Travail de voie, descendre sur dégaines

Franchement, l’effet poulie sur un ancrage sur lequel le grimpeur vient de voler !
Reste plus qu’à calculer le capital d’allers-retours en moulinette encore disponible (compte-tenu des précédents) avant que l’ancrage ne soit fatigué au point de céder… sans parler du vieillissement du textile de la dégaine à chaque tentative.
A chaque problématique les questions appropriées.
Là faut arrêter de travailler des voies !

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Franchement une broche qui pète, c’est du jamais vu…ah ben si !

Je retrouve la toute la rhétorique du grimpeur quand on parle de matos et de technique matos : « franchement ca n’arrive jamais ».

Moi aussi je rechape sur des monos points (et j’en suis pas hyper fier) mais quand on répond à quelqu’un sur une question technique, on essaie d’être un peu complet. Une fois que tu sais tu fais tes choix en conséquence.

Mais je comprends que pour toi ça ce soit trop complexe/ pas intéressant et que tu le négliges.

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(Digression)
Et là, pour le coup : comment répondre à la question implicite que le grimpeur aurait dû se poser ?

La sécurité, c’est de faire preuve de logique et de pragmatisme, de ne pas s’encombrer (s’embrouiller) l’esprit avec tout un tas de questions auxquelles on ne peut pas répondre de manière certaine, au risque de prendre la mauvaise décision qui peut être trop tardive, par défaut ou avec un argument biaisé.

Les personne qui posent des questions doivent attendent une réponse avec des arguments qui soient justifiés dans la cadre d’une pratique qui présente des risques que tout à chacun doit pouvoir évaluer pour permettre de les accepter ainsi que leurs conséquences si l’accident survient .
Je ne vous pas en quoi on « encombrerait » l’esprit de quelqu’un si on lui parle des risques engendrés par l’effet « poulie » ou de ceux liés à l’utilisation d’un ancrage seul quelqu’il soit dans certaines manœuvres de corde.
J’en connais un couple qui a arrêté ( après quelques années de pratique ) toute activité lié l’escalade le jour où il ont pris conscience que l’accident qui venait de se passer sur le secteur de falaise ( chute au sol ) ou il était pouvait un jour leur arriver . Il n’avais jamais envisagé que cela puisse survenir dans le cadre de leur pratique.
Certains avait sans doute répondu à leurs question simple sur le sujet par une réponse un peu trop simple .

Mais bon sang, relisez la question de grâce : « travail de voie, descendre sur dégaine » : qu’est-ce que l’effet poulie vient faire là-dessus ?
Ce qui compte, c’est : la fiabilité de l’ancrage, avec en complément la solidité de la dégaine, des points clippés en-dessous (ce qui a bien été précisé par l’auteur).
Mais allons plus loin dans le hors sujet : l’efficience de la corde, le facteur de chute, le dispositif d’assurage, le nœud sur le baudrier, un crash pad au sol pour les premiers mètres…

On s’accorde que si l’on ne fait pas confiance à un point, on ne va pas tenter un mouvement « limite » au-dessus, qui va solliciter bien plus que l’effet poulie lors de la descente.

Et bien il sait notre ami maintenant qu’aucun ancrage n’est infaillible et il agira en conséquence avec toutes les autres informations qui lui auront été apportées et qu’il ignorait peut être ( effet poulie , l’efficience de la corde, facteur de chute, dispositif d’assurage, nœud sur le baudrier, crash pad au sol etc…) .
Et si ça se trouve il arrêtera l’escalade, après un bilan et un examen de conscience, sans état d’âme pour se consacrer à d’autres activités moins périlleuses étant entendu qu’il n’y a pas que l’escalade dans une belle vie bien remplie :wink:

PS la photo de la broche de relais cassé à été publié par Flaps dans ce fil de discussion

Bonjour, très surpris de voir qu’aucun message ne parle de problème de frottement donc d’usure du mousqueton de la dégaine sur toute la descente de la voie qui, à mon avis n’est pas très bon et pas conseillé du toit. Ce qui n’a rien à voir avec un vol en tête. Dans tous les cas, tout grimpeur devrait savoir qu’une descente quelle qu’elle soit doit se faire plutôt en tirant un rappel. Bien moins de frottement bien moins d’usure du matos…et bien plus de sécurité

Sans déconner vous lisez les questions posées des fois. Quelqu’un se pointe pour demander des infos sur la redescente lors d’un échec dans un essai en couenne et on lui dit de tirer un rappel à cause des frottements et de l’usure du matos??

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Bienvenue sur le forum camptocamp. Sinon, machard au dessus ou au dessous du descendeur ?

C’est parti loin dans le n’importe quoi, je vais essayer de faire une réponse un minimum constructive, j’espère ne pas faire doublon :
Le plus classique lors d’un but lors du travail d’une voie, quand tu ne veux pas laisser une dégaine est de laisser un maillon rapide, bon on reste sur les bases.
Une technique d’assurer une descente « safe » (et je ne connais pas grand monde qui le met en pratique) est de garder un machard au baudrier, et de descendre en mettant ton machard sur la corde de ton assureur. Dans le cas où le point pète, tu prends un vol comme si t’étais en tête. Et ça peut faire tyrolienne si c’est un peu trop déversant.

