Technique de relais ENSA

Excusez-moi mais vous auriez quand même pu avoir la curiosité de regarder le premier post de la file, il s’agit justement du sujet en question. Pour ce qui est de l’usage du reverso, Petzl semble avoir collaboré avec L’ENSA pour ces tests, donc bon. Lisez le pdf de L’ENSA sur cette étude, c’est instructif !

je savais que tu allais réagir… trop bon … welcome back … (ça promet de loooongs topics :smiley: ).

On s’en fout, dans son manuel d’utilisation du Reverso Petzl indique comment il faut l’utiliser et c’est cette recommandation qu’il faut suivre.
Le jour où tu as un accident c’est la justice qui va venir te dire que tu n’as pas suivi le mode d’emploi.

Et puis ça ne change pas un truc, c’est que le relais dont on parle il est pourri.

c’est sur !!!

Tu as raison, mais le plus marrant c’est qu’ici il y en a plein qui n’ont jamais foutu les pieds à l’ENSA, mais qui savent mieux qu’eux… A se demander à quoi sert l’ENSA…

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Ouais :slight_smile:, et en plus des ensa il y en a ds différents pays.

d’un côté peut-être que petzl va actualiser ses fiches « escalade en grande voie - relais » suite à ces tests

Encore mieux, il suffit de leur envoyer un mail pour savoir ce qu’ils en pensent. Il préconisaient pour utiliser un Tibloc encore seulement des mousquetons à section pleine, alors qu’ils n’ont quasiment plus que des mousquetons avec une section en H au catalogue… J’ai pausé la question et ils m’ont répondus que les mousquetons en H sont compactibles mais la notice n’a pas été mis à jour. Ils sont d’ailleurs très réactif :slight_smile:

Possible, assez peu probable sauf si ils le présentent comme une alternative possible à l’assurage au baudrier.

Il faut quand même voir que ça nécessite une autre organisation du relais. Il semble que mettre le Reverso dans un mousqueton sur la sangle soit une erreur et qu’il faille le mettre directement sur le point bas du relais pour qu’il n’aille pas se mettre dans le point de renvoi. Ce qui me fait me penser que pour un relais sur coinceur, non seulement il n’y aura pas de triangulation, mais en plus le relais va être sollicité vers le haut et il faut le prévoir.

Et puis concrètement : ça sert à quoi ?

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?

Je ne vois pas l’intérêt:

-de mettre le reverso directement sur un point, qu’on relie au deuxième point par la corde ou une sangle (à moins d’avoir deux points assez proches, comme pour un relais chainé)

-de faire des nœuds de cabestan sur une sangle alors qu’un système triangulé normal suffit largement (et en plus ça diminue la résistance de la sangle

-de s’inquiéter de l’utilisation de sangles ou cordelettes statiques pour la réalisation de relais: dans tous les cas, la corde dynamique absorbe le (les) chocs (en plus les sangles de dégaines sont fabriquées en matériaux statiques

-de laisser le reverso accroché au relais pour assurer en tête, ça a juste l’air dangereux et pas pratique, si on veut éviter de taper le mur au dessus, soit on dépense (encore) trop d’argent pour acheter un edelrid ohm, soit on s’écarte du relais (si on est vaché avec une vache à longueur variable ou avec un cabestan et sa corde dynamique c’est plus simple) et en plus ça dynamise moins la chute

-de ne pas utiliser le reverso en « réversible » c’est ce pour quoi il a été conçu!!, et c’est quand même plus simple et plus pratique

-de fabriquer des (horribles) incompréhensions comme celles des messages 146 (ou 147), 178 et 180

L’escalade est classée « sport extrême », et plus c’est simple, plus c’est compréhensible, moins on a de chances de se tromper, et plus c’est sécuritaire. En plus, si certaines manips sont conseillées ou déconseillées par les fabricants ou des organismes qui ont fait des tests, c’est pas pour rien. L’ENSA ne privilégie pas un montage à un autre, elle montre juste différents montages, dont certains trouvables dans plusieurs sources, plus simples et qui respectent les guides d’utilisation du matériel, donc plus sécuritaires.

