Salle d'escalade discriminatoire ?

C’est tout à fait possible, mais as tu la certitude que que l’homme était vexé qu’une femme soit plus à l’aise que lui?
Je fais un peu l’avocat du diable, mais peut être était-il simplement fatigué, épuisé, pressé par son guide, pris par la peur, et que cette personne était moins avenante en fin de journée qu’au début…

Pour pratiquer l’alpinisme avec autant de partenaires homme que femme, je suis assez sensible à ces sujets…

Google Scholar est ton ami
Google Scholar est ton ami

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Un peu de mal avec cette affirmation. Je peux et je dois effectivement m’interroger lorsque mes interactions provoquent un malaise, que ce soient des femmes, des amis, des collègues, n’importe qui. En revanche, tu réponds de façon définitive a la question : mon interlocuteur.trice est légitime à me juger sur son ressenti. Son ressenti est bien réel, mais il n’a rien d’objectif, il se base sur son prisme de lecture, ses expériences sociales, ses a priori. Je n’en suis pas nécessairement responsable. Je peux tout a fait changer d’attitude, chercher a comprendre nos différences de ressenti, mais aussi prendre mes distances ou ne rien changer.

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si une seule personne isolée a un tel ressenti oui, en effet, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est pas grave en soi.
et c’est bien pour ça que je parlais (mais ça tu as oublié de le citer) de « la majorité d’une population donnée »

Si toutes les femmes sont mal à l’aise avec moi, c’est moi qui ait un problème (et je suis le problème)
Si c’est juste Raymonde de la compta qui n’aime pas mon piercing, ben je n’irais pas lui proposer d’aller prendre un café avec moi pendant la pause.

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Si tous les hommes sont mal à l’aise lorsqu’une femme montrent ses chevilles, c’est aux femmes de cacher leurs chevilles.

Si la majorité des gens se sentent en danger lorsqu’ils croisent des noirs la nuits, c’est au noirs de changer leurs attitudes.

Si la majorité d’une population n’aiment pas les tatouages, c’est aux tatoués de se cacher.

Si la majorité d’une population est effrayée par les communismes, ce sont aux communistes de renier leurs croyances. (marche aussi avec les chrétiens)

Ad libidam (avec les homosexuels, les trans, les jeunes, les roux, les handicapé, …)

Ce sont tous des exemples qui ont malheureusement existé (et qui pour certains existent toujours). Peut-être que le sexisme spatial est un vrai problème, mais dans ce cas il mérite sans doute mieux qu’une telle argumentation.

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En même temps et par les temps qui courent, c’est un peu la raison d’être du féminisme actuel, non ? Parce que malheureusement, y’a encore beaucoup, beaucoup de boulot…
(et c’est un boomer qui parle…)

Ce qui n’empêche pas les féministes, comme tout le monde, de dire de grosses bêtises (en suivant jusqu’au bout des raisonnements sans nuances).

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Je suis d’acord avec toi, cette argumentation a ses limites…

Ca me fait pense à Ngannou :

Ce mec est en or, mais est ce vraiment la solution ?

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Ah ?
Moi j’ai plutôt entendu dire qu’il avait du plomb dans les poings… :innocent:

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il sait qu’il fait peur et que les personnes peuvent être mal à l’aise donc il adapte son attitude, c’est normal !
c’est comme mon boucher (une armoire à glace de 2m) qui prend une voix toute douce pour servir la petite mamie qui fait son marché.
Comme celui qui promène un chien en laisse raccourcit la laisse quand il croise quelqu’un, de surcroit avec des enfants.
etc etc

Donc oui bien sûr que c’est la solution

Sauf que dans les exemples que tu cites, les groupes visés sont minoritaires ( même le premier, pas minoritaire en nombre mais en importance, dans le contexte de l’exemple ). Donc il apparait « légitime » à la société de leur faire porter la responsabilité du problème .
Là justement, c’est un groupe minoritaire ( pas en nombre, mais en pouvoir ) qui est mal à l’aise face à un groupe majoritaire, donc on voit bien ( aux réactions de certains ) que la responsabilité n’est pas dans le camp des gêneurs.
C’est juste une question de rapports de pouvoir et de domination.

