Falaise accessible par le haut ?

Idem. En auto-assurage et en compagnie.

@IdfTrotter, Pour les sites en IdF, mes infos datent de 25/30 ans. J’avais écumé tous les sites possibles dans la région et pour l’essentiel, ça revient à ceux qui sont déjà évoqués. A l’époque, le COSIROC répertoriait les sites géographiquement, cette carte existe peut-être encore. Je me souviens par exemple d’une ancienne carrière de grès dans la Somme ou des voies avaient été tracées/sculptées et qui devraient pouvoir être accessibles par le haut.
Reste à voir si l’accès à ce site est encore autorisé.

C’est un « Basic ». C’est également ce que j’utilise, avec la partie supérieur d’un harnais qui passe sur les épaules, que je relie au trou du haut par un mousqueton pour bien le tenir verticalement.
A mon sens, je trouve également cette technique sûre. Avec une corde choisie pour son tissage serré (pour garantir que la gaine ne se déchirera pas) et lestée en bas avec le poids du sac.

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Pas très loin, tu as aussi Saffres : pratiquement toutes les voies (et il y en a pas mal) sont accessibles par le plateau.

La seule fois où j’ai failli mourir en falaise c’était en me prenant les pieds dans une racine, en haut de falaise pour aller installer ma corde en fix.
Comme quoi :sweat_smile:

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Ça frotte sur une plus grande longueur donc c est moins grave qu’avec une corde statique où le frottement est localisé. C’est contre intuitif. Je me souviens que @B.A m’avait repris sur ce truc et il avait raison, à l époque j’avais quantifié la différence.

C’est pour ça qu’en canyon quand il y a un frottement qu’on ne peut pas éviter, on débraye ses partenaires. Mais tu as pensé à l’effet yo-yo de la corde d’escalade qui fait qu’il y a plus de frottements ?

PS après ce dernier message, je cesse d’alerter l’auteur du topic sur sa méthode qui, contrairement à ce qu’il pense, n’est absolument pas « extremement sûre » Surtout avec un bloqueur de poing de 30 ans d’âge, prévu pour de la spéléo sur cordes statiques. Comme il le dit, il est libre de choisir sa méthode de [modéré](mais pas de la conseiller à des gens qui voudraient grimper en sécurité).

C est justement ce que j’avais quantifié ( à la hache). La longueur de frottement dans les 2 cas ( faudrait retrouver). Ça frotte sur une plus grande longueur donc mais c est moins grave car c est moins localisé. Ça ne veut pas dire qu’il y a pas d usure mais moins prononcée que sur une statique.
Discussion ici Remontée sur corde dynamique

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je déconseille FORTEMENT un asap en toprope, je connais quelqu’un qui en a flingué apres une seule seance avec chutes repeté, la petite mecanique est la pour te sauver en cas de chute, pas pour travailler des voies.
PS avec un asap lock c’est surement plus adapté.
Mais je ne vois pas d’interet, hormis si tu desescalade

C’est la haut que je fais le plus attention, j’aurai tendance à ramper quand j’approche du bord !!!

Je note aussi pour Saffres.

Finalement pas mal de site que j’ai pratiqué avant de grimper en solo et dont les souvenirs sont flous.

J’ai trouvé sur le site officiel de Petzl l’installation pour l’auto assurage. Ils le réservent aux utilisateurs avertis et comme une utilisation dérivée de leur matériel.

En résumé, pour reprendre les points discutés plus haut :
Redondance du bloqueur (Basic + micro traxion est validé)
Corde dynamique ou semi-statique
Leste

Par ailleurs la durée de vie du Basic est, selon la notice, … illimitée (j’ai vérifié, c’est supérieur à 30 ans).

Donc je ne conseillerai pas de suivre ma méthode mais celle que Petzl préconise (du bout des lèvres). C’est la même … avec deux bloqueurs au lieu d’un.

En naviguant entre les différentes pages, j’ai vu qu’il existait différentes versions du Basic. L’ancienne (la mienne) est validée mais la nouvelle est déconseillée. Ils expliquent aussi les possibles dysfonctionnement des différents appareils pour appuyer leur conseil du double système.

Je relirai cela à tête reposée. Là c’est dodo car demain je vais en falaise … accompagné !

Bonne soirée / journée.

