Sécurité du Basic, accident récent

Victime d’un sérieux accident lors d’une escalade top rope assurée au Basic, j’ai relaté mon expérience à Petzl jusqu’ici sans réponse de leur part.
Je reporte donc ici mon message pour susciter des réactions en précisant toutefois que l’idée de doubler la sécurité préconisée - aujourd’hui mais pas jadis - sur la notice Petzl est bien belle à condition d’être commode et de ne pas obliger le grimpeur à « bricoler » un Grigri par exemple car alors cela reviendrait à reporter une insécurité sur une autre : lourdeur de manoeuvre et aléa du à l’amateurisme technique du grimpeur qui se fabrique son système perso.
Donc voici mon message à Petzl

"Bj

Je viens de lire vos avertissements concernant l’auto-assurage sur corde fixe. J’ignorais totalement le principe du double assurage
Depuis qu’un guide me l’avait appris il y a plus de trente ans, j’utilisais mon basic relié au pontet par un mousqueton symétrique à vis en acier, réajusté par le biais d’un torse (petzl rouge) relié à la partie supérieure du basic par un mousqueton symétrique simple ; la corde (semi statique de 10 mm) étant amarrée soit au relais soit au-dessus en cas d’accès délicat de celui-ci par le haut et lestée par mon sac. J’ai pratiqué cette méthode des centaines de fois soit pour grimper seul à défaut de partenaire, soit pour nettoyer et/ou ouvrir un passage ou voie. J’ai toujours eu soin de ne pas trop louvoyer autour de l’axe de gravité et de remonter mon sac à chaque rupture de pente sensible pour que la corde soit le plus possible proche de la verticale. Jamais un problème ne s’est posé autre que la difficulté (avec l’ancien modèle) de débloquer la gâchette de la corde après une longue mise sous tension (nettoyage).

Jusqu’à ce lundi 3 février 15h00.

J’allais atteindre le relais depuis la vire où j’avais remonté mon sac 15m plus bas, et, manquant une prise lors d’un mouvement dynamique, au lieu de rester bloqué, le basic a glissé comme s’il n’avait pas été placé sur la corde. Mes mains lancées à la rescousse ont vite lâché, brûlées par un frottement terrifiant. J’ai terminé ma course d’un jet, seul un pied a heurté un arbuste, le dos heurtant de plein fouet la banquette de rhyolite et curieusement le basic s’était replacé de sorte que le haut du corps était partiellement en tension. Evacuation par hélitreuillage, scanner aux urgences de Fréjus, fracture légèrement déplacée de la 5e vertèbre lombaire. Mains brûlées au 2e degré +.
Par miracle, je dépassais de la banquette à partir des épaules.

Je suis certain d’avoir enclenché la gâchette au départ car j’ai dû faire un arrêt avant le geste le plus dur. Dans ce cas on repart sans devoir remanipuler le basic.

Selon vos remontées d’expérience, qu’a-t-il pu se produire ? Et quel autre système aurait dû doubler le mien?

Votre réponse m’importe d’autant que cet accident remet en cause toute une vie de grimpeur (etc.)"

A J plus 10 de l’accident, je ne comprends toujours pas.
Dans le passé, il m’est arrivé d’oublier de visser le mousqueton liant le basic au pontet, erreur qui demanderait pas mal d’efforts pour déboucher sur un accident, mais depuis des années, je vérifie plusieurs fois le vissage en cours d’ascension, de même que que le noeud d’arrêt de mon noeud de chaise ou encore le réglage du torse pour que le basic soit haut placé.
L’enclenchement de la gâchette est un geste tellement simple qui suit d’une fraction de seconde le placement de la corde dans le basic. Me faut-il admettre, par élimination, que j’ai pu éluder cet automatisme ?
Le problème des gros traumatismes est qu’il provoque le plus souvent une amnésie partielle de ce qui a précédé l’accident. Merci pour vos hypothèses et conseils, si toutefois je reprenais ce mode de grimpe car je me demande, somme faite de toutes choses, si le grimpeur sans partenaire n’est pas plus en sécurité à grimper en solo sur du facile avec seulement une vache et une corde en cas de rupture de moral…Le solo sans assurage a le mérite d’ôter l’illusion qu’une chute est rattrapable, de sorte que la concentration est sans cesse à son maximum tout en se combinant à un nécessaire calme intérieur. Je me suis plus d’une fois sorti d’un début de grosse angoisse par le recours à la respiration intense et à la polarisation totale sur le geste précis à exécuter. Mais c’est un autre débat.