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Non . Il y a plein de féminismes -istes , et même qui se supportent pas entre elle . Et bien souvent c’est une idéologie intersectionnelle.
L’anti patriarcal accuse et culpabilise « les hommes » au travers d’une culture qui n’est plus oú quasi plus d’actualité .
c’est de l’essentialisation et de la victimisation qui bien souvent conduit à

Plein de femmes n’adhèrent pas du tout à cette vision du féminisme.

Donc il faut que les femmes se fit au physique pour anticiper une agression ?

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Très intéressant tous ça mais pas beaucoup de rapport. La majorite des liens concerne les le sentiment de discrimination chez les immigres et descendants d’immigres. Rien trouve qui concernait ce dont il est question, le ressenti à propos du sexisme spatial. Je dois dire que je n’ai pas pu tout éplucher, des pages et des pages de références sans rapport.

Non, il faut que les hommes prennent conscience que certains d’entre eux, de part leur éducation, et en général inconsciemment, ont tendance à occuper l’espace disponible au détriment des femmes, dont certaines, de part leur éducation, vont leur laisser la place sans protester. Et donc, ils doivent en tenir compte dans leur comportement, afin que tous puissent vivre ensemble de façon plus agréable.

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Et parce que les hommes entre eux ne se piquent pas l’espace disponible ? Les hommes entre eux ne jouent pas des épaules pour ce passer devant , ne s’agressent jamais et ne se trucident pas être eux , ne se moquent pas entre eux etc etc
La clé du soucis , ce n’est pas plutôt le respect et le civisme entre tous , quelque soit le sexe, quelques soit comment on voit une différence comme une source de séparation ?

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Il faut cliquer sur le second lien.
Sur la géographie sexuée, dont les travaux commencent à dater d’une trentaine d’années, voir par exemple :

Mixité, égalité et genre dans les espaces du loisir des jeunes : pertinence d'un paradigme féministe - TEL - Thèses en ligne
https://www.larobe.org/publications

Deux articles de vulgarisation :
Comprendre les inégalités dans la cour d’école par Edith Maruéjouls |
De la cour de récré aux city stades, les filles sont exclues des terrains de foot

En tout cas certains hommes sont prêts à toutes les digressions pour avoir le dernier mot.

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Oh que si ! D’ailleurs c’est une spécificité masculine.
Le problème c’est que ça déborde et qu’ils trucident aussi les femmes.
Ah zut, on va me demander une étude scientifique dûment estampillée pour prouver mes dires …

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Alors suivant les consignes données par certains , je m’efface et je te le laisse …

…….

Mince ça marche pas puisque je viens encore de répondre et d’avoir le derniers mot

Les exemples ont été choisis exprès pour choquer. Ils fonctionnent pourtant tous sur le principe que tu veux défendre: si un groupe est perçu comme posant problème, c’est uniquement à lui de devoir faire un effort. Un est au mieux dans une exagération populiste pas très réfléchie, au pire dans une vision assez dérangeante de la société qui veut imposer un rapport de force.

Il y a déjà un rapport de force. Il y a des opprimés. Mais une étiquette opprimé/gentil/moi je suis du bon côté permet-elle vraiment d’utiliser les mêmes méthodes que les oppresseurs tout en restant blanc comme une colombe? Pas de mon point de vue. On risque bien trop vite de faire pareil qu’eux. Communistes russes, maoïstes, terreur sous la révolution et autres ne font pas vraiment honneurs aux idéaux qu’ils étés censés défendre.

Vu qu’il est facile de classer ses contradicteurs dans des petites cases, j’ai peur que l’on me traite de réac et que l’on prenne m’a critique d’un argument comme la négation d’un problème. C’est plus simple que de se remettre en cause. Mais bon, on a déjà sur le forum un écologiste auto-proclamé aux velléités autoritaires qui traite de fasciste anti-écolo tous ceux qui ne sont pas d’accord avec ses projets de censure… du coup on peut bien avoir le pendant féministe.