Svp lancez vous pas dans le débat « ouais mais le machard va prendre une chute avec facteur c’est dongeureu »

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Je trouve ce fil complètement lunaire…
Quand on veut aider quelqu’un, il faut d’abord comprendre ce qu’il veut savoir.

Ah ah, « but, réchappe, … » tiens je vais lui expliquer tout ça
alors que

Donc il ne parle pas de réchappe, là.
Enfin, si, lors de son 10ème échec, alors qu’il est l’heure de rentrer chez lui, et qu’il ne peut pas laisser les dégaines en place car les vacances sont finies, alors oui, là, il doit faire une réchappe. Et là il viendra vous demander ce qu’il doit faire (en fait pas du tout car j’ai bien l’impression qu’il sait déjà faire)

Bref, c’est quoi qu’il veut savoir alors ???

ah oui, mais quand même c’est pas une question si facile que ça
Faut penser à l’effet poulie, à l’usure des dégaines, savoir si le relais est fiable ou pas…
Qu’est ce que tu nous embêtes avec ta question compliquée ?
Et ceux qui répondent

comment balayer une question aussi importante en une seule ligne, sur un forum qui sera lu par des milliers de grimpeurs ?

Bon, pour le coup, je vais être un peu sérieux… Quand j’ai lu cette phrase, je n’ai pas réussi à déterminer le ton (à l’écrit, peut parfois se méprendre sur l’intention d’une phrase). Est ce que tu étais déçu de ces réponses ? Ou est ce que tu as réellement compris que si on ne "comprend "pas ton questionnement, c’est parce qu’il n’y a pas de problème (à nos yeux)

Bref, pour moi le plus important c’est :

Mais bon, Seb.D, tu aurais presque marqué un point si tu n’avais pas liké le message suivant :

Ah non, c’est pas ce pasage que je voulais souligner, c’est la phrase juste après

:slight_smile:

il vaut mieux un machard qu’un français, car t’as une chance sur deux de le faire à l’envers vu qu’il faut qu’il bloque dans le bon sens. Un prussik doit bien marcher aussi

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A ma décharge le message a été édité entre temps :wink:

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Bon, on voit bien qu’il faudrait pouvoir faire des « like » partiels, en figeant le contenu ou avec de-like automatique en cas de modif du fragment, car sinon

Le danger est grand d’être mal compris :wink:

Si on est mal compris, c’est que:
Soit « excusez-moi, je me suis mal exprimé « (version soft)
Soit « parole ! T’es bouché à l’émeri » (version hard).

Le point clé était

L’effet poulie ou l’usure de l’équipement à côté, ça ne pèse pas grand chose. Les likes, faut faire gaffe.

@NofOOt Merci de venir remettre l’église au milieu du village, ou la dégaine au milieu de la voie !

En effet déçu, je pense que le mot n’est pas trop fort. Je regrette particulièrement le concours de kékette établie dans les commentaires. Je venais ici à la recherche de conseils argumentés sur une problématique et un questionnement précis. Je ne suis absolument pas contre quelques digression, mais reste farouchement opposé à tout jugement de valeur. Finalement j’ai obtenu très peu de réponses argumentées « Ne te pose pas de questions, évidemment que ça tient, il n’y a aucun risque », et également pas mal de jugements de valeur « je ne comprends pas ton questionnement, évidemment que c’est ok » sous-entendu « t’es con ou quoi ? ».

Finalement, sur 30 réponses, 1 seule a répondu à mes attentes :

Donc conclusion, assez déçu.
C’est mon premier poste sur c2c et je venais naïvement auprès de la communauté de grimpeurs, que je pensais plutôt bienveillante, pour faire part d’un questionnement sûrement naïf lui aussi.
Personnellement j’apprécie l’aspect théorique dans l’escalade et j’aime me fier à une documentation claire, sourcée et argumentée. Je ne pense d’ailleurs pas être le seul, et par ailleurs, je me refuse de pratiquer un mode « no brain », n’en déplaise à d’autres.

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C’est quoi le problème de ma réponse ? Il travaille sa voie, il arrive pas au bout, il doit laisser du matos, donc soit il laisse une dégaine, soit un maillon, et ensuite faut descendre dessus, et vient la question posée « le dernier point peut péter ». Je traite donc les 2 points, dont le 1er rapidement car tout le monde connait. Qu’est ce qui te dérange ?

Ah oui et pour finir,

Merci @NofOOt pour ton discernement :pray:
En effet si je n’ai pas posé de questions à ce sujet, c’est que, comme l’a bien compris @NofOOt, je sais pratiquer la manip de réchappe et donc que je n’attends pas de conseil à ce sujet.

Quand on s’égare, il faut revenir au fait, c’est à dire à la question initiale.
Donc pour répondre clairement: non, tu ne prends pas tant de risques. C’est une pratique courante.

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Et bien, je te remercie @Francois pour cette réponse de conclusion :wink:

Je serais désormais plus à l’aise avec cette pratique et armé pour faire face à tout détracteur insistant au pied des voies.

C’est qu’il faut être un sacré de puriste pour enlever ses dégaines à chaque tentative, afin de repartir dans la voie en posant les paires