Posté en tant qu’invité par Fred:
Je crois que tu confonds, d’une part le niveau technique et d’autre part la capacité à gérer une course et à s’en sortir alors que tu es dans la merde. Il s’agit de 2 choses totalement différentes. Votre histoire est la parfaite illustration. J’avais encadré des « d’jeunes » dans le supercouloir au Tacul. Il y en avait plusieurs qui m’aurait posé les paires dans du 8 alors que je plafonne dans du petit 7 les jours de formes. C’était exactement la même chose que votre histoire : super niveau technique mais peaux de zob pour le reste : gestion de la sécurité, gestion de l’engagement, protection etc… Je ne pense pas exagérer trop la réalité en disant qu’ils ne faisaient pas tous la différence avec une couenne.
Concernant le fait « de se sortir les doigt du cul ». C’est très facile. Ne pense pas à ton portable quand tu prépares ta sortie et que tu es dans la merde => je suis certain que tu aurais trouvé rapidement les solutions. Dans mon cas, le portable ne passait pas quand une pavasse m’a transformé un doigt en charpi. Ca donc été très « facile » de mettre un coup strap par-dessus le gant, d’avaler quelques médocs et d’avancer. Ok, nous avons dû mettre 6h pour descendre ce qui nécessite habituellement 1 h, les rappels et le passade de la rimaye ont été des grands moments mais franchement c’est « facile » quand tu n’as pas le choix. La brasse du chirurgien qui m’a sauvé le doigt a été moins facile. C’est le couplet du jeune con qui est toujours aussi con mais un peu moins jeune.
Et franchement, où va-t-on si on ne peut plus se foutre de la gueule de grimpeurs, futur BE, jetant leur corde dans le vide après avoir fait venir un porte-avion pour éviter une mauvaise nuit. Le couplet «je hais les militaires » a été la cerise sur le gâteau.
Merci c’était vraiment du grand art.