Donc c’est absolument pas la même… Allons dire à un spécialiste en sécurité qu’avec ou sans redondance c’est la même chose histoire qu’il fasse un AVC…

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Mais je suis complètement d’accord, pourquoi faut-il que vous preniez la mouche sur une phrase sans prendre en compte l’ensemble de ce que je dis.
Quelqu’un critique plusieurs points de mon système d’assurage, il a à priori tort sur tout sauf sur le double assureur et j’ai déjà reconnu que c’était préférable.
Cela vous amuse d’emmerder le monde ? de pinailler ? de quereller ?
Cela devient pénible et pour une première utilisation de ce forum, plutôt mauvais signe.

Au final, vous me donnez une raison supplémentaire de pratiquer le solo ou de retourner en salle de bloc où l’ambiance est autrement plus sympathique !

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Tu sous entends qu’il n’y a pas de lien entre double bloqueur et le fait de mettre en avant la faillibilité potentielle d’un de ces systèmes (ce qui est le fond des propos initiaux de Mollo). Tu utilises même la doc Petzl pour appuyer tes propos en sous entendant que cela va à l’encontre des critiques précédentes. Pourtant si on regarde bien leurs montages ils utilisent à chaque fois deux bloqueurs de type différent, justement pour parer à la situation où un premier bloquer ne fonctionne pas (et donc second bloqueur différent pour éviter le soucis d’une situation qui mettrait en défaut la techno du bloqueur).

L’annexe du même document donne justement:
image

Alors fait ce que tu veux en toute connaissance de cause, on l’a tous fait, on a même fait pour certains du toprope au shunt à l’époque malgré la connerie monumentale que ça représentait, mais ne viens pas nous dire que c’est « ultra secure ». Ca ne l’est pas, c’est au mieux relativement acceptable, et on ne va pas laisser trainer l’idée que ce serait équivalent voir plus safe que de grimper accompagné.

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je ne vois pas qu’elle situation peut mettre en défaut la technologie d’un bloqueur si celui ci est utilisé correctement.
doubler la sécurité je vois cela comme un moyen de parer une erreur de manip sur la 1ere sécurité ou d’une défaillance d’un bloqueur en particulier ( vice de fabrication).
En revanche, mettre deux bloqueurs différents, je ne suis pas convaincu de l’intérêt car la probabilité pour qu’un vice de fabrication, déjà infinitésimale, sur un bloqueur A s’accompagne d’un vice sur le bloqueur P© = P(A) x P (B). si P(A) = P(B) = proche de zéro , par exemple 1/000 000, on a
P( C)= 1/1000 000 000 0000 , soit quasiment Zéro. Or l’avantage de placer par exemple deux. crolls est d’avoir un geste rodé et rapide.
Si je le même trompe qu’on veuille m’expliquer.

Il y a aussi qu’avec deux bloqueurs différents, on risque de s’emmêler les pinceaux en cas d’urgence, les réflexes étant différents pour l’un et pour l’autre.

Ce bloqueur n’est pas utilisé correctement étant donné qu’à la base il est prévu pour être utilisé pour une remontée sur corde, donc toujours avec 2 bloqueurs et quasiment aucun risque de chute incontrôlée (c’est à dire en lâchant tout), pas pour escalader éventuellement en zig-zag en tapant des essais entrainant des petites chutes à répétition.
Pour l’avoir expérimenté plusieurs fois en spéléo, c’est assez facile de trouver une situation où la corde sort du bloqueur. Bien sûr ce n’est pas dans le cas idéal (plein vide, corde bien tendue et amarrage pas bien loin au-dessus, limitant le yoyo), mais sur un réta, sur une dalle, avec la corde de travers, mal tendue (entre 2 amarrages), etc.
Quand on a 2 bloqueurs, on s’en fout que la corde s’échappe d’un des 2 bloqueurs, on s’en rend compte tout de suite (sauf sur une section vraiment facile au point de ne pas avoir besoin de tirer sur la corde, c’est là qu’il faut être vigilant).

