Technique de relais ENSA

Contacte un DE dans ta région et expose lui tes envies, il y a peu de chance pour qu’il dise non.

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Oui, il y a de forte chance pour qu’il accepte une sortie. …

Par gros bourrin, j’entends lourdaux si tu préfères, pas très fut-fut…
Et c’est bien justement parce que tout le monde n’est pas polytechnicien et n’a pas les connaissances nécessaires, que leurs tutos et études doivent rester « acceptables » pour tous, afin que chacun comprenne les mécanismes qui sont mis en jeu et leurs conséquences : que ce soit le grimpeur lambda qui consulte leur site web, ou bien le pro qui avec son B.E. n’a en fait qu’une équivalence du Bac avec son diplôme !..On est loin des diplômes universitaires ou des grandes écoles… C’est ce que j’expliquais plus haut dans un autre post… Mais ce que fait l’ENSA est largement suffisant, et c’est bien fait car compréhensible par tous.
Tu peux te former fédéralement avec la FFME, FFCAM, ou prendre des cours avec un BE mais là ça va te coûter…

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Il y a surtout une masse qui descend et qui va percuter une masse qui monte:slight_smile:

Peut-être que le sujet Technique de relais ENSA serait plus à sa place sur le forum Alpinisme et Cascade.

Je me suis posé la question, mais étant donné que pour assurer sur le relai il faut qu’il comporte un point béton (600kg vers le haut et vers le bas), et non une triangulation sur 3 points tenant 400kg chacun, c’est plus propice pour les voies avec relais équipés que les voies avec relais sur broche à glace ou sur béquet…
Et de toute façon, tout ce qui est commun à escalade et alpi est plus utile dans le forum escalade, car généralement on commence par l’escalade avant l’alpi.

bah non, en alpi on tombe pas, du coup on peux assurer comme on veut :stuck_out_tongue:

c’est exactement ce que je me suis dit récemment… après tout on s’en fout, si on tombe on meurt.

Le demi cabestan à un pouvoir de freinage supérieur aux autres système de freinage de type réverso huit etc , de plus il présente l’avantage d’être multidirectionnel.Cette technique d’assurage, comme le précise la vidéo , est à appliquer que dans les circonstances de risque de chute en début de longueur pour un assureur léger, une fois le danger écarté rien ne t’empêche de passer en assurage classique.

Mais du coup, une fois le danger ecarte, tu restes sur le relai avec par exemple un reverso ? ou tu passes au pontet ?

Tu passes sur le pontet avec ton réverso , tout en sachant qu’avec une différence de poids trop élevé le réverso est inadapté pour un assurage en toute sécurité

Jean-Franck Charlet et Philippe Batoux (sauf erreur) sont ingénieurs.

http://www.ensa.sports.gouv.fr/index.php/recherche-ensa/top-variations/top-variation-a

slt mollotof, mais l’ENSA ne se résume pas à Jean-Franck et à Philippe même s’ils coordonnent les travaux et accueillent de temps en temps des étudiants sous tutelle… Quand tu es en formation à l’ENSA pour passer tes UF tu n’as aucun rapport avec eux, qui est un labo « à part », mais avec des personnes très compétentes (ex. le Professeur Maître Alain Girier, ok ça date et décédé depuis, mais je ne suis pas tout jeune non plus…) et puis…d’autres… lol !!! De plus ingénieurs ne veut pas dire chercheurs au sens propre du terme !!! Regarde ce que j’ai écrit avant de parler de Jean-Franck et Philippe, car je répondais à la remarque concernant le manque d’approche scientifique des études menées à l’ENSA :wink: Mais encore une fois, s’il le fallait, ce que fait l’ENSA est très bien, il n’y a aucune remise en cause là dessus, et leurs tutos doivent rester au maximum pratiques pour tous sans trop rentrer dans les détails…

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perso « entre potes » je l’enlève souvent du baudrier. Je la garde si cordée en flèche, avec des clients ou des semi-autonomes, essentiellement car la vache permet d’être plus mobile au relais et en cas de manip d’aide ou de secours.

