:lol: :lol: :lol: :lol:
superbe ce nouveau bal masqué !!!
J’vois pas comment ils ont pu confondre, le loup et l’agneau ???
, le bon et la brute ?
Terrain d'Aventure : encore un avenir ?
[quote=« super lapin, id: 1813800, post:139, topic:162018 »][/quote]
je t’aime putain
[quote=« patzer, id: 1813394, post:107, topic:162018 »]
Rébuffat ne disait-il pas aimer la difficulté et détester le risque ?[/quote]
Très belle phrase! Finalement le plus jouissif c’est de maitriser le risque au point qu’on ait la certitude qu’il n’existe plus. Je suis personnellement plus à l’aise dans du 3 en solo que dans du 7 expo, or le premier est bien plus risqué, mais je m’y sens moins en danger.
J’adhère très mal avec ceux qui veulent absolument faire rimer ta et danger , comme si la condition sine qua none du TA était de jouer à la roulette russe.
C’est un peu l’histoire de l’imbécile qui regarde le doigt quand on commence à jouer sur la signification de « terrain d’aventure » alors que tout C2Ciste qui sait lire avec le doigt sait bien que le TA c’est « pas ou peu équipé avec des trucs NF-EN-12777». L’aventure arrive sur tout terrain, même dans une grande voie équipée de la tête au pied, poil au nez. (décembre dernier au Devenson : ratage sur les rappels d’accès, fracture de la jambe d’un membre de la cordée dans une traversée, hélico, chute de pierre, fin de voie de nuit un peu galère)
Pour répondre au post, en arrivant dans la Drôme récemment j’ai trouvé dans les topos et sur les sentiers des textes « officiels » du département qui disent grosso-modo « terrain d’aventure à préserver» avec diverses contraintes comme l’interdiction de modifier le caractère d’origine des voies, de ne pas ouvrir les voies trop proches les unes des autres, d’ouvrir du bas… J’imagine donc que l’ « aseptisé » menace l’avenir du TA, retranché sur quelques parois austères, sinon pas d’utilité pour ces mises en garde…
Et puis même dans un niveau grimpistique faible, ça demande de l’engagement et un bon slip à bretelles dont beaucoup de grimpeurs n’ont pas envie: « Viens faire la voie de la Pentecôte Manu, c’est une belle classique du Glandasse et c’est que 5c obligatoire ! Ils ont écrit EDinf simplement pour éviter la surfréquentation…» « j’appelle ma mère avant alors… »
Bonjour,
Bien d’accord avec le message de Voidpulse : l’aventure commence finalement lorsqu’on sort de ce qui était prévu, et donc de sa zone de confort. Que ça plaise ou non à Superlapin, il n’y a pas de quoi s’offusquer sur des débutants bardés de matos qui vivent « leur » aventure… Chacun son niveau mental, technique… Et quelqu’un qui brasse des vieilles ED en Chartreuse/Vercors/Verdon passe donc lui-aussi pour un tendre petit poucet s’il est jugé par un himalayiste chevronné.
Bref, rien de nouveau de ce point de vue là.
J’aime bien les interventions de Superlapin qui donne une fine analyse du milieu de la grimpe, mais un peu trop tendance « vieux de la vieille à qui on ne la fait pas ». Curieusement, c’est un trait commun à beaucoup de grimpeurs de cette génération (brunoF sort de ce corps de « Superlapin » !) : ceux-là qui sont nés dans le TA, ont connu la révolution du spits tendance Verdon, ont renié tout le reste en crachant sur ceux qui pratiquent encore ce genre de terrain et qui le revendiquent, et puis qui finissent finalement un peu aigris car ils n’arrivent plus à suivre les jeune de 12 ans dans les 7b en salle. Il ne reste donc qu’à pourrir ces petits jeunes résineux eux-aussi : )
2 ou 3 remarques :
- je rejoins complètement Superlapin sur les histoires de pitons dans les vieilles voies ED en terrain non équipé : les pitons laissés à demeure sont dans la plupart des cas ce qu’il décrit. Tu laisses les pitons quand tu ne peux pas les enlever ou que tu n’as pas /plus le temps de le faire.
