Se vacher au relais

Ben sinon, en dehors des grands débat, la réponse a ta question a été donnée par Glomorph et Bearsbeard en début de post: Tu te longes sur un point en arrivant au relais et tu installes ton relais toujours assuré (pour ton assureur tu grimpes toujours). Et seulement une fois qu’il est monté tu annonces « relais vaché » pour que ton assureur te libère.

1 Like

Génial, on va discuter secours…:wink:
Ceci étant, réaliser tout type d’aide/secours à un leader ou un second sans être sur une triangulation et sans longe réglable sur un relais type sportif non relié, ça se fait bien tout en conservant un niveau de sécu total pour tout le monde.
Des activités comme les nôtres demandent, au de-là des grands principes sécuritaires, une adaptation permanente, qui plus est en cas de soucis.
Désolé Ypariam d’avoir fait encore dévier la discussion !
Tu as à faire à des passionnés… :grinning:

Voilà, mais ne pas prévenir l’assureur qu’on est vaché

« De mon temps « on disait tout simplement « relai ! », ce qui signifiait que tout était ok et que le second pouvait démarrer. Inutile de raconter sa vie.

5 Likes

Je demande à mes coéquipiers de ne pas dire « relais ! » mais « vaché ! » parce qu’un jour il y en a un qui m’a dit « je vois le relais » et je n’ai pas compris le début de sa phrase.

Fais gaffe un jour un coéquipier va te dire « va chier » et tu vas le libérer ! Bon d’un autre côté si il t’insulte t’as le droit -)

5 Likes

Ah non alors… On disait « relaiS » :smiley:

2 Likes

Pas un mot en montagne/grande voie.
En couenne si visibilité juste un signe de la main pour prevenir l assureur que l on est prêt a descendre. Pas besoin de relais, vaché, etc…

1 Like

Et donc…?! Boom ou pas boom ?!

pas boom, heureusement

Trop fort, tu faisais plusieurs relais « en même temps » !

Et si on doit parler, quand on dit « relais », c’est que le relais est installé, fonctionnel et qu’on y est vaché. Et ne pas oublier de nommer son coéquipier, histoire que ce ne soit pas une cordée voisine qui prenne le message pour elle.

« Eustache ? Relais ! »
« Gontran ? Répète ! »
Et déjà des chocards sont dérangés par ces paroles envolées à tous les vents, vents qui ne se lèvent qu’au moment de parler justement, ou quand on attend au relais. « Relais t’as dit ? Ok brin libre ! »
« Mais non couillon, reprends moi ! »…

(Eustache et Gontran vont exploser l’horaire, et en seront quitte pour bivouaquer en paroi, pendouillant en vêtements légers, sans manger ni boire, avec tout le lot de grommellements et de mots plus hauts que les autres en se renvoyant la politesse. Mais pas de panique, on edt en été, puis les chocards sont déjà bien loin. En rentrant à Melun, ils en auront des choses à raconter. Mais ça ne dérangera plus les chocards.).

le « S » terminal n’est pas forcément signe de pluriel…
En grimpant sur un ta de pu, dans le pa dur, si on zippe on peut se mettre au tapi. Dans ce ca, il faut crier « au secour ». Et en les attendant, tu peux boire un ju d’anana. C’est plu indiqué qu’un vin blanc-cassi ou un pasti. :smiley:

Relais sans S, c’est immonde épicétout.

1 Like

Je mettrais un « s » à couille. @mollotof y va pleurer sinon.

5 Likes

Comme d’abitude.
Tu ne te réveille pa.

Claude Françoi

1 Like

Au relai, sans délai, tu fais un petit déblai si besoin est et tu déclames un bref lai : « Vaché, (s’il y a un point honnête ou tu mets ta dégaine de futur renvoi)… relai (si tu as triangulé et tout et tout) » :sunglasses:

Quand on arrive à l’endroit du futur relais, on plante un clou et on se vache. Ensuite on met un second point et on triangule.

5 Likes

Pareil pour moi. Si plus de corde, tu pars (quel autre choix tu as de toute façon ?). Si corde file vite (enfin, pas à la vitesse d’une chute, mais ça se voit bien) et que t’arrives pas à suivre, tu libères : ton leader est soit en train d’avaler le mou à la main, soit en train de grimper dans du très facile - et dans les deux cas, tu le gènes si t’arrives pas à suivre en donnant de la corde. Si le gars avance vite (plus vite que tu ne peux donner de la corde), c’est qu’il est dans du facile, c’est qu’il s’assure peu et toute chute sera dramatique (vires, peu de points, etc, …), ton job de second consiste à ne pas le gêner et donc à libérer cette foutue corde.

Et quand tu arrives à bout de corde, tu défais le relais et tu pars. Et surtout tu t’arranges pour le faire de façon transparente pour l’avancement du leader.

Si la situation ne convient pas, c’est au débriefing après la course qu’il faut en parler. Mais il ne faut pas bloquer pendant.

Bonjour,

C’est quand-même un peu délicat si le départ de la longueur est dans du difficile. C’est au leader qui est au-dessus dans le facile de se rendre compte qu’il est en bout de corde et qu’il va falloir assurer le second. Dans ces cas, je trouve quand-même bien que le second annonce « bout de corde » pour savoir quand il va avoir besoin d’être assuré.

Bernard

Si on a un bon topo et qu’on a la bonne longueur de corde, ce cas ne devrait pas arriver, ou alors on est prévenu.