Sinon, tout en ayant appris à faire des relais en Italie, je rejoins le champ des sceptiques concernant la vidéo ENSA: Il m’aurait fallu qu’ils comparent avec un assureur qui dynamise en laissant filer une grosse brassée de mou dans le reverso.
De plus même en falaise et salle, je trouve cela assez curieux, pour plein de raisons, de dynamiser au tube comme si on utilisait un grigri!

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oui, je suis bien d’accord. La vache prend toute son utilité en situation d’encadrement, l’encadrant est plus mobile au relais et les « encadrés » sont plus autonomes pour se dévacher qu’avec des cabestans. Perso, en couenne, je l’enlève systématiquement. Mais dans mon faible niveau, les relais en haut des couennes sont souvent conforts et au pire je me vache avec une dégaine… Mais on disgresse là … :wink:

Bonjour,
Est ce que je comprend bien ta remarque? Est ce que tu veux dire que lorsqu’on utilise un grigri, la seule possibilité de dynamiser c’est de bouger (ou se laisser emporter) alors qu’avec un dispositif de freinage, il est plus efficace de laisser filer la corde en la freinant progressivement.

exactement.

Je vais plus loin: je n’aime pas apprendre aux élèves à dynamiser en bougeant leur corps, quand ils utilisent un tube.

Raisons:

  1. il faut un timing parfait
  2. bien doser la poussée des jambes en fonction des cas de figure demande beaucoup d’expérience et une certaine anticipation.
  3. il y a un certain risque de percuter la paroi avec les mains…

J’ai eu des résultats pédagogiques moyens avec cette méthode, que pourtant me semblait autrefois plus naturelle (car j’ai beaucoup assuré au grigri).

En revanche quand je fais laisser une grosse brassée de mou entre main droite et tube j’ai plus de succès. En plus c’est quelque chose qu’on peut plus facilement intégrer dans le geste d’assurage standard (par rapport à se tenir à la bonne distance du mur, jambes fléchies, prêt à faire un bond de félin)

slt ghisino, je ne partage pas le même avis : j’ai remarqué plutôt que c’est surtout une question de perception et de sensibilité individuelle : certains comprendront mieux et ressentiront mieux un assurage dynamique en mouvement là où d’autres effectivement ne le feront pas, ou pas bien, en regard des critères que tu évoques… En revanche toujours faire gaffe avec le fait de laisser filer la corde car ça peut s’avérer dangereux et risqué…:neutral_face:
Mais je pense que ce n’est pas vraiment le sujet initial de ce post !!! :wink:

il est vrai que personnellement, je ne peux pas me résoudre à laisser filer. c’est « hors nature » pour moi…

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« laisser filer la corde » est un abus de langage.
En fait, ça signifie « ne pas bloquer complètement ».
Mais il faut toujours freiner, et dès le début de la chute.
Le plus souvent, il y a un peu de mou sur la corde, donc inutile d’en rajouter en laissant filer sans freiner.
Perso ce que je fais quand je m’attend à une chute avec le grimpeur au dessus d’un point, avec assurage au reverso : je surveille le grimpeur, et dès qu’il tombe j’avale un peu le mou en éloignant la main au maximum (il ya du mou en plus vu que le grimpeur tombe d’au-dessus du point), puis je ramène la main vers le reverso avec de la résistance, et quand elle est proche du reverso, le laisse un peu filer en freinant.
Le tout n’étant jamais bien parfait car il faut réagir au 1/4 de seconde, mais une fois le reflex pris ça évite de sécher le grimpeur sans trop le faire descendre non plus.
Si on a le réflex de ne pas bloquer complètement, ça ne marche pas bien quand il y a du tirage : ça bloque quand même car il ne faut pas grand chose pour bloquer.