer les Concluses ou Lourmarin comme des spots secrets, c’est de l’hypocrisie totale. C’est interdit, un point c’est tout (et nous sommes totalement d’accord avec Bruno sur ce sujet).

Lourmarin est sous le coup d’un APB depuis 1990 (voir l’article cité plus haut) ! Non loin de là, Buoux avait été interdit avant d’être très partiellement réouvert suite aux efforts du Cosiroc et de la FFM. Privés de la face Ouest, les plus grands grimpeurs des années 80 à 90 ont régulièrement bravé l’interdit pour faire des croix et il aura fallu beaucoup de patience et de négociations à Pierre Duret pour obtenir la réouverture de ce secteur en 2010. Cette autorisation reste très fragile. Si les grimpeurs et grimpeuses ne comprennent pas les règles de circulation routière et de stationnement, (notamment) cette falaise risque d’être à nouveau interdite !

Pour revenir à Seynes, nous demandons aux locaux de surveiller les panneaux d’affichage municipaux où l’arrêté devra être affiché s’il est pris. Ensuite, suivant sa rédaction, il conviendra peut être de conduire une action en justice pour le faire casser. ce fut le cas à Rougon et à Courmes pour ne citer que ces deux affaires. Si les écolos obtiennent un APB, cela sera beaucoup plus difficile !

Bref, il est grand temps que les grimpeurs changent de comportement, s’organisent voir face la police entre eux comme les black shorts en surf !

+1

Les blacks shorts comme modèles de préservation du milieu !! Je suis pas sûr d’avoir envie de me faire casser la gueule parce que je grimpe sur une falaise sans être adoubés par les dieux locaux …

Bonne conclusion :

Je ne connais pas les black shorts et certaines attitudes des locaux pour préserver « leurs vagues sur leurs spots » ne sont à mon avis pas forcément un modèle d’intelligence. Mais le milieu de la grimpe doit se responsabiliser d’avantage, c’est évident ou gare au retour de boomerang de la liberté chérie. Les libres penseurs de l’escalade sur spot secrets ou interdits n’imaginent pas ( ou font mine de ne pas imaginer) la difficulté pour trouver des compromis , des arrangements, des ententes, des engagements à tenir et surtout, à faire respecter par une communauté fluide, insaisissable individualiste à outrance, pour arriver à la réouverture d’un site en litige ou fermé. Et que c’est quand même nettement plus facile quand ce travail est fait en amont.
Faire des croix à tout prix et risquer d’aposer une croix définitive sur plein de sites en milieu naturel…

Je re-hors-sujette, mais tu es certain de ton coup ?
L’escalade a Croumes est toujours interdite (la falaise sous le village), le site a été mi dans la balance pour préserver le reste des Gorges du Loup. C’est l’arrêté du canyon qui à été cassé.

Pour Rougon, il me semble que l’arrêté cassé un premier temps, puis re-déposé ensuite pour d’autres motifs, mais je ne le jurerai pas.

L’idée ne serait pas plutôt que certains endroits fragiles se prêteraient mal a une fréquentation « massive », mais s’accommodent bien d’un petit groupe de personnes respectueuse du lieu.

PS : c’est quoi une SNE ? Dans la bouche d’un grimpeur c’est a mes oreilles l’égal d’un juron !

Posté en tant qu’invité par gamin de 40 ans:

[quote=« La TL²B, id: 1489483, post:106, topic:130658 »]Bonjour,
très jeunes grimpeurs[/quote]

Hey pépé, faut pas éxagérer, tous les grimpeurs ne sont pas à la retraite à grimper avec un collant rose.

.

Zorg !! INTERDIT … par un texte de loi … tu piges! C’est comme en ville « sens interdit » … tu y roules pas un peu, juste pour aller te garer ou parce-que tu es du quartier!
On te demande pas de juger si cette interdiction est justifiée (justifiable), elle est là et quiconque veut grimper doit attendre qu’elle soit modifiée. Il peut d’ailleurs si c’est un local, monter un dossier et se charger de le pousser en préfecture! Ca serait moins débile que de proclamer « restez discret les gars », « grimpez cachés », c’est cette mentalité de marginal qui donne une image négative de notre pratique.
Mais bon je pense pas que tu vas comprendre … rien que le fait que tu écrives cela sur un forum, montre que tu es dans la catégorie incurable. La seule bonne chose serait que le CD FFME du coin entreprenne le déséquipement des voies en attendant une négociation … bon pour se faire, faudrait certes pas que des membres de la fédé fréquente aussi le site :wink:

Là c’est les endroits … autorisés … sans aucun problèmes ! Reste à définir la notion de " petit groupe" et pas uniquement faire rimer cette notion avec « locaux » et" bande de copains" … selon moi cette vision n’est pas gérable à long terme mais peut se concevoir avant des négociations par exemple.

j’ai l’impression que Zorg a réalisé … ou c’est les modos qui ont supprimé son texte !!! … du coup mon post précédent est obsolète (les modos vous faites comme vous le voule dans votre tête :lol: )

T’emballes pas avec les modos, ils y sont pour rien. C’est moi qui ai supprimé, justement parce que je me doutais que certains auraient la comprenette un peu limité. Comme tu viens de le prouver quoi!
Qui plus est, la deuxième citation n’est pas de moi.
En plus, redescend d’un étage s’t’plait Bruno! tu t’emportes un peu dans le ton.