Je ne dis pas qu’on doit forcément utiliser les montages classiques conseillés par les fabricants, on peut aussi expérimenter, mais l’escalade reste un sport où nous sommes responsables des risques auxquelles nous faisons face. Il faut donc avoir confiance en son matériel et ses manips, et que celles-ci soient testées et approuvées ou conseillés par quelqu’un d’autre avant de les utiliser à 150 m du sol sur deux petits points.

les chocs iront sur un point … puis sur l’autre

:smiley:

Et puis tous ces relais avec 4 mousquetons dans un HMS…
Organisez vos relais quoi! C’est pas compliqué: un ou deux mouskifs à vis pour les vaches (en fonction du nombre de grimpeurs) et un mousqueton pour le reverso (le grigri peut être utilisé en réversible aussi, donc pas d’excuses) et c’est tout. Le point de renvoi est sur un des pitons ou sur un coinceur juste au dessus du relai. Donc il n’y a jamais plus de trois mousquetons dans ce relais (quand on grimpe à deux). Et c’est toujours plus sécuritaire quand c’est plus clair (et on comprend mieux sur les forums).

regarde donc la vidéo que j’ai postée plus haut … .

Cette vidéo est un fourre-tout, ils parlent de situations différentes mais il n’existe pas une façon unique de faire un relais, il en existe plusieurs en fonction de la situation. Un relais en grande voie sportive ça ne se fait pas comme un relais en TA qui ne se fait pas sur un relais sur broche (enfin je suppose) etc.

Je ne l’avais pas regardée, mais le fait qu’il y ait une force moindre sur les points…pas convaincu :neutral_face:
En plus ça ne marche pas en TA, où les ancrages sont directionnels (pour la plupart): en assurant le second, ils tiennent, les coinceurs, mais une chute en tête sur les coinceurs orientés vers le bas, c’est pas une bonne idée. Et dans la vidéo, les grimpeurs sont dans les cas où les deux points sont (assez) proches et alignés verticalement, donc dans des cas où il est possible de poser l’assurage directement sur un point, mais ce n’est pas valable dans les cas où les points sont alignés horizontalement, comme dans certaines des images plus haut dans la discussion.

Pour l’instant, je fais mes manips de façon « académique », comme je les ai apprises en cours ou en stage. Je m’amuserai à faire n’importe quoi quand un guide ou un moniteur me l’aura appris et que j’aurai confiance en cette technique.

ton esprit est plus puissant que les dynamomètres de l’ENSA et de Petzl ??? waow !!! je suis impressionné…

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C’est un résumé de leur étude. Lisez l’étude détaillée à ce lien. D’ailleurs, pourquoi avoir pointé vers la vidéo en anglais alors que c’est une traduction de l’originale en français ?

C’est juste moins optimal, c’est tout. Mais si le couplage est à peu près tendu, le choc sur le 2e point sera peu important (et c’est l’un des effets recherchés).

La moitié Est de l’Europe semble pratiquer ainsi, pourtant…

Peut-être, j’ai pas encore vérifié :slight_smile:
Je voulais dire que cette technique ne m’inspire pas confiance pour le moment, et je ne suis pas rassuré à l’idée que quelqu’un l’utilise (en particulier si ce quelqu’un est mon assureur)

Oui, mais je n’ai ni été dans la moitié est de l’Europe, ni rencontré quelqu’un qui utilisait cette technique pour le moment.
Je grimpe « académique »: je suis les manuels, et celui du reverso indique de ne pas faire ça, donc je ne le fais pas.
Les tchèques grimpent uniquement avec des sangles et des cordelettes pleines de nœuds, mais c’est pas pour autant (même si ça à l’air de marcher) que je vais grimper en TA avec un rack de cordelettes et sangles.
Après, rien ne vous empêche d’assurer comme la moitié est de l’Europe, mais moi je n’utiliserai pas cette technique avant de l’avoir vue en vrai utilisée par un guide ou un moniteur.