De ce que je vois sur le site Petzl, le basic est un outil pour la remontée sur corde, pas un système pour l’assurage top-rope ?
https://www.petzl.com/FR/fr/Sport/Bloqueurs/BASIC

Du coup, tu es plus dans le cas de la figure du bas, non?

https://www.petzl.com/FR/fr/Sport/Annexe-4---Precautions-et-introduction-a-l-analyse-des-risques?ActivityName=Escalade-grande-voie

Oui, y’a un dossier traitant de l’escalade solo sur leur site. Je le mets ici pour les lecteurs de c2c.
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Sur Facebook, y’a un groupe anglophone spécialisé sur le sujet :wink:

J’ai l’impression qu’ils disent de modifier la gâchette pour qu’elle reste obligatoirement plaquée sur la corde

Bonjour,
voici quelques idées qui me viennent (plutôt issus de la spéléo, du coup c’est des problèmes improbables en escalade, mais ton accident lui même n’est pas probable non plus). A noter qu’en spéléo, en bloqueur à la ceinture on utilise plutôt un « croll » (comme un basic mais avec le trou du bas plus sur le coté, de manière à ce qu’il soit à plat contre le ventre plutôt que s’en écartant quand on le fixe au maillon de ceinture qui ferme le baudrier). Comme second bloqueur (« bloqueur de poing »), certains utilisent un basic, d’autres des poignées type poignées jumar. Dans les deux cas, le bloqueur de poing est relié au baudrier par la longe (vache) longue.

  1. est-ce que tu as une idée de l’état des picots du bas (ie ceux qui mordent la corde en premier et qui s’usent le plus vite). En spéléo, quand le matériel et les cordes sont très boueuses, il arrive que les bloqueurs les dents ne mordent plus spontanément la corde : il faut alors manuelle pousser la pièce avec les picots contre la corde pour faire rentrer les picots dans la corde avant de pouvoir se mettre en poids dessus. Une fois en poids sur le bloqueur, il tient parfaitement, du coup on peut bouger le suivant en toute sécurité. Quand les premiers picots sont usés, ce phénomène devient beaucoup plus fréquents (c’est que les premières dents qui servent à amener la partie mobile contre la corde, les autres ne mordent qu’à la fin). Dans cette situation, en l’absence de second bloqueur enclenché, il y a possibilité de glisser le long de la corde, le bloqueur pouvant bloquer un peu plus bas ou pas (dans ce cas, en spéléo on finit en tension sur l’autre bloqueur).
    Dans le cas de l’escalade, ça semble plus difficile à obtenir comme situation : est-ce que les dents étaient (très) usées? Est-ce qu’il pourrait y avoir eut au moins un peu de saletés dans le basic (par exemple car tu venais de nettoyer un peu une petite vire ou une prise?
    Dans ce cas, la corde devrait être très peu abîmée

  2. est-ce qu’il est possible que quelque chose se soit bloqué entre la pièce mobile en métal et celle en plastique (caillou, terre, …) : si tel est le cas, il se peut que la partie en plastique ne se replie pas complètement, et que du coup, la fonction « anti ouverture » ne marche plus

  3. est-il possible que ton basic était grippé? et donc ne se refermait pas correctement (rouille, saleté, …)?

  4. est ce que tu étais bien dans l’axe (ie corde arrivant et repartant à la verticale?

Sinon, est-ce que tu as eut eut l’occasion de récupérer ta corde : si quelqu’un te l’a rapportée, est-ce que tu pourrais nous en dire plus sur son état (est-ce que la gaine est abîmée à l’endroit où tu as lâché prise et/ou sur la longueur de la chute et/ou à l’endroit où tu as été retenu au sol?).

