Posté en tant qu’invité par Gepi:
Je suis assez d’accord avec JPB, Tetof et d’autres.
Pour avoir écouté un débat entre tenants de la théorie rabattue par les médias et d’autres scientifiques plus nuancés et sceptiques (dont Claude Allègre), je penche plutôt du côté des sceptiques.
En résumé :
Le taux de co2 dans l’atmosphère a beaucoup augmenté, mais rien ne prouve que son effet sur le réchauffement soit prédominant ou significatif. Les principales causes et apparemment de loin , seraient l’activité solaire (tâches solaires) et vapeur d’eau dans l’atmosphère.
L’effet du méthane, dont la principale source serait les flatulences des bovins serait supérieur à celui du CO2.
La lutte contre l’augmentation du taux de CO2 est légitime car il existe un risque important d’acidification des océans avec des conséquences graves sur l’écosystème.
Martelée, la théorie liant le réchauffement de la planète au cO2, permettrait de sensibiliser les populations et les politiques, préparant ainsi l’opinion à accepter des mesures d’adaptation ou de contrainte.
Cet argument est réfuté par Claude Allègre qui nie toute possibilité d’action efficace fondée sur des idées fausses.
Il y a un consensus scientifique ? :
Argument de Claude Allègre : « La majorité en science n’a aucune valeur ». seuls quelques scientifiques ou équipes de haute volée sont capables d’élaborer et de confronter des théories sérieuses. Les autres se contentent de répéter ce qu’ils croient avoir compris (dont je suis).
En science, une théorie doit être longuement étudiée par les quelques sommités avant d’être accréditées par la communauté scientifique.
Cf la théorie de la relativité d’Einstein longtemps incomprise et une fois comprise longtemps repoussée par les plus grands à l’époque.
Idem pour la mécanique cantique de Niels Bohr que le grand Einstein lui même ne pouvait se résoudre à accepter (« Dieu ne peut pas jouer aux dés » disait il).
Mais tout le monde doit pouvoir se mettre d’accord (dont Allègre) sur les capacités réelles et croissantes de l’humanité à impacter l’environnement et sur la nécessité de réfléchir à la question du développement durable.
Il est d’autant plus nécessaire de bien comprendre les vrais problèmes en évitant les fausses vérités avérées (par qui ? Ceux que les médias ont décidé de faire parler ?).
Problème N° 1 = Démographie mondiale.
Puis en vrac : Disponibilité en eau potable ; développement des pays du sud, augmentation des inégalités avec les risques de crises graves ; montée des intégrismes ; surexploitation des océans, …