Sara ALQunaibet victime d’une erreur d’assurage

J’ai visionné la vidéo « Hard is Easy » et l’excellente analyse technique qu’en a fait notre ami américain et que j’ai publié ici . Il ne le semble pas ( je comprend mal aussi l’anglais) qu’il parle du contexte de cette affaire.
D’où mes questions.

mais là aussi la réponse avait déjà été donnée

A lire cet article racoleur effectivement le doute peu s’installer sur ce qui a motivé la «mediatisation » de cette accident.
Il ne lui reste plus qu’à porter l’affaire devant les tribunaux ( comme l’affaire de Vingreau) si elle en a les moyens et l’énergie.

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Ce qui m’inquiète le plus dans cet accident c’est que des comportements et attitude similaires d’assureur au grigri j’en ai observé un certains nombre et de la part de grimpeur confirmés (posture des mains sur l’appareil, mou excessif, pas de suivi visuel de l’assuré ).
L’attitude un peu trop « décontracté » à l’assurage est une spécificité des grimpeurs confirmés et plus particulièrement quand ils utilisent le grigri.

Euh, c’est quoi le rapport avec Vingrau stp ?

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Accident, dommage corporel grave, passage en justice.
Les deux accidents similaires dont j’ai été témoins n’ont pas donné lieu à des actions en justice.
Est ce qu’il y a eu en France des procès dans ce contexte ? Je ne sais pas.
Si c’était le cas dans cette affaire cela serait peut être une première comme cela a été le cas à Vingrau.

Nature <> salle artificielle
Falaise conventionnée <> Lieu qui n’est pas sous la responsabilité d’une fédé
France <> Suisse
Cause naturelle <> erreur humaine

Bref, rien à voir

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Ben oui, on l’espère bien pour elle.

Tu penses qu’un athlète doit juste accepter le risque d’être assuré avec une désinvolture totale, et d’en souffrir le restant de ses jours ? Et s’écraser ?

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Il y a déjà eu des procès suite à des accidents de ce genre (au moins en France). Ce sera loin d’être une première.

On peut quand même penser que les fédérations, les organisateurs du stage d’entraînement, la salle où a eu lieu l’accident, l’assureur fautif, etc, pourraient se préoccuper du sort de cette grimpeuse sans forcément avoir à passer préalablement par la case ‹ tribunal ›, non ?
Quelle drôle d’idée de considérer que tant qu’on n’a pas fait intervenir une décision de justice, alors c’est normal que tout le monde s’en tape… Et ensuite on s’étonne de la "judiciarisation’ de la société…

Par ailleurs, les faits tels qu’ils sont présentés laissent penser que ce n’est pas seulement un problème de responsabilité civile qui est en jeu (à régler éventuellement entre assurances, soit à l’amiable soit par un procès), mais aussi qu’une responsabilité pénale pourrait tout à fait être engagée. Et ça, ce n’est pas directement l’affaire de la victime, mais celle de la justice (suisse, a priori, si l’accident a bien eu lieu là-bas), et ce qu’il y ait ou non une démarche de la victime en ce sens. Même si le dépôt d’une plainte peut évidemment faire bouger les choses.
Pour le reste, c’est difficile d’en dire davantage avec le peu d’informations à notre disposition.

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Il y aura peut être quelqu’un pour indiquer ici un cas de jurisprudence rendu dans une affaire similaire.

A lire l’article de vertige média en question il faut croire que ce n’est pas le cas pour cette personne qui se retrouve dans la mouise ce qui pourrait la pousser à passer devant les tribunaux

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Je ne réponds pas aux propos et insinuations stupides que tu me prêtes .

Il y en a plein, bien sûr. Pourquoi ça ne serait pas le cas ?

Un exemple médiatisé, trouvé en 30 secondes par une recherche sur le web: Chute mortelle d'un collégien depuis un mur d'escalade à Vaulx-en-Velin : un professeur d'EPS condamné

À noter que ça n’a absolument rien à voir avec le procès de Vingrau, qui était une première (et jusqu’ici reste un cas unique) parce qu’on y a mis en cause la responsabilité (civile) d’une partie (la Fffme) qui n’était aucunement impliquée dans l’accident mais seulement en tant que ‹ gardienne de la chose › (la falaise). Ce n’était en rien une première pour ce qui est de la recherche de responsabilité civile et pénale en cas d’accident d’escalade: ça il y en a tout le temps.

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Ce ne sont pas des insinuations.

Mais ça me rassure plutôt que tu trouves l’idée stupide. Ce n’était pas du tout évident au vu de tes messages précédents.

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Ça s’écrit Vingrau.
y’a pas de e comme dans « beau ».