Sinon, plus globalement par rapport à l’utilisation d’un seul bloquer en spéléo :

  • en général, on utilise deux bloqueurs, tout simplement car avec 1 seul, on ne peut pas faire de remonté sur corde (enfin, pas de manière efficace)
  • il y a néanmoins des situations ou on n’utilise que le bloqueur de poing (ATTENTION, dans ce cas la corde doit impérativement passer dans le mousqueton de la longe longue(vache)) : il s’agit de la technique dite de la « poignée longée », qu’on utilise souvent pour remonter de petites longueurs de pentes pas trop raides et avec des prises. Il est impératif de bien passer la corde dans le mousqueton de la vache, sinon le risque est important de déformer le bloqueur au point que la corde puisse en échapper (il me semble me souvenir qu’il s’agit de plusieurs dizaines de pourcents pour un facteur 1 sur corde horizontale type main courante)

La technique de la poignée longée est expliquée dans le manuel technique de spéléologie (2ième édition), à la page 117. Ils y évoquent aussi la possibilité d’utiliser le bloqueur ventral seul (en veillant à toujours avoir la corde tendue) dans la même situation (« puits de faible hauteur où les parois permettent des prises d’appui aisées »). A noter que si on utilise souvent la technique de la poignée longée, je n’ai pas souvenir d’avoir vu quelqu’un utiliser le bloqueur ventral seul. A noter qu’il est important d’éviter d’accumuler du mou en amont de la poignée, ce qui devient encore plus critique à l’approche du point où est fixé la corde.

A noter qu’il y a des différences entre le matériel de spéléo et celui d’escalade, que je ne sais pas si une nouvelle version du manuel est parue (j’ai celle de 2013), et que ce n’est pas car ces techniques sont employées en spéléo que cela signifie nécessairement qu’elles sont approuvées par les fabricants.

Bonne récupération
Sandro

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Salut,
je te souhaite de te rétablir au mieux et de pouvoir rapidement te remettre à grimper. Je n’ai pas d’explication au problème qui a causé ton accident. Personnellement j’utilise un système assez proche du tien, j’ai un mousqueton type BLC pour éviter qu’il tourne, qui prend le pontet et les deux boucles d’un harnais de torse. J’ai un vieux basic positionné entre ces 2 boucles. Ce n’est que très récemment que j’ai doublé mon assurage sur une deuxième corde, noeud de poing tous les 2 mètres sur lesquelles je m’assure au fur et à mesure.

O

A l’origine oui, étant un outil de spéléo. De fait, il est utilisé depuis des décennies pour faire du top rope. Ce qui est logique dans la mesure où la seule différence entre les deux pratiques réside dans la nécessité en remontée, d’avoir deux autobloquants dont l’un avec une pédale. Si le basic tient en remontée sur corde, il tient également en top rope.

non du tout, mon basic, est relié au ponté par un mousqueton qui passe dans les 2 trous du haut, en entourant la corde, un 2e mousqueton redresse le basic, le reliant à un torse.

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Non.
La différence est que tu faisais confiance à 1 seul bloqueur mais pas eux. Les spéléos sont obligatoirement reliés à 2 bloqueurs.
Certe il leur faut un second bloqueur pour remonter, d’où la pédale, mais surtout le second bloqueur est obligatoirement relié à une longe :wink:

a priori ils sont en bon état mais je vais faire une photo et la placer ici.
j’avais vérifié le bon fonctionnement cet été et graissé le mécanisme. La seule chose que je
craignais était une fissuration de la carcasse après trente ans d’usage et donc de coups et frottements sur le roc.

j’étais parfaitement dans l’axe, la voie étant pile à l’aplomb du relais, déversante.

J’ai lancé un appel dans partenaires escalade pour que quelqu’un la récupère, mais nobody. C’est pourtant assez fréquenté, rapide d’accès et on peut atteindre les relais par un passage facile en solo. La corde n’a pas été affectée quand j’ai vu un pompier débloquer le basic et libérer le brin.

je connais la technique de la poignée longe et effectivement pour remonter plein vide il faut deux autobloquants. En cas de nécessité, je place un machard avec une pédale et si je sais que j’aurai forcément à remonter, des t blocs.
Merci pour toutes ces explications, faudra que j’examine la solution du croll plus plaqué sur soi .