- bon nombre d’anciens ouvreurs n’avaient pas un niveau technique énorme mais c’était des « durs à la tache », des mecs endurants, pour qui se faire chier dans le froid en pleine paroi n’était pas un problème, pour qui un bivouac à l’arrache était quasi-normal. Actuellement, le niveau technique a bien monté mais les autres paramètres nécessaires à la gestion des vieilles voies merdiques sont souvent mis à mal (on a du mal a accepter ne serait-ce que dormir une nuit sur une vire, sans manger et sans boire, avec une seule veste pour deux par exemple).
Ceci étant, bon nombre de voies ED en artif ouvertes dans les années 60 l’étaient par une équipe de 3 voire 4 personnes, et /ou avec un logistique d’ouverture en plusieurs fois (avec pose de cordes fixes parfois…). Quand 50 ans après, tu te pointes à 2, avec des coinceurs, quelques pitons et un simple rappel et que tu ne laisses rien derrière toi y compris les relais, et bien l’engagement reste important (parfois plus qu’à l’ouverture !), la retraite devient merdique et la progression plus hasardeuse. Ca reste une aventure parfois bien corsée : donc l’histoire des mecs modernes bardés de matos, il faut relativiser. - enfin, la vision de la grimpe à changé. Tout le monde se fout d’une ouverture de plus ou de moins dans ce type de terrain. Le culte du héros est terminé, c’est même l’inverse actuellement : on tend à culpabiliser la prise de risque que l’on considère comme inutile, voire égoiste. La société donc le milieu de la grimpe évolue dans ce sens. Ce qui était un moteur avant (faire une première dont l’aura dépasse le cadre de sa petite personne) n’existe quasi plus aujourd’hui. On grimpe uniquement pour son propre plaisir et sa propre passion. Ceci implique plus de remise en question dans les pratiques, et notamment pour les terrains non équipées, surtout quand ça tourne au vinaigre (qu’est ce que je fous là ? à quoi ça sert tout ça ? je suis un égoïste envers ma famille…). Si en plus on a des enfants, l’équation devient difficile à résoudre !
- perso, je trouve cette évolution positive, on va en montagne pour des raisons plus personnelles et sans la recherche de gloriole (Tardivel disait exactement la même chose à propos du ski extreme il y a peu, dans une interview réalisée lors de la sortie chez Guérin du livre sur le ski de pentes raides). Par ailleurs, l’éventail des activités est tellement vaste : salle, bloc, couenne, TA, montagne, trail, rando… que les manière de vivre sa passion sont bien plus nombreuses d’avant. Et aucune ne s’oppose à l’autre. ce qu’un grimpeur apprend en bloc, en couenne, il pourra l’utiliser en voie non équipée.
Bonne grimpe !
Belle diatribe !
il y a peut etre un aspect que tu n’abordes pas, celui de la raréfaction des terrains de jeu en parallèle à la multiplication des publics en concurrence et de la massification des pratiques. L’engagement, une notion socialement de plus en plus mal comprise, il est logique que la recherche de la performance pure en escalade par le besoin d’entrainement et de répétition, entraine l’aseptisation des lieux et c’est bien raccord avec les attentes de l’époque qui placent l’excellence individuelle et l’assurance tout risque comme le primat de la réussite.
Quand tu as de la place alentours, pas de problème. Quand l’espace se raréfie, ça coince entre ceux qui veulent rééquiper ou TaTatiser, ça coince avec ceux qui veulent dry tooliner ou via ferratiser. Et ça coince avec ceux qui voudraient tout déséquiper voir parc naturaliser. On note le même phénomène avec la collant pipetisation du ski alpi et du ski de rando.
Comme le ski de montagne, l’alpinisme, le TA demande soit un apprentissage par essai / erreur ( qui peut monter certaines limites mais à fait les grandes heures de la discipline !) celui des des générations pionnières ( dont pas mal dans ce débat ici font partie …) soit un apprentissage long via les club ou les groupes d’initiés par amalgalme : dans les deux cas, pas très en phase avec la modernité de l’époque.
Mais une fois que tout est dit, quand tu grimpes en TA, quelle sensation de liberté ! Pour moi l’escalade libre, c’est celle là .
C’est à la fois son passé et l’avenir de l’escalade .
un exemple de sale jeune grimpeur de résine bardé de plein de matos inutile qui aseptise l’escalade :
Aventure assurée dans du 3c (de préférence un jour de fort mistral) !!!