La spéléo est un contexte très souvent différent de celui de la grimpe, du fait des conditions très humides et boueuses.
En grimpe, c’est clair aucun fabricant ne recommande aujourd’hui un bloqueur pour le top rope. Mais dans sa version initiale le basic de Petzl indiquait sur la notice comment s’en servir pour le top rope et ni Petzl ni aucun guide ne parlait alors de double sécurité. La seule chose qu’on précisait était d’utiliser un automatique acier parallèle pour joindre le trou du haut à la corde, celui du bas servant à relier le basic au cuissard.
Après mon accident, durant ma longue récupération, j’ai tenté de reconstituer le decrochage du basic chez moi . J’y ai passé des heures et des heures essayant tous les cas de figure, y-compris en glissant une ronce , un bout de vêtement, de sangle etc.
Impossible de faire lâcher la corde au basic.
Et en des années d’anecdotes échangées avec des grimpeurs très expérimentés, pas un seul cas de l’ordre de ce qui m’est arrivé ne m’a été rapporté.
Pour la question de la corde qui risque de penduler, je l’ai indiqué, je balise a la descente avec dégaines et parfois cordelettes ajoutées pour que la section entre deux mousquetonage soit le plus proche de la verticale et que la longueur pouvant frotter une aspérité soit la plus courte que possible.
évidemment, j’exclue les traversées, les toits ou devers trop marqués. Et a tout moment, j’ai en tête que je grimpe en top rope , d’où une vigilance presque continuelle.
J’ai opté pour la consigne de la double sécurité, notant qu’avec un lest minimal , on avance avec sensiblement plus de fluidité.
Au bout de toutes ces précautions, il demeure un danger parfois non détectable
Telle est notre activité…

Rappelle-moi en quelle année c’était ?
Perso vu le nb de fois où j’ai vu un bloqueur se décrocher en spéléo (et non la boue n’est pas en cause, c’est simplement la configuration qui fait qu’il travaille de travers, que la corde tire ou non, que des débuts de boucles se forment, qu’un bout de longe ou gant se coince, que la tirette frotte sur le rocher, etc), jamais ça m’est venu à l’idée de grimper en toprope avec.
Je m’en fous que le fabricant indiquait que c’est possible : un système qui peut s’ouvrir et relâcher la corde juste en tirant sur une tirette est forcément non fiable.
Quand j’ai fait du top rope, c’était avec un système qui entoure complètement la corde et qu’il est impossible d’ouvrir une fois qu’un mouskif à vis est fermé. Ca ne garantit pas que le mécanisme interne bloquera à tous les coup, mais au moins le système reste sur la corde ! Au moins ça ! Ca me semble tellement évident depuis la première fois que j’ai vu un basic/crolle/jumar que j’hallucine de voir 30 ans plus tard des gens se poser la question si c’est une bonne idée ou non d’utiliser 1 seul bloqueur de ce genre pour grimper…
Le coup du mouskif sur le trou du haut est déjà du bricolage (c’est une sécurité supplémentaire normale quand on a 2 bloqueurs, ça facilite la remise de la corde dans le bloqueur si elle s’est échappée, mais quand on n’en a qu’1 ça ne remplace pas un 2e bloqueur).

Ah ouais, tu vends du rêve là ! Je préfère grimper en solo intégral dans du facile, ou aller courir, que de « grimper » avec toutes ces contraintes et bricolages… Mais bon, chacun ses goûts.

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c’est pourtant vrai , il ne faut se braquer ainsi de façon méprisante. J’ai acquis mon vieux basic en 1987 et me suis fait confirmer son usage maintes fois, ayant appris a grimper avec des guides de grande valeur tel Godefroy Perroux et côtoyé des forts alpinistes bleausards dont certains, membres du GHM.
La dernière fois qu’un guide a vu mon système, complété d’un torse, c’était aux aiguilles rouges, il y a quatre ou cinq ans, un prof de l’Ensa. J’explique peut être mal la méthode mais elle marché des centaines de fois et je le répète, dans les années 80/2000 personne des très nombreux grimpeurs que j’ai fréquentés, faisant du top rope à Bleau pour nettoyer a la montée sur de nouveaux passages, ne m’a parlé de double assurance.
J’ignore ton âge, mais le nouveau basic n’a que le nom de comparable à l’ancien.
De la modestie, il en faut pour parler d’un accident qu’il serait facile de me considérer comme responsable, et beaucoup d’empathie sont la marque des grimpeurs d’exception que j’ai eu la chance de connaître. Aucun n’a jamais réagi avec mépris sur une pratique contraire à ses habitudes. Plus que toute autre pratique, la grimpe. la montagne ne sont pas des sciences exactes.

nota bene : je grimpe aussi en solo ayant acquis la maîtrise de l’exposition sur les grands circuits classiques de Bleau qui s’enchaînent sans pas ni parleur.