Salle d'escalade discriminatoire ?

Je ne sais pas s’il faut voir la violence comme un problème. La violence (et pas uniquement physique et meurtrière) permet un surpassement, un dynamisme et une compétition qui permet de maintenir les individus (et l’espèce) viable.
Tant que l’espèce humaine aura des sentiments, il y aura toujours dans le lot la rage, la haine, l’envie, …

Si c’est de moi dont tu parles je ne comprends pas. Je ne fustige personne.

Ok, une expérience sur une trentaine d’enfants qui démontre qu’à cet âge on reste encore très influençable (c’est pas pour rien que les politiques courtisent les jeunes). Il y a un lien avec ce que j’ai écrit plus haut ?
Je croise quand même pas mal de femmes qui ont un caractère bien trempé, pas le genre à s’apitoyer parce-qu’un homme écarte les jambes dans un bus ou que « sa » salle de sport est majoritairement fréquentée par des grimpeurs. Face à ces femmes il vaut mieux rester solide au risque de se faire piétiner et jeter. Et elles restent des femmes loin du cliché « camionneuse ». Dois-je m’en plaindre moi aussi avec une vidéo ? Ben perso je suis plutôt content de les connaître, il n’y a pas de faux-semblant ni de censure comportementale à avoir avec elles.

Je pense aussi que tant qu’on est isolé de la « violence » (jusqu’à une certaine gravité) on la craint et on n’y est pas préparé. Un peu comme avec les « étrangers ». C’est difficilement vérifiable, éthiquement.

Je pense que nous avons un dialogue de sourds, je continuerai sans intervenir à suivre la discussion car elle reste intéressante.

Pas de toi en particulier :wink:

Le fait de le faire permet à d’autres de s’en inspirer, ça sert donc à quelque chose. On pourra dire que ça fait avancer les mentalités :wink:
C’est sûr que si tout le monde fait l’autruche, ça n’est pas prêt de changer…

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Oui mais quand un individu doit réagir dans une situation de conflit (et de surcroît de conflit potentiellement violent), la grande échelle est bien loin.

Ceci étant, comme répondu à @A_D, la solution individuelle à un problème ponctuel n’est pas nécessairement la bonne pour toutes les situations de même type. Ce sera peut-être la bonne pour une personne et une situation, mais tu ne peux pas prétendre généraliser et en faire la solution pour tout le monde.
Exemple type: dans certains cas la fermeté (ton, attitude, gestuelle) suffit à « dégonfler » l’agresseur, là où pour un autre ça aura l’effet inverse.

J’ai trouvé cette fille assez forte pour venir caler du femisme dans une situation qui peut -et qui arrive souvent - à n’importe quel homme en salle . Et bingo, c’est une influenceuse du féminisme moderne anti-patriarcat. Toutes ses autres réels ne parle que de ça.
Cette dernière discussion était finalement bien placée au bistrot, à l’origine , car même si ça parle d’un événement particulier dans une salle d’escalade, cette influenceuse aurait pu tout aussi bien trouver n’importe quelle autre situation pour venir caler une reel sur le sexisme spatial.

Sinon pour résumer ce topic : En salle, un homme ne doit pas regarder les filles grimper , ne doit pas adresser la parole aux filles , ne doit pas s’approcher d’elle quand elle essaye un bloc .

Ouais finalement c’est pas mal de faire des espaces non mixte oú le vieux mâle blanc n’exprime pas son ´suprémacisme patriarcal à tendance violeur

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Mais on n’est pas obligé de se laisser faire par des gens étroits d’esprit, quels qu’iels soient ! :roll_eyes: :angry:
Cliver n’est pas une solution. On ne construit rien là-dessus.
Ras-le-bol de ces gens qui balancent des vidéos comme certains balancent des grenades. Prendre le temps de parler d’abord :palms_up_together: :handshake:
Et note d’optimisme : hier, c’est moi qui ai tapé l’incruste dans un groupe de gars à la salle. C’est après, en rentrant et en repensant à la séance que je me suis rendue compte de ça :sunglasses: :partying_face:

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On doit pas lire les mêmes posts alors!

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Personnellement je demande si la voie est disponible. Il me semblait que c’était la règle de bienséance.
L’aménagement de l’espace publique n’échappe pas à ce problème de sexisme spatial .

Ça me semble une bonne idée surtout quand les voies sont saturées ou parce que l’on n’a pas de coéquipier-e.

