Paul PREUSS l’a dit avant Toi…il n’est tombé qu’une seule fois !!!
Technique de relais ENSA
Bin C’est pour se tirer dessus…
Ah d’accord.
Je croyais qu’on parlait d’escalade libre et non d’artif.
Perso l’artif dans des voies qui passent en libre et qui sont assez homogènes (en libre) ne m’intéresse pas.
Mais je suis bien conscient que certains grimpeurs n’ont qu’un but : aller le plus vite possible dans la voie, quel que soit le moyen, et donc en tirant à tous les points même dans du 6a équipé (je l’ai déjà vu). Perso j’estime que ces « grimpeurs » n’aiment pas grimper, mais ils font bien se qu’ils veulent.
La définition de l’escalade libre est éminemment fluctuante en fonction des époques.
Par exemple en ce moment, pour faire de l’escalade libre, il faut divers ingrédients dont une corde statique (de préférence) des plaquettes, une clé à oeil, des goujons, un perfo avec une batterie bien chargée, une pioche, une autorisation en bonne et due forme du maire, de la FFME, de Super-lapin, un dossier de conventionnement (béton), une déclaration sur l’honneur comme quoi on figure bien sur la liste des ouvreurs-équipeurs de la préfecture, , un document officiel faisant état de l’utilisation des fonds alloués (3 exemplaires cerfa-243-i-2)). Muni de ces viatiques, vous pouvez commencer à oeuvrer sans trop de risques. Une fois ce chantier terminé, et après vérification par l’APAVE ou SOCOTEC (à votre charge) vous pouvez commencer à grimper en libre.
En gros et pour faire court, maintenant, on descend en artif pour monter en libre.
Bon, là, je vais manger mon SaintGenix en cachette, parce que j’ai eu des remarques comme quoi ce n’était pas l’heure.
Tout simplement pour faire le beau …ça s’appelle aussi: vouloir péter plus haut que son cul !!!
Voici une petite illustration du résultat sur le relais en fixe avec un facteur 2. C’est un relais tout ce qui a de plus classique dans une voie faite hier au Cancéou aux Calanques. Malgré les ancrages assez distants, le reverso vient buter dans le mousqueton inférieur de renvoi. Ok j’ai pas installé le mousqueton pour l’effet vertaco mais cela n’aurait pas changé grand chose. Bref, sur le terrain tous les relais utilisés ont permis d’employer la méthode à part 1 puisque les ancrages étaient vraiment trop éloignés. A utiliser quand nécessaire donc… Tout est fonction encore une fois de l’adaptation d’une technique au terrain et situation rencontrés.
Euh… tu arrives à t’y retrouver, làdedans ???
Respect…
+1. Ces petits bouts de sangle qui pendouillent, pas terrible…
A noter: début de corrosion du point du bas…
Ton ressenti globale? Adopté?
T’es fan? Temps de mise en oeuvre?..
Cette photo me permet de mieux comprendre ton explication. La vache (mouskif orange [non verrouillé ])
retient en partie le dispositif qui ne bascule donc pas totalement vers le haut.
Mon ressenti, c’est que c’est pas mal pour éviter de se faire plaquer violemment contre la paroi en cas de chute du leader. Qui plus est si la différence de poids est importante ou si le l’assureur ne sait pas très bien assurer (cas typique quand tu guides).
Par contre la photo illustre bien la problématique du facteur 2, montre bien aussi ce que je pensais sur le coté un peu brouillon d’une boucle qui pendouille et de la difficulté de mise en œuvre sur des relais aux ancrages très distants. La photo a été prise sur une bonne vire uniquement pour l’illustration (d’où la virole non vissée de mon compagnon de course ) . Dans la logique sur un terrain aussi plat c’est un relais mobile qui doit être appliqué.
Sinon coté assurage, cela surprend un peu au début d’assurer directement depuis le relais mais je pense que ce n’est qu’une question d’habitude.
Alors oui, c’est adopté !