/routes/726975/fr/calanques-l-oule-belvedere-les-cent-fleurs-et-des-mille-ecoles
Bonne grimpe à Tous et bonne journée (sur vos claviers)…
[quote=« julien810, id: 1813984, post:145, topic:162018 »][/quote]
totalement d’accord avec ce que tu dis sauf cette phrase :
ca existe, mais ca c’est très spécialisé, et c’est plus dans les mêmes terrains. Les coupé, Parat, Fara, Seigneur qui ouvraient dans nos préalpes en faisant du « vrai » TA sont devenus des lama, villanueva, Favresse, Auer, etc… qui ouvrent en Patagonie, groenland … Ils engagent comme des cochons, tout en s’étant plus ou moins spécialisés en escalade pure pour avoir le niveau.
[quote=« Zian, id: 1813997, post:146, topic:162018 »]
Belle diatribe !
il y a peut etre un aspect que tu n’abordes pas, celui de la raréfaction des terrains de jeu en parallèle à la multiplication des publics en concurrence et de la massification des pratiques. L’engagement, une notion socialement de plus en plus mal comprise, il est logique que la recherche de la performance pure en escalade par le besoin d’entrainement et de répétition, entraine l’aseptisation des lieux et c’est bien raccord avec les attentes de l’époque qui placent l’excellence individuelle et l’assurance tout risque comme le primat de la réussite.
Quand tu as de la place alentours, pas de problème. Quand l’espace se raréfie, ça coince entre ceux qui veulent rééquiper ou TaTatiser, ça coince avec ceux qui veulent dry tooliner ou via ferratiser. Et ça coince avec ceux qui voudraient tout déséquiper voir parc naturaliser. On note le même phénomène avec la collant pipetisation du ski alpi et du ski de rando.
Comme le ski de montagne, l’alpinisme, le TA demande soit un apprentissage par essai / erreur ( qui peut monter certaines limites mais à fait les grandes heures de la discipline !) celui des des générations pionnières ( dont pas mal dans ce débat ici font partie …) soit un apprentissage long via les club ou les groupes d’initiés par amalgalme : dans les deux cas, pas très en phase avec la modernité de l’époque.
Mais une fois que tout est dit, quand tu grimpes en TA, quelle sensation de liberté ! Pour moi l’escalade libre, c’est celle là .
C’est à la fois son passé et l’avenir de l’escalade .[/quote]
Sur le partage de l’espace, il est impossible de généraliser. Chaque falaise ou région a ses spécificités et activités propres qui arrivent (ou pas) à trouver chacune leur place. Pour ce qui est du TA ou plutôt du terrain non équipé, si tu prends l’exemple de la région grenobloise, la plupart des falaises sont aujourd’hui désertées (Vercors, Chartreuse, Dévoluy, et même Ecrins, Vanoise…) mis à part quelques classiques ou secteurs classiques. Ce qui ne justifie pas pour autant qu’il faut rééquiper les vieilles voies (c’est un tout autre débat), mais les problèmes de partage d’espace doivent donc être regardés au cas par cas, massif par massif, voire falaise par falaise. Je ne me fais pas de souci pour les amateurs de terrain non équipé…la mode pousse plutôt les gens à ne pas fréquenter les mêmes lieux. Quant au vague de rééquipement des vieilles voies classiques, elles est aussi en train de se tarir (pour la région grenobloise bien sûr) : les débats houleux des années 2000/2010 sont de plus en plus rares.
Tout à fait d’accord. Enfin j’aimerais que ce soit vrai, mais je n’en suis pas si sûr. Certes certains grimpeurs redécouvrent les joies du ta (ou même de l’artif avec des falaises nouvelles comme le Peney qui peuvent susciter des vocations old school), et le matos actuel n’a jamais autant permis de facilement se protéger soit même. Malheureusement, les autoroutes vers les grands sommets sont maintenant équipés de cordes fixes de bas en haut, et je ne crois pas que la tendance change.
En somme l’escalade (enfin l’escalade vu par ceux qui font de la grande voie, qui est déja une pratique minoritaire aujourd’hui) renoue peut être un peu avec le TA , mais l’alpinisme qui en est son essence devient de plus de la viaferrata.
