Un coinceur m’a sauvé la vie

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Alex a écrit:

  • je n’ai en aucun cas parlé de la conduite de Dominique, mais
    de la mienne, sur le ton de l’humour

Tant mieux si c’est ce que tu voulais faire… mais je t’assure que ce n’est pas passé ainsi aux yeux de certains : sûrement une maladresse de ta part, mais ça passait pour de l’ironie peu gratifiante pour Dominique…

  • si on ne peut pas exprimer son opinion, n’est-ce pas toi
    qu’on peut ériger en donneur de leçon ?

Je t’accorde un match nul, car la forme de mon message était sûrement mauvaise si tu as pu croire que je m’érigeais en censeur d’opinion. Je voulais juste vous avertir que certains messages passaient mal, et qu’ils ne pouvaient qu’être pris comme une leçon, ce qui est toujours désagréable.

Bilan ?
Tout le monde est content que Dominique fasse part de son
expérience, et si c’est par l’humour, la dérision, l’ironie,
parfois peut-être l’excès ou le caractère moralisateur…, tant
mieux, au final on souhaite tirer des enseignements d’une telle
expérience par la discussion, non ?

Oui, mais en sachant que l’ironie a ses limites comme moyen de communication : nous avons tous plus ou moins de susceptibilité qui fait qu’un jour ou l’autre l’ironie est (mal) prise au premier degré.

Par ailleurs, nous devons aussi respecter un peu l’auteur du sujet : Dominique ne voulait pas lancer un débat sur la retraite par exemple, ceux qui veulent le faire à cette occasion ne devraient-il pas plutôt créer un topic parallèle ? Enfin c’est juste une suggestion.

  • vous avez sûrement d’autres idées plus précises et plsu
    intéressantes ;o)

Non, juste un complément : j’ai déjà vu pas mal de grimpeurs en grandes voies, avec des coinceurs et friends « au cas où », mais qui en fait ne savaient pas s’en servir. Mieux vaut que ce ne soit pas la première fois, quand on pose uncoinceur « vital ». Et donc avant de partir en grandes voies, s’entraîner à les poser(si possible avec quelqu’un d’expérimenté), dans des voies équipées, avec des fissures à portée de main, et les tester. Dominique savait poser un excentrique, c’est ce qui l’a sauvé.

Penses-tu que la forme soit importante si finalement on atteint
un objectif, à savoir que l’expérience de Dominique soit
« pédagogique » ?

En tant qu’enseignant, je te répondrai qu’adapter la forme de son discours à son interlocuteur est la base première de la pédagogie… Si tu préfères, pour que l’expérience de Dominique soit pédagogique, il faut que les commentaires pertinents soient entendus…

Mais bon, on s’améliore, petit-à-petit :wink:

bonnes escalades à tous !

Oui, c’est encore ça l’essentiel !

Posté en tant qu’invité par Georges:

Je ne pensais pas qu’il y avait autant de gens bilieux sur les forums. Alors, moi aussi je me lâche:
je suis effaré par le niveau de langue utilisé; à force de dire les choses n’importe comment on finit par dire n’importe quoi.
Encore une raison pour regretter Livanos !

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par baghirati:

un débat sur la retraite par exemple,

c’est vrai que t’es plus tout jeune …

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

baghirati a écrit:

un débat sur la retraite par exemple,

c’est vrai que t’es plus tout jeune …

Peu importe l’âge, baghi : je milite pour la retraite immédiate à tous les grimpeurs et alpinistes, pour qu’ils puissent assouvir pleinement leur passion. Voilà !

Posté en tant qu’invité par Glop glop:

Ok… savoir renoncer… Mais comment fais lorsque tu a clipé la 2eme dégaines, et que tu as grimpé déjà 5 mètres au dessus ??? Car quand même, il n’est vraiment pas rare de ne pas voir la dégaines suivante en grande voie ? Donc voila, tu as clipé , tu as continué à grimper (un peu au taquet on va dire), tu te retrouve 5 metre au dessus, et la prochaine est encore loin très loin ?? que fais tu ? Bin comme Dominique… tu te dis oui je vais renoncer… mais d’abord je dois bien me protéger… car voila, desescalader 5 metres dans du dure (voir très dure…) bon c’est pas donné à tout le monde…

Posté en tant qu’invité par Christophe:

J’ai aussi pris conseil auprès du responsable escalade (BEES) de notre club (CAF GO) pour faire passer cette information.

Je suppose qu’il s’agit de Julien, tu lui passeras mon bonjour. Avec Julien, nous avions fait bien mieux que nous tromper de voie, nous avions réussi à ne pas trouver la paroie.

A+

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Je préfère penser que c’est un troll et que tu ne penses pas sérieusement ce que tu dis parce qu’il arrive à tout le monde de s’engager dans une mauvaise voie et de se retrouver très mal mais toi non, tu es trop fort, ça ne peut pas t’arriver.