Et qui te dit que je cautionne le fait d’aller grimper la-bas? qui te dis que je grimpe là-bas? Juste, je passe régulièrement devant en allant à Buoux et que je vois de temps en temps des cordées. Et certaines vacances beaucoup de cordées. Donc j’ai dis (et supprimé) que si la survie de certains dépendait d’un enchaînement dans cette falaise qu’ils essayent d’être discret. Point.

Et tant qu’a faire ne pas y aller, bien sûr. Je tiens à préciser . Avant d’assister à un nouvel emballement du bestiaux :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par beubeu:

[quote=« Zian, id: 1489538, post:110, topic:130658 »]Je ne connais pas les black shorts et certaines attitudes des locaux pour préserver « leurs vagues sur leurs spots » ne sont à mon avis pas forcément un modèle d’intelligence. Mais le milieu de la grimpe doit se responsabiliser d’avantage, c’est évident ou gare au retour de boomerang de la liberté chérie. Les libres penseurs de l’escalade sur spot secrets ou interdits n’imaginent pas ( ou font mine de ne pas imaginer) la difficulté pour trouver des compromis , des arrangements, des ententes, des engagements à tenir et surtout, à faire respecter par une communauté fluide, insaisissable individualiste à outrance, pour arriver à la réouverture d’un site en litige ou fermé. Et que c’est quand même nettement plus facile quand ce travail est fait en amont.
Faire des croix à tout prix et risquer d’aposer une croix définitive sur plein de sites en milieu naturel…[/quote]
Connaissant qlq grimpeurs de spots secrets ou interdits, c’est pas gagné, leur but ultime c’est de grimper ou bon leur semble dans un égoïsme forcené, et tant pis pour les autres. L’escalade étant un sport très individualiste ça peut s’expliquer mais pas se justifié!

Posté en tant qu’invité par La TL²B:

[i]Beber06 à écrit :
Je re-hors-sujette, mais tu es certain de ton coup ?

L’escalade a Croumes est toujours interdite (la falaise sous le village), le site a été mi dans la balance pour préserver le reste des Gorges du Loup. C’est l’arrêté du canyon qui à été cassé.

Pour Rougon, il me semble que l’arrêté cassé un premier temps, puis re-déposé ensuite pour d’autres motifs, mais je ne le jurerai pas.[/i]

Pour ce qui est de l’affaire de Rougon, le maire interdit l’escalade par arrêté le 31/07/2000. Son AM est annulé par le tribunal administratif le 6/02/2001, mais le maire engage un recours devant la Cours administrative d’appel qui confirme le premier jugement. Pas satisfait, le Maire en remet une couche avec un deuxième arrêté soit disant moins restrictif. Les représentants des grimpeurs lancent une nouvelle procédure qui va durer plusieurs années en passant par divers jugements et appels. Ils ont fini par gagner (CAA du 6 décembre 2004, 01MA00902).

Pour Courmes : le Maire pris lui aussi un Arrêté Municipal en en juin 2002 qui, de juridictions en juridictions sera annulé (TA le 28/01/2003, CAA le 04/07/2005 03MA00612).

Extrait :

Considérant qu’il ressort des visas comme des motifs de l’arrêté en date du 24 juin 2002 par lequel le maire de COURMES (Alpes Maritimes) a interdit de manière permanente les activités d’escalade et de canyoning sur tout l’ensemble formé par la cascade de Courmes et le vallon de Bès ainsi que des écrits de la commune en première instance et en appel, que la décision litigieuse visait à protéger l’intégrité de sites classés et à veiller à la sécurité publique en raison de la dangerosité supposée des lieux, en vertu notamment des dispositions précitées de l’article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales ; qu’ainsi, ledit arrêté, et bien qu’il concerne des parcelles appartenant au domaine privé de la commune, présente le caractère d’une mesure réglementaire de police administrative ; que, dés lors, la COMMUNE DE COURMES n’est pas fondée à soutenir que le juge administratif serait incompétent pour connaître de conclusions tendant à son annulation ;