Bref, le fossé se creuse entre ceux qui veulent revenir au source et les éternels consommateurs zappeurs partisans de la montagne aménagée et de la gloire facile. (C’est encore plus vrai pour le ski avec à la fois des stations de plus en plus confort et en même temps de plus en plus de peaux de phoques) Je pense que ces 2 catégories grandissent en même temps, mais surement pas dans les même proportions.
Et puis pour ce qui est des quiproquos entre générations sur la façon de vivre une expérience en TA en se référant à quelques voies qui ont vu leur façon de les gravir évoluer, je dirais qu’il faut comparer ce qui est comparable, et ne pas comparer un Paul Preuss avec les répétiteurs de ses voies mais plutot à un Alexander Honnold. Les difficultés d’une voies sont toujours à replacer dans un contexte historique. Parcourir aujourd’hui le Grépon mer de glace n’est sans commune mesure avec son ouverture, et aujourd’hui ses ouvreurs aurait d’autres terrains de jeu. Et puis pour les répétiteurs par la suite c’est pareil, aujourd’hui s’ils avaient le même age ont les verrait surement sur des itinéraires plus difficiles. Ce que les anciens d’ici ont vécu dans leurs ascensions, il est tout à fait possible de les revivre aujourd’hui… sur d’autres itinéraires. Et certains le font.
[quote=« lebomb74, id: 1814055, post:151, topic:162018 »]
Tout à fait d’accord. Enfin j’aimerais que ce soit vrai, mais je n’en suis pas si sûr. Certes certains grimpeurs redécouvrent les joies du ta (ou même de l’artif avec des falaises nouvelles comme le Peney qui peuvent susciter des vocations old school), et le matos actuel n’a jamais autant permis de facilement se protéger soit même. Malheureusement, les autoroutes vers les grands sommets sont maintenant équipés de cordes fixes de bas en haut, et je ne crois pas que la tendance change.
En somme l’escalade (enfin l’escalade vu par ceux qui font de la grande voie, qui est déja une pratique minoritaire aujourd’hui) renoue peut être un peu avec le TA , mais l’alpinisme qui en est son essence devient de plus de la viaferrata.
Bref, le fossé se creuse entre ceux qui veulent revenir au source et les éternels consommateurs zappeurs partisans de la montagne aménagée et de la gloire facile. (C’est encore plus vrai pour le ski avec à la fois des stations de plus en plus confort et en même temps de plus en plus de peaux de phoques) Je pense que ces 2 catégories grandissent en même temps, mais surement pas dans les même proportions.[/quote]
On ne doit pas fréquenter les mêmes massifs alors : les parois désertées vierge de quasi tout équipement sont pléthoriques (Ecrins, Mont Blanc, Vanoise…et autres parois des préalpes). Jm Cambon fait le même constat en introduction de ces derniers topos. On a rarement été aussi seuls en haute-montagne ces 50 dernières années, dès qu’on quitte les quelques itinéraires surfréquentés.
[quote=« lebomb74, id: 1814055, post:151, topic:162018 »]
Tout à fait d’accord. Enfin j’aimerais que ce soit vrai, mais je n’en suis pas si sûr.
Certes certains grimpeurs redécouvrent les joies du ta (ou même de l’artif avec des falaises nouvelles comme le Peney qui peuvent susciter des vocations old school), et le matos actuel n’a jamais autant permis de facilement se protéger soit même. Malheureusement, les autoroutes vers les grands sommets sont maintenant équipés de cordes fixes de bas en haut, et je ne crois pas que la tendance change.
En somme l’escalade (enfin l’escalade vu par ceux qui font de la grande voie, qui est déja une pratique minoritaire aujourd’hui) renoue peut être un peu avec le TA , mais l’alpinisme qui en est son essence devient de plus de la viaferrata.
