Je suis 100% d’accord avec toi. En particulier sur le fait de laisser bien de la corde entre la main droite et le frein. Il n’y a que des avantages.
Technique de relais ENSA
slt bubu, on est d’accord, mais je faisais allusion aux propos de [quote=« jp13, post:116, topic:187371 »]
il est plus efficace de laisser filer la corde en la freinant progressivement.
[/quote] et donc de la réponse faite…
Mais je ne suis pas convaincu qu’il y ait une « bonne méthode » mais plutôt « sa méthode ». Tant que c’est efficace et sécu pour dynamiser l’arrêt de la chute peu importe, à chacun son ressenti.
Mais on s’éloigne là…non ?!
Effectivement, comme le dit Bubu, je n’ai pas été suffisamment précis. Laisser filer la corde, ça ne veut pas dire lâcher totalement la corde (en ouvrant la main) mais avoir suffisamment de longueur de corde entre l’appareil et la main droite pour la laisser coulisser dans l’appareil en exerçant une résistance que l’on augmente progressivement (jouer aussi sur l’angle). Par contre, je n’ai pas suffisamment de réflexe pour ravaler le mou en début de chute comme le décrit Bubu. Donc je garde toujours ma main droite bien loin de l’appareil.
Je ne vois pas le lien avec l’assurage dynamique , pour contrecarré le problème de l’assurage mis en évidence sur cette vidéo.
Bonjour à tous,
Je ne sais pas si vous avez vu mais l’ENSA a ajouté un pdf de l’étude, en lien dans la description de la vidéo YouTube. Il répond à un certain nombre de questions et lève certains doutes.
Pour la technique « vertaco » de limbo pour l’utilisation du reverso, vous noterez qu’ils proposent plutôt de mettre un mousqueton côté sortie assureur du reverso, pour faire remonter la corde dans les gorges de freinage. J’ai en revanche toujours quelques questionnement sur le point de renvoi. Est-ce que la technique précédente fonctionne même s’il n’y a pas de point de renvoi (est-ce que l’orientation du reverso reste correcte lors d’une chute avant le premier point)?
D’autre part, ils disent de mettre un point de renvoi sur le point haut, avec une dégaine, si ce point est solide, mais ils n’indiquent pas vraiment comment adapter ce type de relais si les points sont alignés horizontalement, ce qui est le cas de beaucoup de relais de grande voie dans ma région (Toulon). Des suggestions ?
Dans la doc fourni : " Le nœud de bouline est particulièrement adapté pour construire le point central d’un relais. Il faut construire la boucle de petite taille afin d’avoir la mobilité la plus réduite possible en cas de retournement. Contrairement à une boucle faite avec un nœud simple ou un nœud de huit il se défait facilement "
(le nœud de bouline en question c’est le nœud de « chaise double » en spéléo utilisé pour coupler deux amarrages en tête de puits ou de main courante ) .
merci.
C’est bien qu’ils aient rajouté ce pdf.
Et à la fin, dans « perspectives », ils posent la question de savoir si, même en cas de points douteux, il ne serait pas illusoire de vouloir trianguler parce qu’en pratique, les deux points sont sollicités successivement, une fraction de seconde l’un après l’autre.
Ca remettrait en question tout ce que je faisais.
En fait, le point qui m’échappe c’est qu’ils préconisent de ne pas utiliser de point de renvoi sur le relai en cas de point douteux. J’ai du mal à comprendre : en cas de chute du leader, assuré depuis le relai, sans renvoi on augmente le facteur de chute donc la force de choc sur le relai, avec renvoi (sur le relai) on augmente la force de choc à cause de l’effet poulie mais on diminue le facteur de chute donc la force de choc par ailleurs. Pour le grimpeur, il est évident que le cas avec point de renvoi est plus favorable, ce n’est pas la question. Mais pour le relai, j’ai du mal à comprendre comment le point de renvoi peut empirer le choc globalement sur le relai.
Salut,
B.E/D.E escalade/canyon et pratiquant d’alpinisme dont la cascade, cela fait déjà un bon moment que je me suis intéressé à cette problématique des relais mais aussi de leurs contraintes en cas de problème. La vidéo de l’ENSA, de prime abord, ne m’avait pas séduit pour plusieurs et divers raisons. Pour autant, je reviens désormais dessus car je trouve le PDF assez didactique et avec la mise en pratique tout cela est finalement bien convaincant.