Ne connaissant pas la voie Dominique a pris la précaution de prendre quelques coinceurs et il a eu raison.

Posté en tant qu’invité par jean:

Dominique je te conseille de bien lire ton topo si tu vas grimper dans le secteur de Telebus , cela t’eviteras de tomber sur des voies Rémy . Lupita est une voie dangereuse pour toi , mais pas pour celui qui maitrise le niveau de ce type de voie,elle fait partie des voies hors standard de Presles qui interresse encore quelques grimpeurs. A lire ton post je me demande si ce n’est pas un canular, car franchement j’ai du mal à croire qu’un grimpeur non débutant ne puisse pas faire la difference entre un 5b et un 6c. Il aurait été plus judicieux de demander au VTNO l’inscription de la voie Leadine que de changer l’équipement de Lupita sur ledit passage .

Posté en tant qu’invité par Alex:

moi aussi, ça tombe bien ;o)
souvent pour réveiller mon auditoire, j’use d’humour ou d’ironie, mais ensuite il faut mettre les choses au clair, et sur camptocamp il semble que souvent les discussions suivent un schéma « standard » :

  1. lancement du post
  2. expression d’opinions tranchées (parfois exagérées volontairement ou pas)
  3. confrontation des opinions tranchées
  4. synthèse afin d’en tirer des idées claires et des bonnes réactions à avoir, des méthodes à mettre en place, etc.

ça n’a pas l’air de fonctionner si mal ?

A+
Alex

P.S. : 6c sur coinceurs, ça rappelle les voies Piola ;o)

En tant qu’enseignant, je te répondrai qu’adapter la forme de
son discours à son interlocuteur est la base première de la
pédagogie… Si tu préfères, pour que l’expérience de Dominique
soit pédagogique, il faut que les commentaires pertinents
soient entendus…

Mais bon, on s’améliore, petit-à-petit :wink:

Posté en tant qu’invité par Dominique:

Bonjour Jean X,

Je viens de lire ton message. Mon récit n’est pas un canular, je n’ai pas de temps à perdre à écrire ce genre de chose et je n’en vois pas l’intérêt. J’ai expliqué de manière approfondie mes choix décisionnels (heureux ou malheureux) qui démontrent que l’on peut être facilement leurré, c’est dans cette optique que je l’ai formulé. Les jugements hâtifs, assis derrière un écran d’ordinateur, sont toujours faciles à porter alors qu’en situation réelle, l’analyse devient plus complexe. En ce qui concerne l’expérience, Confucius à dit que ce n’était qu’une lanterne qui éclairait le chemin parcouru. Ce qui signifie qu’il faut toujours rester humble par rapport à son vécu, car celui-ci n’est pas toujours adapté aux situations nouvelles qu’il est possible de rencontrer.
J’ai lu avec intérêt ta formulation concernant, ma demande à VTNO et je conçois aux noms de tes arguments qu’elle aurait pu être formulée différemment. Le nom de la voie Léadine est peint à sa base en lettre capitale. Le problème c’est l’accès. Je n’ai que le topo de l’année 2000, je ne sais pas s’il y a des modifications sur les plus récents. De manière à éviter qu’une mésaventure identique puisse se reproduire, je pense que la meilleure solution serait de supprimer la mention « accès par le bas » sur le descriptif d’accès de cette voie dans les futurs éditions. Car cela éviterait à la base de se fourvoyer trop facilement.
Salut

Posté en tant qu’invité par Georges:

Non, non, Dominique; nous sommes sans doute nombreux à avoir fait cette voie en partant du bas, avec plaisir. A mon avis, il ne faut pas incriminer le topo. Ses indications ne sont pas criminelles. Sinon, on ne s’en sort plus si chaque fois que quelqu’un (j’en fais partie) prend un plomb quelque part on aseptise on topote etc… mauvaise pente …
Mieux vaut apprendre à renoncer et faire retraite quand il est encore temps.

[%sig%]

Posté en tant qu’invité par J.Marc:

Alex a écrit:

moi aussi, ça tombe bien ;o)

Et que penses-tu de l’âge de la retraite des profs? ;-)))

ça n’a pas l’air de fonctionner si mal ?

Oui. Mais parfois ça dérape, et on touche là les limites du net : ça reste de l’écrit, et les smileys sont bien pauvres pour exprimer toutes les nuances de notre état d’âme.

C’est pourquoi la prudence s’impose. Dans nos posts… comme dans nos ascensions !

Posté en tant qu’invité par J2LH:

J.Marc a écrit:

Oui. Mais parfois ça dérape, et on touche là les limites du net
: ça reste de l’écrit, et les smileys sont bien pauvres pour
exprimer toutes les nuances de notre état d’âme.

Et très souvent deux personnes s’engueulent alors qu’elles sont d’accord.

Posté en tant qu’invité par marco:

non, Nath
, je ne suis pas de Maison, Alfort, mais pas très loin…

Posté en tant qu’invité par Christophe:

Je pense que tu n’as pas lue le reste de mes messages.