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La personne victime de l’accident en question n’a pas perdu la vie fort heureusement .
Je parlais d’une jurisprudence concernant une activité professionnelle ( au moins pour l’assureur) de l’escalade dans un cadre de competition organisé par des fédérations .
Si il y a procès cela serait peut-être une première.
Il n’´est pas question ici d’activité de loisir d’enfants encadrés par des adultes dans un cadre scolaire.

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Merci d’éviter de faire des suppositions.

Des constats, qui appelaient ces questions.

Les autres réponses que tu as reçues montrent que je ne suis pas le seul à me les être posées, et que ta position, notamment par ce parallèle doûteux avec Vingrau, semblait énigmatique.

Au sens strict, peut-être (encore que je serais bien surpris qu’il n’y ait jamais eu d’accident en compétition ou autour des compétitions, mais flemme de faire une recherche plus poussée).

Néanmoins, l’accident dont on parle reste très proche du cas de jurisprudence cité: cadre professionnel dans les 2 cas (entraîneur dans un cas, professeur dans l’autre); fédération sportive dans un cas, association sportive dans l’autre (la nuance est mince). On ne parle même pas de compétition, mais de « stage de préparation à la compétition ». Bref, je ne vois vraiment pas ce qui motive à trouver une réelle différence entre les 2… La seule que je vois, c’est que la victime et mineure dans un cas et pas dans l’autre. Est-ce que ça change vraiment la donne ?
Encore une fois, ça n’a absolument rien à voir avec les questions en jeu dans le cadre de l’accident de Vingrau.

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Pour moi si il y a un rapport .

Ce qui est en jeu c’est la « judiciarisation » de l’activité que je pratique que ce soit pour l’activité bénévole d’équipeur ou dans le fait d’assurer ou de me faire assurer en progression en escalade.
Les point commun sont l’accident, les séquelles graves liés à l’accident et la recherche systématique de responsabilités en passant devant les tribunaux pour tenter d’obtenir des dédommagements.
Mais comme tu l’écrivais

Pour moi la démarche de médiatisation effectuée par la personne victime de cet accident ne peut avoir pour objectif et effet immédiat que d’alerter les personnes qui évoluaient dans le même cadre (compétition d’escalade) des risques et conséquences imprévues encourus en cas d’accident graves.
Ou alors de tenter d’obtenir un soutien médiatique pour porter l’affaire en justice.
Mais avec le doute sur le lieu de l’accident tel que rapporté par l’article publié par Vertige média c’est mal barré .

Pour moi

semble surtout avoir pour objectif de mettre en lumière la détresse de la victime face au désintérêt dont elle prétend faire l’objet de la part des autres protagonistes (fédérations, etc). Est-ce justifié ? En l’absence d’autre témoignage, on n’a pas vraiment les éléments pour le dire.

Mais se contenter de remarquer qu’elle n’a qu’à porter l’affaire devant les tribunaux, c’est un peu court (même si ça passera probablement en effet par là). On peut légitimement estimer que s’il est avéré, le comportement desdits protagonistes à la suite de l’accident laisse pour le moins à désirer. Et ce, indépendamment des strictes questions de responsabilités quant à l’accident lui-même.

C’était là-dessus que portait mon intervention, car je ne comprenais pas bien tes réticences. Merci de les avoir explicitées.

:+1:t2:

Plutôt interrogation par rapport à ma perception et vécu de cette activité car nous pouvons tous faire un jour une erreur qui peut être grave pour autrui.
J’en ai subit et j’en ai fait des erreurs mais heureusement sans conséquence grave.
Bref la prochaine fois que j’en vois un manipuler de travers son grigri je lui ferais une remarque même si c’est un cador.
Il vaut mieux se faire regarder de travers que de voir quelqu’un finir au tapis les os brisés.

En ce qui concerne l’assureur j’ai constaté qu’il avait un gant . Je n’ai jamais vu un utilisateur de Grigri avec un gant ( préconisé par tout les fabricant pour l’utilisation de système d’assurage)
Et le gant ne lui a pas permis de freiner la corde mais tout au plus d’éviter de se brûler la main.

L’accident se serait donc produit en France si j’en crois ce média « de pointe » qui traite ce sujet sur le mode « fait divers ».


PS il me semble que le jour où j’ai posté la vidéo de Hard and Easy sur ce sujet le fil de discussion comprenait dans son titre le mot « Grigri ».
Car quand j’ai posté la vidéo je m’intéressais plus à ce qui a occasionné cet accident ( technique ) qu’au développement médiatique de celui-ci ( qui a son importance mais dont j’ignorais l’histoire).

Mais pourquoi vous lui répondez encore ? Soit c’est un troll, soit il est complètement perdu.

Je serais curieux de savoir qui est l’assureur. Ce genre d’erreur est inexcusable, et je suis étonné qu’il n’y ait pas d’excuses publiques de la part de l’équipe dont fait partie l’assureur.

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