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Oui et non.

Il y a des situations en spéléo où on utilise un seul bloqueur (en général le bloqueur de poing (celui que tu appelle bloqueur de pédale, même si parfois on l’utilise sans la pédale)) : il s’agit de la technique de la poignée longée, qui sert principalement sur des pentes raides, des pentes au bord d’un trou, des remontées qui se font facilement en escalade, …).
Quant le bloqueur n’est plus qu’un bloc de boue, on évite.

Pour le cas de la remontée classique, il est vrai qu’on relie toujours le second bloqueur à la longe (en général sans coiffer la corde avec le mousqueton de la longe).
Est-ce que c’est obligatoire par sécurité dans des situations favorables (corde propre bien verticale)? Je l’ignore
Sur corde bien boueuse, c’est clairement indispensable (il arrive que le bloqueur ventral ne bloque pas tant qu’on n’a pas manuellement enfoncé les dents.
Une autre raison importante de garder la poignée attachée à la longe est qu’on spéléo, on passe souvent des fractionnements (ie endroits où la corde est attaché à la paroi au milieu d’un puits pour éviter des frottements), et qu’à ce moment, il faut passer la poignée d’un tronçon de corde au suivant : si par malheur on fait tomber la poignée (et les pédales avec), on se retrouve dans une situation assez désagréable (il existe des techniques de réchappes, mais elles sont non triviales et assez épuisantes).
En tout cas, on m’a toujours dit d’avoir ma longe longue sur la poignée lors d’une remontée.

Donc :

  • dans la plupart des situations, on utilise les 2 bloqueurs en étant sécurisé sur les 2
  • il existe des situations où on utilise un seul bloquer (poignée longée) : après, est-ce la même chose d’utiliser un bloqueur ventral seul ou la poignée en bout de longe seule, je sais pas (même si le Manuel Technique de spéléologie évoque aussi la première option).

Après, il faut noter que le plus souvent on utilise la poignée longée dans des situations où il serait possible de passer sans assurage, mais où une chute serait dangereuse

c’est une sécurité fiable certes mais fastidieuse. Déjà que c’est assez galère de grimper au seul basic, faire des noeuds puis les défaire… dans ce cas, je préfère le solo facile !

La corde pas du tout abimée me surprends un peu, ne me serais attendu à ce que la gaine soit au moins un peu abîmée si elle a arrêté la chute. A moins que tu n’ai d’abord touché le sol et que ce ne soit qu’après que tu ais commencé à « tomber vers le coté » ce qui aurait permis aux dents de venir mordre la corde.

Quant tu dis que la voie était dé versante, elle l’était fortement ou pas? Dans le second cas, est-ce qu’il se peut que la corde n’était pas bien alignée dans le plan avant-arrière (au lieux de ne pas l’être dans le plan gauche droite)?

Pour le croll vs basic, il faut prendre en compte que les baudriers de spéléo n’ont pas de pontet, mais un maillon de ceinture (une espèce de gros maillon en forme de demi-cercle) qui relie les deux cotés du baudrier et sur lequel on met directement le croll (ainsi que les longes et à la descente le descendeur via un mousqueton). Une autre raison pour laquelle on spéléo on veut pas un bloqueur qui part vers l’avant est que c’est absolument pas pratique pour ramper ou pour les puits étroits. Du coup, je n’ai aucune idée si utiliser un croll plutôt qu’un basic serait mieux ou moins bien pour du top rope.