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C’est tout à fait possible, mais as tu la certitude que que l’homme était vexé qu’une femme soit plus à l’aise que lui?
Je fais un peu l’avocat du diable, mais peut être était-il simplement fatigué, épuisé, pressé par son guide, pris par la peur, et que cette personne était moins avenante en fin de journée qu’au début…

Pour pratiquer l’alpinisme avec autant de partenaires homme que femme, je suis assez sensible à ces sujets…

Google Scholar est ton ami
Google Scholar est ton ami

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Un peu de mal avec cette affirmation. Je peux et je dois effectivement m’interroger lorsque mes interactions provoquent un malaise, que ce soient des femmes, des amis, des collègues, n’importe qui. En revanche, tu réponds de façon définitive a la question : mon interlocuteur.trice est légitime à me juger sur son ressenti. Son ressenti est bien réel, mais il n’a rien d’objectif, il se base sur son prisme de lecture, ses expériences sociales, ses a priori. Je n’en suis pas nécessairement responsable. Je peux tout a fait changer d’attitude, chercher a comprendre nos différences de ressenti, mais aussi prendre mes distances ou ne rien changer.

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si une seule personne isolée a un tel ressenti oui, en effet, on ne peut pas plaire à tout le monde, et c’est pas grave en soi.
et c’est bien pour ça que je parlais (mais ça tu as oublié de le citer) de « la majorité d’une population donnée »

Si toutes les femmes sont mal à l’aise avec moi, c’est moi qui ait un problème (et je suis le problème)
Si c’est juste Raymonde de la compta qui n’aime pas mon piercing, ben je n’irais pas lui proposer d’aller prendre un café avec moi pendant la pause.

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Si tous les hommes sont mal à l’aise lorsqu’une femme montrent ses chevilles, c’est aux femmes de cacher leurs chevilles.

Si la majorité des gens se sentent en danger lorsqu’ils croisent des noirs la nuits, c’est au noirs de changer leurs attitudes.

Si la majorité d’une population n’aiment pas les tatouages, c’est aux tatoués de se cacher.

Si la majorité d’une population est effrayée par les communismes, ce sont aux communistes de renier leurs croyances. (marche aussi avec les chrétiens)

Ad libidam (avec les homosexuels, les trans, les jeunes, les roux, les handicapé, …)

Ce sont tous des exemples qui ont malheureusement existé (et qui pour certains existent toujours). Peut-être que le sexisme spatial est un vrai problème, mais dans ce cas il mérite sans doute mieux qu’une telle argumentation.

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En même temps et par les temps qui courent, c’est un peu la raison d’être du féminisme actuel, non ? Parce que malheureusement, y’a encore beaucoup, beaucoup de boulot…
(et c’est un boomer qui parle…)

Ce qui n’empêche pas les féministes, comme tout le monde, de dire de grosses bêtises (en suivant jusqu’au bout des raisonnements sans nuances).

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Je suis d’acord avec toi, cette argumentation a ses limites…

Ca me fait pense à Ngannou :

Ce mec est en or, mais est ce vraiment la solution ?

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Ah ?
Moi j’ai plutôt entendu dire qu’il avait du plomb dans les poings… :innocent:

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il sait qu’il fait peur et que les personnes peuvent être mal à l’aise donc il adapte son attitude, c’est normal !
c’est comme mon boucher (une armoire à glace de 2m) qui prend une voix toute douce pour servir la petite mamie qui fait son marché.
Comme celui qui promène un chien en laisse raccourcit la laisse quand il croise quelqu’un, de surcroit avec des enfants.
etc etc

Donc oui bien sûr que c’est la solution

Sauf que dans les exemples que tu cites, les groupes visés sont minoritaires ( même le premier, pas minoritaire en nombre mais en importance, dans le contexte de l’exemple ). Donc il apparait « légitime » à la société de leur faire porter la responsabilité du problème .
Là justement, c’est un groupe minoritaire ( pas en nombre, mais en pouvoir ) qui est mal à l’aise face à un groupe majoritaire, donc on voit bien ( aux réactions de certains ) que la responsabilité n’est pas dans le camp des gêneurs.
C’est juste une question de rapports de pouvoir et de domination.

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Non . Il y a plein de féminismes -istes , et même qui se supportent pas entre elle . Et bien souvent c’est une idéologie intersectionnelle.
L’anti patriarcal accuse et culpabilise « les hommes » au travers d’une culture qui n’est plus oú quasi plus d’actualité .
c’est de l’essentialisation et de la victimisation qui bien souvent conduit à

Plein de femmes n’adhèrent pas du tout à cette vision du féminisme.

Donc il faut que les femmes se fit au physique pour anticiper une agression ?

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