Posté en tant qu’invité par J2LH:

C’set maintenant fait.

Posté en tant qu’invité par Claude:

C’est sympa de prendre le temps d’écrire une longue réponse, dommage que tu ne répondent pas aux principaux points de désaccords.
En effet, les principaux points de désaccords portent sur tes conclusions et non pas sur les faits.

Tu dis que ton expérience démontre qu’il faut toujours emporter des coinceurs en voie sportive. Je ne suis pas d’accord car pour moi, les coinceurs ne m’auraient servi à rien dans ce cas pour la simple raison que je suis strictement incapable de passer du 6c sur coinceur (surtout avec un jeu de secours, en général incomplet). Je pense que c’est le cas de la majorité des gens qui vont faire la voie Léadine.
Je pense même qu’avoir des coinceurs peut mettre en danger. Il existe un réflexe naturel chez l’homme qui empêche de franchir un pas que l’on ne peut désécalader sans être assuré. Il ne s’agit pas de sagesse, il s’agit juste de trouille. C’est quelque chose d’inné qui est difficile à surmonter, sauf si on trouve suffisament d’arguments falacieux pour se rassurer, comme par exemple « je pourrais poser un point après le pas ». Avoir des coinceurs avec soi peut insiter à ne faire demi-tour à temps. Je reste convaincu qu’il plus facile de comparer la distance au dernier spit par rapport à sa hauteur pour savoir si l’on peut tenter un passage difficile non désescaladable, que se protéger dans son niveau max ou plus. Cette trouille n’empêche pas de monter à la rencontre d’un point invisible tant que celui-ci se trouve dans la zone protégée par le précédent.
Est-ce que tu es vraiment certain que tu serais monté jusqu’à deux fois la hauteur du 2ème point si tu n’avais pas eu de coinceurs ? (En dessous de cette hauteur, il est forcément possible de redescendre, au pire en sautant, et c’est à assez haut pour constater l’absence de 3ème point) Ca revient à demander si le titre n’aurait pas du être : « mes coinceurs ont failli me tuer ».

Ensuite je trouve incorrect ta façon de critiquer l’équipeur de Lupita. Une voie n’est jamais dangereuse en soi (sauf risques objectifs comme par exemple chutes de pierres). Le danger dépend de la personne qui s’y trouve. Pour quelqu’un qui croit qu’ont peut s’encorder sur le porte matériel, toutes les voies sont mortelles ; ce n’est pas une raison pour demander l’interdiction de l’escalade. Lupita n’est pas une voie pour moi mais d’autres grimpeurs ont des gouts différents. On a le droit de dire qu’ils ont des « goûts de chiottes », suivant la formule d’usage en de telles circonstances, mais ni toi, ni moi, ni les BE ni la VTNO ni personne d’autre n’a le droit de les empecher de vivre comme ils en ont envie.

Posté en tant qu’invité par Anne-Sophie:

Bonsoir,

Je réponds bien maladroitement à ton récit, pour te faire savoir que je l’ai lu d’une part, et parce que tu as eu vachement raison de nous conter ton histoire. J’espère que ça va servir de leçons aux leaders, moi, je n’en suis pas encore capable, et en te lisant, je ne pense pas le devenir un jour … Ben oui, je me dégonfle, peut être, mais je n’ai pas encore envie de mourir …

Donc, tout simplement, merci d’avoir pris le temps d’écrire ce long message. Et puisse t-il comme tu dis, faire évoluer les choses, et changer les habitudes des équipeurs … Il parait qu’en Allemagne de l’Est, le premier point n’est jamais à moins de 8 mètres, parole d’équipeur, avec qui je grimpe régulièrement … alors ça sélectionne les « gazeux » qui peuvent s’y aventurer

Bonne grimpe à tous

Anne-so

Posté en tant qu’invité par J2LH:

Claude a écrit:

Il existe un réflexe naturel chez l’homme qui empêche de franchir
un pas que l’on ne peut désécalader sans être assuré.

Il n’y a rien de plus discutable, surtout si tu penses que ça vient de la trouille.
Il me semble que lorsque l’on ne découvres pas où le pensait le point qu’on pensait simplement caché on va voir un peu plus haut si il n’y est pas.

Ensuite je trouve incorrect ta façon de critiquer l’équipeur de
Lupita. Une voie n’est jamais dangereuse en soi (sauf risques
objectifs comme par exemple chutes de pierres).

Allons bons, les équipeurs ne seraient donc pas humains ?
Bien sûr que les équipeurs peuvent se planter.

Posté en tant qu’invité par Mehdi:

Anne-Sophie a écrit:

J’espère que ça

va servir de leçons aux leaders, moi, je n’en suis pas encore
capable, et en te lisant, je ne pense pas le devenir un jour

Tu peux expliquer ?
C’est quoi pour toi un « leader » ?