Bref, le fossé se creuse entre ceux qui veulent revenir au source et les éternels consommateurs zappeurs partisans de la montagne aménagée et de la gloire facile. (C’est encore plus vrai pour le ski avec à la fois des stations de plus en plus confort et en même temps de plus en plus de peaux de phoques) Je pense que ces 2 catégories grandissent en même temps, mais surement pas dans les même proportions.[/quote]
Le « TA » n’est le passé de l’escalade que parce qu’il n’y avait que ça, et ce n’est que ça te plaise ou non, qu’une des tendances pour l’avenir. En même temps, essaye de te rendre compte de l’ampleur de l’apport que l’escalade pure de ces 30 dernières années a pu apporter à l’escalade sur protections naturelles : Ouverture fréquentes depuis le bas sur protections naturelles dans le 7 (pour ne parler que de coins que je connais va voir à Ordesa ou Montrebei), il y a en a également dans le 8 …
Et pour les contempteurs du TATA, allez faire Radical Lliure ou Cor Salvatge à Montrebei … Ou si c’est trop facile, allez faire la variante du toit de Zarathustra à Ordesa …
Toutes les pratiques coexistent et se complètent sans souci.
[quote=« julien810, id: 1814074, post:152, topic:162018 »]
[quote=« lebomb74, id: 1814055, post:151, topic:162018 »]
Tout à fait d’accord. Enfin j’aimerais que ce soit vrai, mais je n’en suis pas si sûr. Certes certains grimpeurs redécouvrent les joies du ta (ou même de l’artif avec des falaises nouvelles comme le Peney qui peuvent susciter des vocations old school), et le matos actuel n’a jamais autant permis de facilement se protéger soit même. Malheureusement, les autoroutes vers les grands sommets sont maintenant équipés de cordes fixes de bas en haut, et je ne crois pas que la tendance change.
En somme l’escalade (enfin l’escalade vu par ceux qui font de la grande voie, qui est déja une pratique minoritaire aujourd’hui) renoue peut être un peu avec le TA , mais l’alpinisme qui en est son essence devient de plus de la viaferrata.
Bref, le fossé se creuse entre ceux qui veulent revenir au source et les éternels consommateurs zappeurs partisans de la montagne aménagée et de la gloire facile. (C’est encore plus vrai pour le ski avec à la fois des stations de plus en plus confort et en même temps de plus en plus de peaux de phoques) Je pense que ces 2 catégories grandissent en même temps, mais surement pas dans les même proportions.[/quote]
On ne doit pas fréquenter les mêmes massifs alors : les parois désertées vierge de quasi tout équipement sont pléthoriques (Ecrins, Mont Blanc, Vanoise…et autres parois des préalpes). Jm Cambon fait le même constat en introduction de ces derniers topos. On a rarement été aussi seuls en haute-montagne ces 50 dernières années, dès qu’on quitte les quelques itinéraires surfréquentés.[/quote]
Très vrai : Tu vas à la Meije c’est blindé, tu vas en Face Nord du Pelvoux ou du Pic sans Nom, il n’y a personne …
Ta comparaison ne tient pas. C’est normal. Ces faces sont notablement plus difficiles que la Meije !
[quote=« Francois, id: 1814086, post:155, topic:162018 »]
Ta comparaison ne tient pas. C’est normal. Ces faces sont notablement plus difficiles que la Meije ![/quote]
Non il y a l’arête de la momie, des goulottes en IV dans la pointe Durand, l’arête Nord (D+) etc … Y’a pas que la Ginel Pinard et la Cambon Francou … Au Pic sans Nom, la Chapoutot Mercadie Rolland, bref il y a pléthore de voies dans les Ecrins dans tous les niveaux qui ne sont pas fréquentées …
La mouche étant court sur pattes, les mousquetons touchaient très vite le sol :rolleyes:
petit mais costaud le Bouvier… Il en en fait des belles réalisations …
[quote=« mollotof, id: 1813999, post:147, topic:162018 »]un exemple de sale jeune grimpeur de résine bardé de plein de matos inutile qui aseptise l’escalade :
:D[/quote]
sais tu où cette image a été prise et à qui appartiennent tous ces mousquetons ? Moi the famous « Super lapin » je faisais la photo … car c’est mes pitons et mes mousquetons qui redescendent d’une voie qui m’avait pris 6 bivouacs … en hamac … pour en venir à bout :lol: :lol: (merci de m’avoir retrouvé cette image …
non, je veux bien plus d’info. Elle vient « des 100 plus belles » de Cordier. Elle m’avait marquée la première fois que je l’ai vue…