non mais c’est normal, utiliser le mot vertaco comme je le fait ici prete a l’erreur
Technique de relais ENSA
Hello les djeuns
Cette vidéo m’intéresse techniquement, mais aussi me rappelle quelques souvenirs:
Je grimpais " calanques-buoux-sainte-verdon" autonome mais sans prétention, jusqu’en 1983, et j’ai repris en 2012, par là. Alors il m’en a fallu apprendre des choses, parceque mes manips avaient pris un petit coup de vieux. Et là, quand je lis les commentaires, j’ai l’impression que ce n’est pas facile pour tous de voir pas mal de certitudes remises en question.
On a pas fini d’y réfléchir, quand à 'idée de la manip unique valable dans tous les cas… Je crois que c’est mort.
@ Christophe
C’est super, merci! En effet, j’utilise cette technique du renvoi avec l’I’D de chez Petzl, mais je ne connaissais pas le nom!
Merci encore!
Le demi cabestan est plus efficace que le reverso , lorsque le facteur différence de poids entre en ligne de compte . Personnellement je trouve l’utilisation du réverso dangereux quand on commence à atteindre des différences de poids égale ou supérieur à 20kg , dangerosité qui augmente ses dernières années avec la diminution des diamètres de cordes. La vidéo démontre également de préférer la corde pour se vacher au relais que la longe à demeure bien souvent trop courte.
Avec le descendeur (reverso) sur soit, qd la force du choc dépasse mon poids, je monte… dc c’est mon poids qui freine, et c’est progressif.
Si le reverso est sur le relais, que va-t-il se passer si l’effort dépasse ma capacité à tenir ?
La corde va me filer dans la main, avec risque de brûlure - et dc de tout lâcher.
Le cabestan permet un freinage supérieur.
Par contre, il toronne les cordes, et ce risque de brûlure me semble également dangereux.
Le fait que l’assureur « monte » - ne serait-ce que de 50cm - permet un dynamisme et une sécurité.
Est-ce qu’on ne pourrait pas aussi penser le relais en V en se longeant le + long possible dessus pour éviter ce risque de retour de l’assureur vers la paroi ?
les guidos et DE que je connais ont tous une longe réglable au baudard en grande voie équipée. (Ce qui ne veut pas dire qu’ils l’utilisent systématiquement sans réfléchir et que dans certains cas ils ne se longent pas avec la corde… )
Effectivement, une longe est plus pratique et cela a fortiori qu’elle peut être réglable. En revanche, la constituer avec une corde dynamique est primoridial !
@68 : tu verras dans une autre vidéo de l’ENSA que les longes en corde dynamique sont conseillées !!!
Si tu penses qu’une telle situation peut arriver, ce qui voudrait dire un mauvais assurage ou un diamètre de corde inadapté, met des gants en prévention.
Ce que la vidéo montre, c’est que dans des situations pas extrêmes du tout (chute 50cm au-dessus du point de renvoi, lui même à 2,8m du reverso), un assureur plus léger que le grimpeur (du type 65kg et 80kg) est projeté contre le rocher.
Le but d’un assurage sur le relai est d’éviter d’être projeté contre le rocher.
Si on arrive à ne pas être projeté avec un assurage sur le baudard, pas besoin d’assurer sur le relai.
L’assurage sur le relai est une bonne idée, mais ça engendre de nouvelles contraintes (point béton sans triangulation, assureur près du point, assurage sur demi-cab ou autre système qui réduit la fluidité de l’assurage, etc).
Je vois bien le danger.
L’assurage au relais est UNE solution.
Qui peut provoquer d’autres problèmes, si on n’a pas de gant, par exemple.
Je cherche d’autres solutions, peut-être suffisantes pour mes pratiques à moi.
En cas de chute, seul le poids du grimpeur contraindra le relais, si l’assureur à le puits sur lui, et qu’il décolle du relais, le poids de l’assureur (qui tire vers le haut) + le poids du grimpeur contraindront le relais
En terme de statistiques d’accidentologies, j’ai l’impression que toute la discussion ne fait que brasser du vent.
Vous en connaissez beaucoup d’accident qui auraient pu être évité en faisant un assurage au relais plutôt qu’au corps ?
moi non… mais il me semble que l’ENSA a un meilleur niveau d’expertise que moi…
C’est l’argument d’autorité … mais s’ils avaient une démarche vaguement scientifiques, ils étudieraient les causes d’accidents, puis essayeraient de développer des nouvelles techniques basées la dessus.
A tout hasard, ils pourraient se pencher sur le problème de surfréquentation de certains couloirs à cailloux du massif du mont-blanc …
???
Tu ne parlerais pas plutôt du point qui retient la chute ?
Par ailleurs, avec l’assureur sur moi, le poids sur le point est au maxi de 2 personnes
Avec l’assureur sur le relais… je pense que la seule limite est le glissement de la corde. C.a.D. que ca peut aller bien au delà du poids de 2 personnes…
Et oui mais là, tu as affaire à des Dr Diafoirus de la grimpe (il ne leur manque que le latin), les 3 mousquetaires de la triangularisation du relais, du machard dessus-dessous etc … Donc n’essaye pas de discuter ils ont toujours raison, potos guidos ou videos de l’ENSA à l’appui!
Eh c’est L’ENSA ! Ce qu’ils font est déjà bien, mais ce n’est pas non plus des Universitaires (publications) ou Polytechniques…!!! De plus il faut que ça reste très vulgarisé afin que le quidam comprenne facilement ce qui est dit et puisse l’appliquer… La majorité du public visé est la personne lambda, quant au BE ce n’est qu’un niveau Bac !!! Donc il faut que ce soit pratique en priorité.
De même, va te former chez eux et tu verras qu’il y a aussi de gros « bourrins »…malheureusement !
Il ne faut pas regarder que les accidents.
Être projeté contre le rocher ne crée pas d’accident la plupart du temps, juste des bleus et égratinures, mais ce n’est pas agréable pour autant.
Et si une méthode permet d’améliorer le confort, c’est bon à savoir, et on l’applique si on veut.
C’est comme utiliser un tube à la place d’un 8, ça ne réduit pas significativement les accidents mais ça améliore le confort (et ça réduit le poids du matos).
Ca apporte du confort, mais ca implique :
- de mettre des gants
- de changer complètement ses pratiques
- en TA, de revoir totalement la construction des relais - obligatoirement contre-assuré par le bas
Et peut-être bien que ca secoue plus le point qui prend le choc…
En dehors du confort, toutes ces modifs présentent aussi des risques…
Ah ben oui, il faut faire un bilan et voir si c’est vraiment avantageux selon les pondérations perso de chacun des avantages et inconvénients.
Concernant le confort, ce n’est pas l’ENSA ou quiconque qui choisira à ta place
Perso, j’ai toujours assuré sur relais et jamais sur pontet. Et depuis 50 ans que je grimpe, jamais eu le moindre pb. Je trouve que c’est vachement plus confortable et ça te laisse vachement plus d’autonomie si ton copain pendouille au bout. En résumé, c’est vachement mieux, surtout si c’est pas à vache.