Si j’adopte aujourd’hui le concept, je pense aussi qu’il reste quelques points à améliorer.
- Pourquoi ne pas doubler la sangle de 120, évitant ainsi ce rab de sangle que l’on re-clip au mousqueton supérieur.
Cela garantirai en cas de chute de pierres d’obtenir plus de brins de sangles tout en obtenant une tension juste entre les 2 ancrages et évitant cette boucle qui à priori ne sert pas à grand chose (car si c’est pour y attacher la corde comme réserve molle en plus d’une longe autant le faire directement sur mousqueton) - Avec ce concept, on ne peut pas utiliser le point haut du relais comme point de renvoi car en cas de chute, le mousqueton vis HMS primaire ou un reverso vient buter contre le mousqueton ou la dégaine (quid alors du facteur 2 voir de casse de mousqueton)
- En cas chute, le retournement du mousqueton d’assurage peut-être violent contre la paroi (casse ?) et avec un demi-cabestan la corde peut en défilant dévisser la virolle du mousqueton avec ouverture du doigt…
Mon expérience d’assurage avec chute en grande voie, me dirige tout naturellement vers la proposition de l’ENSA car il est vrai que sauf vire confortable, le choc est souvent violent est que ça tape presque à coup sûr !
Je pense que je maintiendrais donc ces propositions de l’ENSA avec par contre l’utilisation d’une longe en lieu et place des 2 cabestan reliant (figeant) l’assureur au relais et avec toujours la réserve de corde molle en cas de risque de chute de pierres. Et pour les points traités plus haut, sûrement me passer du point de renvoi sur relais et de l’assurage au demi-cabestan.
Bref, il va falloir que je revois à corriger mes mémento…
Peut-être le tout expliqué en images bientôt.
Salut à tous,
Petite question qu’il me reste:
Pourquoi avec le type de relais conseillé par l’ENSA faut-il utiliser le point bas comme point central?
Si celui-ci casse, le relais va se retourné (de la longueur entre les deux points) et on va augmenter la force sur le second point restant (ici le point haut). Alors que si on utilise le point haut comme point central, si celui casse, la sangle va se mettre en tension (quelques centimètres) et le second point verra une force moins importante.
J’imagine bien qu’il me manque un argument pour justifier la choix de l’ENSA d’utiliser le point bas comme point central mais je ne vois pas. Quelqu’un peut m’éclairer?
bonne question.
Oui, bonne question. On pourrait envisager que si pas de point de renvoi, il vaut mieux faire le relais sur le point du bas, vu qu’une chute de facteur 2 est théoriquement possible, qui tirerait le relais vers le bas. Dans tous les cas avec point de renvoi (extérieur au relais, du coup) faire l’inverse semblerait le bon choix.
Je suppose que le point de renvoi reste possible si les deux points du relais sont suffisamment éloignés (ce qui d’ailleurs augmente son intérêt en tant que réducteur de facteur de chute).
Pour la boucle qui traîne avec le cabestan, je ne vois pas trop en quoi ça gêne. Ça permet d’ajuster la longueur avec exactitude, quitte même à faire participer un peu le second point à l’effort. Puis dans la vidéo, à la fin, on voit qu’ils utilisent la boucle un peu comme un ringo. J’ai l’impression (mais j’aimerais votre avis) qu’après avoir avalé la corde en la laissant pendre dans le vide, il fait un noeud dans la boucle du relais pour ne pas faire tomber la corde, avant d’installer le système d’assurage. Mais je ne suis pas certain d’avoir bien compris la manip.
si le point du bas casse, vu que tu es vaché dessus, c’est d’abord toi assureur qui va prendre le choc, puis seulement apres le point du haut qui va calmer l’energie qu’il reste
en utilisant le point du bas, tu conserve les avantages en cas de casse du a quelq’un de vaché qui tombe et arrache le premier point
Ok, si la vache est tendue (ce qu’elle devrait), ça se tient.
Ben euh… ça devient compliqué, l’escalade…
Oui avant c’était simple…
En tête on ne tombe pas!
j’allais l’écrire !
Et donc pourquoi se faire chier avec des pitons, coinceurs, et tout plein de techniques et matériel bien homologués, si de toute façon on ne tombe jamais ?
Bazarde tout ce matos cher et inutile, il suffit juste de prendre de quoi faire un relai pour assurer le second, et basta.