On est sur un apparté mais peu importe… Ingénieur de formation je rejoins l’explication de @Gros :
Le scientifique est là pour établir des lois physique et les confronte à ses mesures.
C’est l’ingénieur qui met en place des protocoles de test pour savoir la résistance d’un noeud ou d’un matériaux dans un contexte donné, il ne cherche pas derrière à établir une modélisation précise mais simplement à trouver la bonne façon de faire pour la situation qui l’intéresse…
Tête d'alouette sur spit nu au relais?
Voilà qui est intéressant, un avis, ce qu’une personne pense, croit savoir.
Et la reponse du dictionnaire:-)
Il n’y a pas tant que ça de distinguo entre un « scientifique » et un ingénieur.
Je pense que vous confondez la notion de recherche fondamentale (technique et théorique) et de science appliquée (utilisation de modèles déjà élaborés)
Pour autant un ingénieur applique des règles établies par des chercheurs (des règles scientifiques) et utilise leurs découvertes (scientifiques), et les améliore, et peut lui aussi faire des découvertes dans ses travaux.
Un ingénieur est un homme de science.
Ne pas confondre science et recherche et application:-)
C’est la philosophie des sciences.
La science c’est le savoir, qui est « l’opposé » de la croyance.
La science c’est le doute, savoir qu’on a un savoir temporaire (les modèles scientifiques évoluent avec le temps et les découvertes, Einstein a remplacé newton pour la gravité même si ce sont les lois de Newton qui envoient les fusées dans l’espace)
Au cas où ce qu’on croit peut être faux: douter et vérifier est une attitude scientifique de base dont tout un chacun devrait faire usage et pourrait alors se qualifier de scientifique:-)
« Je doute donc je suis » Descartes.
(A vérifier)
Je croyais que la citation était plutôt « Je pense donc j’essuie »
Ce que tu ne comprends pas c’est le distinguo entre deux modes de travail et leurs finalités, dont on te parle avec @Gros.
Tu parle de science au sens fondamental du terme pour prouver qu’un essai qui t’arrange est une vérité absolue, alors qu’il n’établit pas un modèle scientifique généraliste qui puisse s’appliquer à des contextes différents de celui de l’essai.
On parle plutôt d’un travail d’ingénieur lorsque l’objectif est de tester un matériau/nœud/méthode dans un contexte précis pour définir son efficacité dans ce contexte.
Faire travailler des noeuds sur sangle dyneema de diamètre donnée n’apporte aucune info sur le même nœud réalisé avec du nylon par exemple. Pour faire cette transposition il faudrait une loi physique qui relie différents paramètres et qui soit valable pour tous types de matériaux (au moins dyneema et nylon) supports etc … Et ça c’est rarement l’ingénieur qui s’y colle, mais le chercheur ! Bien qu’il soit parfois employé sous l’appellation ingénieur de recherche:joy:
Excellentes vidéos.
J’ai enfin pu activer le sous titrage pour m’aider en plus !
J’apprécie leur pragmatisme.( voir leur vidéo de test sur les crochets divers et variés)
De quoi se faire une idées de ce que nous pouvons faire ou pas avec une sangle dyneema string !
Oula on se detend…
Je ne cherche rien à prouver justement j’alerte que sans teste fiables qui respectent un protocole scientifique tout ça ne prouve rien.
Des tests qui prouvent ce qu’on veut on peut en faire, l’Ensa en fait bien qui ne veulent rien dire.
Bref faut se détendre j’ai un peu le sentiment de me faire agresser, mais que fait la modération:-)
Je répète: croyance et science font mauvais ménage.
Faut pas se crisper sur des mots mais voir les concepts qu’ils portent.
Allez salut et prière de rester calme:-)
On discute la. Et d’ailleurs on est hors sujet.
Jusqu’à présent, la modération ne considère pas les échanges d’arguments comme une agression…
Quelqu’un a dit le contraire ici ?