Sur la recevabilité de la demande de première instance :

Considérant qu’il ressort de l’intitulé et des statuts du Syndicat national des accompagnateurs en montagne-06 que cette association a pour objet la défense des intérêts professionnels des accompagnateurs en moyenne montagne et que son ressort géographique d’intervention correspond au département des Alpes Maritimes ; qu’ainsi ledit syndicat avait intérêt à l’annulation de l’arrêté litigieux, qui empêchait ses adhérents d’avoir accès à un des lieux dans lesquels ils exercent leurs activités ; que, dés lors, la COMMUNE DE COURMES n’est pas fondée à soutenir que la demande de première instance de cette association était irrecevable pour défaut d’intérêt à agir ;

Sur le fond :

Considérant que, même s’il ne portait que sur un espace limité de la COMMUNE DE COURMES, l’arrêté contesté imposait une interdiction permanente de caractère général et absolu, en tout état de cause disproportionnée par rapport aux buts poursuivis, et dont la nécessité, tant en ce qui concerne la dégradation des sites que la dangerosité des accès, n’est, en appel pas plus qu’en première instance, aucunement établie par la requérante ; que la circonstance que les activités d’escalade et de canyoning peuvent être exercées sur d’autres parties du territoire communal est, en tant que telle, sans incidence sur la légalité de l’acte en cause ;

Considérant, au surplus, que les articles L. 341-1 à L. 341-22 du code de l’environnement sur les sites classés ne prévoient aucunement l’intervention des pouvoirs de police du maire ; que la répression de la dégradation de ces sites relève de l’article L. 341-20 du code pénal et de l’autorité judiciaire ; que la pratique des sports en milieu naturel protégé est réglementée par le préfet du département dans lequel ils sont pratiqués ; qu’aucun des motifs de la décision litigieuse ne relève des pouvoirs de police générale du maire énumérés à l’article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales, et relatifs au bon ordre, à la sûreté, la sécurité, et la salubrité publiques ; que, par suite, faute de disposer des pouvoirs de police spéciale ou de police générale permettant de justifier son action, le maire de Courmes n’avait pas compétence pour édicter l’arrêté en cause ;

Considérant qu’il résulte de ce qui précède que LA COMMUNE DE COURMES n’est pas fondée à soutenir que c’est à tort que, par le jugement attaqué, le Tribunal administratif de Nice a annulé l’arrêté attaqué ;

Sur les conclusions tendant à l’application des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative :

Considérant qu’aux termes de l’article L. 761-1 du code de justice administrative : Dans toutes les instances, le juge condamne la partie tenue aux dépens ou, à défaut, la partie perdante, à payer à l’autre partie la somme qu’il détermine, au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. Le juge tient compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Il peut, même d’office, pour des raisons tirées des mêmes considérations, dire qu’il n’y a pas lieu à cette condamnation. ;

Considérant qu’il y a lieu, dans les circonstances de l’espèce, en application des dispositions précitées de l’article L. 761-1 du code de justice administrative, de condamner la COMMUNE DE COURMES à payer au Syndicat national des accompagnateurs en montagne 06, au syndicat national des accompagnateurs en montagne, à la Fédération française de spéléologie et commission canyon et à la Fédération nationale des professionnels de spéléologie et du canyon représentés par M. X… une somme globale de 1 500 euros au titre des frais exposés et non compris dans les dépens ;

D E C I D E :

Article 1er : La requête de la COMMUNE DE COURMES, est rejetée.

Article 2 : La COMMUNE DE COURMES versera au Syndicat national des accompagnateurs en montagne 06, au Syndicat national des accompagnateurs en montagne, à la fédération française de spéléologie et commission canyon et à la Fédération nationale des professionnels de spéléologie et du canyon représentés par M. Richard X…, une somme globale de 1 500 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Article 3 : Le présent arrêt sera notifié à la COMMUNE DE COURMES, au Syndicat national des accompagnateurs en montagne, à la fédération française de spéléologie et commission canyon et à la Fédération nationale des professionnels de spéléologie et du canyon.

Copie en sera adressée au préfet des Alpes-Maritimes.

Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas eut par la suite des accords pour le reste des Gorges du Loup.

Posté en tant qu’invité par Peggy la cochonne:

bon j’étais parti pour un long discours, mais en fait ca sera court et efficace!
Continuer d’aller grimper à Seynes, mais ne jetez pas vos mégot, marchez 5 min pour aller en poser une, brulez votre PQ usagé pour ne pas qu’on les retrouves partout, dormez l’importe ou, sans faire de feu ni laisser de trace, … et a part patiner un peu plus les prises, vous ne ferez de mal à personne!
La vie est belles, les voizes aussi, profitez en!