Le temps de mise en œuvre étant même plus rapide qu’une triangulation classique car on peut laisser la boucle (nœud de bouline en place) avec son mousqueton vis, le tout en tour de buste.
Ce concept ne peut pas être mis en œuvre pour tous les cas de figures rencontrés mais peut-être judicieusement employé en connaissance de cause.
Merci pour ton retour,
Perso j’ai envie de tester le remplacement de l’anneau dyneema par une corde dynamique pour limiter la Fc.
http://www.beal-planet.com/fr/express-anneaux-sangles/412-longe-dynamique-dynaloop.html
Préconisation FFME, non?
je vois pas l’avantage d’un anneau cousu? un pécheur double c’est pas très volumineux.
avec de la dynamique tu n’as pas forcement besoin de faire un anneau.
Oui,
Je montrais la solution « commerciale » qui est bien chère d’ailleurs.
Je disais que j’ai plutôt envie d’utiliser de la dynamique pour limiter la Fc sur le relais.
Et à 5:15, y’avait quoi comme technique de relais?
On voit bien l’assureur se prendre la paroi. Ensuite il agite sa main gauche…C’est un relais ‹ verdon › pendu sur deux points.
A propos de la photo : pour que le système d’assurage ne vienne pas buter contre le mousqueton inférieur de la dégaine de renvoi, il suffirait que la boucle sur la sangle soit plus petite ou que le renvoi soit fait sur un seul mousqueton (à vis).
2 plaquettes alu vrillées sur vis diametre 8 et chevilles posées à la main…
Bien entendu et déjà testé ! mais une trop petite boucle ne permet plus l’amplitude suffisante pour que le mousqueton travail sans contrainte dans les 2 sens (d’abord le bas, puis reverse oblige ensuite le haut) sans compter que là, ce n’est qu’une illustration d’un facteur 2 avec assurage d’un grimpeur en tête. D’ailleurs je me demande aussi s’il ne serait pas opportun d’installer un mousqueton vis avec un caps ou une barrette permettant d’imposer son travail dans le grand axe.
Quand au mousqueton de renvoi placé directement dans un autre mousqueton, cela est déconseillé pour cause de contrainte mécanique et donc de casse possible. Qui plus est, il faut tout de même que les ancrages soient assez distant entre eux.
Tout cela demande encore certainement à être affiner pour en tirer le meilleur et à adapter selon les caractéristiques de terrain, mais la base est là et les arguments de L’ENSA sont plausibles.
Pour Phil12, effectivement c’est encore mieux avec un anneau dynamique, car on soulage d’autant la chaîne d’assurage. Ce que l’on ne dit pas, c’est qu’un nœud offre des valeurs encore plus satisfaisantes qu’une couture car il sert aussi d’absorbeur d’énergie. Il n’y a qu’à voir les tests affichés sur les longes :
Longes en sangles =Statique = Danger
Longes dynamique avec couture = OK
Mais alors sur les notices et autres moyen de com, où sont passés les longes dynamiques confectionnées avec un nœud… A voir sur des tests réalisés par des référents cordistes ! et bien…
Longes dynamiques avec nœud = OK de chez OK car valeurs d’absorption supérieures
Mais comme tout sujet, il est difficile de s’en tenir aux problématiques pures et simples aux relais présentés sans prendre en considération les contextes ouvrant alors un spectre bien plus large, nonobstant les dérives associées…
Slt, oui totalement d’accord sur le rapport couture/noeud.
Par contre dans ce que tu cites comme exemple (ci dessus), ce n’est pas la couture qui pose pose problème mais la qualité. Donc le fait que ce soit statique ! J’ai l’impression que dans ta phrase il y avait un mélange…?!
De toute façon la règle est assez « simple » il me semble : on se longe soit avec la corde (via cab), soit avec une longe en corde dynamique.
Question, car je n’ai pas tout lu…, pourquoi sur ta photo, si je vois bien, tu places le système d’assurage sur le point haut et non sur le bas ?! Perso je ne fais jamais ça… Mais peut être que j’ai mal vu… Merci pour ta réponse