l’attitude des gens dans des chiottes publiques qui sont déjà sales : penses-tu que la majorité va prendre sa brosse et son désinfectant pour faire le nettoyage?
ne soyons pas naïf, ce que je résume, c’est un constat d’une attitude généralisée
il y a aussi un autre problème par rapport aux prises marquées (de magnésie, scotch traites etc…) c’est que quand tu fais la remarque (ça m’est déjà arrivé plusieurs fois) les mecs sur place te disent toujours la même chose « ça, c’est pas moi! c’était déjà là! ». Bref , c’est jamais personne!
Malheureusement, nettoyer la merde des autres c’est bien mais ça a ses limites (certes, je l’ai présenté de manière caricaturale et simpliste)
c’est un peu comme quand on fait la remarque à Mr Connard de ne pas jeter sa bouteille par terre, il y a une poubelle à coté et qu’il répond « y a des mecs qui sont payés pour ca » ou bien « il faut bien que les impôts que je paye servent à quelque chose »
Coupe du Monde Valence 2013 Difficulté. Partie haute du mur, les prises cachées ou pas évidentes sont signalées par gros traits : une micro sur pan adjacent, les 2 plats d’un volume en rondeurs. Même un gros trait pour suggérer la méthode avec l’arête du mur (sans prise cachée).
Oui, retirer l’aléatoire du à vue. Ok, ça ne salit pas le rocher. Mais est-ce que ça n’a pas une incidence sur les pratiques en extérieur ?
Je me faisais aussi la réflexion que les tickets sont de plus en plus récurrent sur les compétitions internationales ces dernières années, pas que pour celle de Valence.
C’est assez logique quand on regarde l’évolution des compétitions d’escalade : aujourd’hui il faut proposer du spectacle, des moves dynamique, en puissance, avec la tête en bas etc. Il faut que ca aille vite et la lecture à moins de place que par le passé.
On ne veut pas qu’un mec tombe par-ce qu’il n’a pas compris, on veut qu’il tombe par ce que c’est physiquement trop dur.
Et je pense effectivement que ca a une incidence sur la pratique outdoor.
Que les traits restent en salle !! Ya déjà assez de magnésie sur les prises naturelles. Certains grimpeurs sont de vrais poissons rouge qui ne savent pas lire et qui ne souviennent plus où sont les prises et où poser ses pieds. Ca ressemblerait presque à du morse : - . - . - .
Ne pas négliger la culpabilité des randonneurs et alpinistes qui ont initié la pratique des traits (de peinture) pour baliser les itinéraires et soulager ainsi les nullos de quelques difficultés supplémentaires.
Depuis plus d’un siècle, les CAFistes (CAS, CAI…) salopent les rochers avec leurs balisages indélébiles, et personne sur C2C ne râle. Et dans le genre taille de prise (autre débat), ceux sont des maitres terrassiers quand s’agit d’éviter un mouv athlétique. Tout ça parce que certains randonneurs/alpis écervelés ne savent pas lire les rochers (ou cartes topographiques), poser leurs pieds ou tracer leur propre chemin en montagne.
Les torts sont partagés, mais si les grimpeurs modernes salopent le rocher, c’est juste pour imiter les montagnards.