Bonjour,
Tout ce qui a déjà était dit est très pertinent
J’ajoute juste qu’avoir une longe double permet également de répondre au problème de ‹ ‹ devachage › ›.
Lucas
Se vacher au relais
Totalement, c’est clair, mais la longe double n’est pas forcément dans l’esprit escalade…! Beaucoup n’ont qu’une seule « vache » (terme propre à l’escalade, au contraire de celui de longe) sur laquelle est fait au milieu un noeud pour placer le descendeur. D’autres même, continuent de pratiquer sans vache et seulement avec cabestans…
Mais nous n’allons pas ouvrir un débat sur vache ou pas vache, simple ou double,…
Salut Yann, ton bon sens il en pense quoi?
Bonjour,
Pas beaucoup d’importance, il l’a dit, il débute, c’est normal qu’il demande des conseils ou des confirmations sur ce qu’il fait.
Bernard
En arrivant au relais, une dégaine sur le point haut du relais et tu passes ta corde dedans (tu es pris par l’assureur).
Mousqueton à vis sur le point bas du relais avec un premier cabestan sur ce dernier.
Ca permet de te régler à la bonne distance du relais.
Tu recabes sur le point haut du relais (mousqueton du haut de la dégaine si c’est tu es en réversible, mousqueton du bas si leader fixe).
Fais l’essai d’assurer une chute de ton leader vacher avec une longe ou avec des cabestans réglés loin du relais.
Tu vas vite comprendre l’intérêt de ne pas utiliser de longe !
Si c’est un relais de type sportif (on considère qu’il est béton), la triangulation ne serre à rien.
La méthode décrite s’appelle un couplage et est largement suffisante, en sécu, sans débauche inutile de matos et très confort, autant pour le positionnement de l’assureur (c’est réglable comme tu veux) que pour le retenue d’une chute du, leader.
Voici le genre de message qui fait qu’il faut éviter de prendre ce qu’on lit sur internet pour argent comptant. En particulier quand on débute, et qu’il n’est pas forcément évident de faire le tri entre le bon, et le moins bon. En particulier en cette période où pas mal de points béton d’il y a 20 ans (je crois ?) commencent à mourir à cause de la corrosion, pas mal de détails intéressants sur un sujet récent justement : (cliquer sur le lien pour avoir toutes les infos)
Bonjour,
Vous permettez? Je m’adresse à Yann.
Quant à dire que le bon sens n’a pas beaucoup d’importance en escalade… qui plus est quand on est débutant… on n’a que ça.
FlicFlac
Pour les autres, je rappelle que la question de Yann ne concerne pas, il me semble, les techniques de confection de relais… mais de savoir s’il prend beaucoup de risques à se vacher sur un point le temps de confectionner son relais.
Yann: si c’est le risque de casse du point qui t’inquiète, alors vache toi sur deux cabestans, ça prend 10s, et tu seras tranquille, et tu auras les deux mains libres… sauf si les deux points cassent… Dans ce cas tu retombes à la dégaine précédente. Sauf si elle aussi pète… et…
Adriv1, tu fais d’un problème avéré dans un endroit donné une généralité.
Les stats d’accidentologie escalade ne font pas ressortir ce problème comme LE soucis le plus accidentogene de l’activité même si cette corrosion devient une réalité aujourd’hui surtout dans les zones côtières.
Ce n’est pas le sujet de ce post, effectivement.
Pas utile ici de développer.
Pas sur que ta réponse apporte plus d’infos à l’auteur sur sa première question.
Désolé mais là je ne comprends pas. Pourrais-tu expliquer pourquoi se vacher au relais avec une longe/vache est un problème pour assurer son leader ? Si c’est seulement le problème du « loin », ok mais ce serait aussi vrai sur cab mal réglés. Mais sinon, je ne vois pas…
Il n’y a pas de pb
Un problème de confort, pour l’assureur mais aussi pour le grimpeur, rien d’autre.
Et pas pour assurer le leader, mais pour retenir sa chute ou « assurer » (ce qui en soit n’est pas forcément le bon terme) la chute du leader, rien d’autre.
Et c’est bien le problème du « loin ».
Et d’accord sur le fait si tu te longes avec ta corde par l’intermédiaire d’un cab et que tu n’es pas assez éloigné du relais, sous entendu mal réglé, longe ou cab avec corde, ça ne change rien.
Il a bien précisé qu’il débute en grande voie, et il n’y aurait rien d’aberrant qu’il aille dans ces coins. L’autre topic laisse aussi entendre que ce problème n’est plus spécifique aux coins marins (aucune idée de la pertinence des infos, dans le doute je me méfie).
Dans le doute il me semble bien plus raisonnable qu’il utilise des relais complets, comme tous les grimpeurs ou presque…
Ma 1ère réponse ? Je peux me tromper, mais je pense qu’elle était pertinente, et répondait à ses questions.
si, si …
Repars en tête avec ta méthode (parce que ton second est cuit, ou que c’est de toutes façons trop dur pour lui) ou va porter secours à ton second blessé. Tu comprendras vite l’intérêt de faire un relais sur sangle et d’avoir une longe règlable.
En grandes voies sportives, il est usuel/classique de se vacher avec ses 2 brins de cordes via des nœuds de cabestan (par exemple mousqueton à vis sur le point du bas, dégaine de renvoie sur le point du haut). Cela fonctionne aussi bien en réversible qu’en non réversible.
C’est plus rapide, nécessite moins de matériels et permet de ne pas se poser la question que tu te poses.
Si tu as peur que le point de ton relais sportif ne tienne pas ton poids pendant quelques secondes/minutes, ça signifie simplement que tu t’es trompé de voie et que tu n’es pas dans une voie sportive. Définition de « voies sportives » = points bétons, à fortiori aux relais.
Il n’y a donc pas de problème à se longer sur un seul point pendant que tu réalises ta manip.
Ben sinon, en dehors des grands débat, la réponse a ta question a été donnée par Glomorph et Bearsbeard en début de post: Tu te longes sur un point en arrivant au relais et tu installes ton relais toujours assuré (pour ton assureur tu grimpes toujours). Et seulement une fois qu’il est monté tu annonces « relais vaché » pour que ton assureur te libère.
Génial, on va discuter secours…
Ceci étant, réaliser tout type d’aide/secours à un leader ou un second sans être sur une triangulation et sans longe réglable sur un relais type sportif non relié, ça se fait bien tout en conservant un niveau de sécu total pour tout le monde.
Des activités comme les nôtres demandent, au de-là des grands principes sécuritaires, une adaptation permanente, qui plus est en cas de soucis.
Désolé Ypariam d’avoir fait encore dévier la discussion !
Tu as à faire à des passionnés…
Voilà, mais ne pas prévenir l’assureur qu’on est vaché
« De mon temps « on disait tout simplement « relai ! », ce qui signifiait que tout était ok et que le second pouvait démarrer. Inutile de raconter sa vie.
Je demande à mes coéquipiers de ne pas dire « relais ! » mais « vaché ! » parce qu’un jour il y en a un qui m’a dit « je vois le relais » et je n’ai pas compris le début de sa phrase.
Fais gaffe un jour un coéquipier va te dire « va chier » et tu vas le libérer ! Bon d’un autre côté si il t’insulte t’as le droit -)