Pour la récupération de la corde, j’avais vu le post, mais malheureusement j’habite bien trop loin

Oui c’est vrai.
Tout en gardant à l’esprit qu’il y a des risques possibles :wink:
https://www.petzl.com/FR/fr/Sport/Utilisation-d-un-seul-bloqueur--?ActivityName=Speleologie

Corde propre où pas c’est idem. Ce serait une faute de sécu de remonter poignée croll sans que ta poignée ne soit reliée à la longe. D’ailleurs les cordistes et services de secours se sont grandement inspirés des techniques spéléo (et l’ont même aggravée [déploiement en cours pour les secours] d’un troisième bloqueur [Asap] . Mais pas pour palier la défaillance des 2 premiers cette fois)

C’est pas pareil.
En remontée sur corde, tu « l’armes » en tirant dessus. Si ça bloque, parfait, tu forces un bon coup. Si ça ne crochettais pas, ce ne serait pas grave, t’es déjà en poids sur le croll (et inversement).
En top rope sur 1 seul basic, ça coulisse librement. Il fait sa vie (enfin presque) et tu espères qu’il s’arme si tu chutes :smirk:

En plus de l’usure potentielle des premiers picots comme cité par @sandro11, le ressort de la came ne serait pas un peu faiblard aussi après 30ans d’usage?:thinking:

il est possible que la corde ait été abîmée, mon souvenir est furtif et je n’ai pas pu l’examiner vraiment. Pour l’alignement, de la corde, je prenais soin de remonter le sac à chaque nette rupture de pente, ne serait-ce que pour éviter d’être tiré en arrière et en descendant du relais, je passais la corde dans les points marquant un changement de direction, afin de me trouver le plus possible bien à la verticale. Cela étant, j’ai connu tous les cas de figure possibles, faisant un net écart de côté par nécessité et jamais je n’ai constaté le début d’un
décrochage de la gâchette.
En supposant que tout était en ordre sur tous les plans, j’aimerais comprendre comment
la tension due au lest a pu être détournée pour permettre à la gâchette de s’ouvrir.Car elle s’est ouverte eu égard à la vitesse très forte qu’a pris la chute dès le moment où j’ai dévissé.
Les dents étaient restées assez acérées pour qu’il soit à chaque fin de longueur,difficile de débloquer la gâchette. Il me fallait en me vachant plus haut, déplacer la tension due à mon corps et souvent remonter la corde lestée de 30, 40 cm pour faire le mou nécessaire au déblocage.
Pour moi, c’est le déblocage qui était un problème pas l’inverse,de sorte que je me sentais en totale sécurité, ignorant cette consigne de la redondance.

non je l’ai testé souvent à la maison, prenant soin de le graisser.

J’ai fais quelques petits tests : s’il y a un gravier coincé entre la pièce avec les pointes et la pièce en plastique, alors si la corde du bas part fortement vers le coté dents, alors on montant le croll il peut s’ouvrir. (le gravier descendant un peu la pièce en plastique et neutralisant ainsi la butée anti-ouverture.
Après, il faudrait dans un premier gravier de la bonne taille aille se coincer entre la pièce des dents et la pièce en plastique (où il n’est pas sensé avoir d’espace en temps normal).
Bref, c’est une hypothèse, mais il y en a probablement des meilleurs.

pour la récupération de la corde, j’avoue être pas mal déçu par les habitués du secteur.
Sans même être au courant de l’incident, il n’y a pas besoin d’être Columbo pour comprendre qu’une corde qui pend comme ça d’un relais n’a pas été oubliée, qu’il s’est forcément passé quelque chose…pour au moins la planquer et ensuite mettre une annonce ici. Nous sommes nombreux à nous être donné du mal pour qu’un grimpeur puisse retrouver un chausson, une dégaine, un sac à magnésie etc.
Il vaut mieux pour lui que je ne croise jamais le grimpeur malveillant avec ma corde, mousqueton à vis et dégaine laissés car je reconnaîtrai mon matos au 1er coup d’oeil.

Sinon, pour le faire que les dents soient acérées, le fait qu’il faut monter le bloqueur pour décrocher, c’est normal (avec un bloqueur aux dents du bas très usée, sur corde pleine de boue (vécu), le bloqueur ne bloque presque jamais sans aide, mais une fois mis en tension, on ne peut pas l’ouvrir pour autant sans le monter un peu, tout simplement car une fois en tension toutes les dents mordent, y compris celles du haut qui sont en bon étant.