Suite à ton test sous 78daN , quelques informations supplémentaires sur les seuils de glissement/rupture d’un nœud tête d’alouette avec 2 tests supplémentaires (qu’il faudrait consolider car j’ai fait ça hyper rapidement !) et qui montrent 2 comportement différents
Essai 1 : cordelette 6mm sur mousqueton -> ca glisse fort à partir de 350-400daN puis étrangement, le nœud ne se défait pas complétement, le glissement s’arrête puis la charge augmente jusqu’à casser à 570daN.
(j’ai fait un autre essai, avec le même comportement que j’avais imputé au fait que le glissement s’arrêtait à cause du bourrelet fondu lors de la coupe.)
https://youtu.be/laxzd6NyL0E.
Essai 2 : cordelette 6mm sur plaquette -> ca glisse quasi pas et début de rupture à 430daN
https://www.youtube.com/watch?v=Mg9cEskXIGI
A noter qu’il me semble que la cordelette 6mm est donnée pour 900-1000daN de résistance il me semble
Tout d’abord un grand MERCI pour avoir pris le temps de faire ces tests, et aussi pour ce que cela apporte en images : rupture avant glissement total du brin.
Cela permet de montrer de manière spécifique et objective ce que j’avais constaté en « pratique » et en condition « humaine ».
Les valeurs constatées sont intéressantes à connaître et à diffuser.
Comme tu dis, à refaire et à revérifier. Mais c’est déjà ça !
Encore merci.
Bien à toi.
Merci pour ce retour des tes essais !
quel type ( fabricant ) de cordelette 6 mm est ce ?
Je ne suis pas près de lâcher mes ficelous en 7mm dynamique ( Beal) bon à tout faire !
du coup on est proche de la résistance à la rupture de la cordelette car un nœud fait perdre environ 50 % de résistance ? Donc 450-500 daN
Aucune idée du fabricant…c’est mon vieux ficelou (dynamique) de fond de sac, que j’ai acheté au mètre il y a x années…
Oui sur ces essais là, même si le glissement arrive avant (33%) sur le cas avec mousqueton. Si j’ai le temps, je ferai un essai avec un diamètre +gros avec la iceline 8.1mm sur mousqueton pour voir si le glissement arrive avant.
Ok, j’imagine que ça va dépendre de la forme du mousqueton. Là il s’agit d’un mousqueton rond/plat, avec un mousqueton en H le frottement serait a priori substantiellement plus important.
Ta cordelette ressemble à la Décathlon / Simond Cordelette d'escalade et d'alpinisme 6 mm x 5,5 m Simond | Decathlon
En tout cas c’est celle que j’ai utilisée sur la photos de mon essai.
Présentation de cette séquence vidéo de nos amis américain de chez HowNOT2 :
sur le mousqueton principal d’une triangulation et avec de la cordelette spécifique ( testée dans cette vidéo - BlueWater TITAN CORD 5 mm HMPE Accessory Cord) et en place et lieu de la « tête d’alouette » de ce fil de discussion nos amis américains teste un (astucieux -que je ne connaissais pas ) « noeud sans noeud » ( noeud-sanhneux knot ) et qui semble donner satisfaction dans leur crash test .
PS1 Seul inconvénient : une fois mis en tension ( jusqu’à rupture de la cordelette (en test ) il semble impossible a défaire . Un moindre mal .
PS2 mais la « tête d’alouette » résiste très bien ( sur mousqueton ) à ce crash-test !
le noeud sans noeud est enseigné au CREPS de aix en formation DEJEPS escalade depuis au moins 8 ans, hyper pratique pour le réglage de la hauteur de la triangulation ou pour un amarrage de tête d’une tyrolienne (avec reprise du dormant).
Je connais pas beaucoup de nœuds qu’on peut encore défaire après les avoir tendu jusqu’à rupture de la corde.
C’est utilisé en canyon avec un SAR. Par contre c’est pas de la cordelette, mais de la corde à simple qu’on utilise. Et ça se défait sans problème (même après y avoir tendu une tyrolienne).