Salle d'escalade discriminatoire ?

Je vous laisse lire ce qu’en Suisse on a réussi à faire…


Et quand je lis cela, je remarque que certaines personnes grimpent en bloc mais n’ont rien compris à sa philosophie, qui est clairement le partage:
Côté grimpeuses, c’est l’enthousiasme. Une d’entre elles, âgée de 27 ans, pratique régulièrement l’escalade dans cette salle: «Sur le mur, on a vite l’impression d’être exposée.» Il ne lui est encore jamais arrivé d’être agressée à la salle de grimpe, mais des hommes l’approchent souvent pour lui donner des conseils non sollicités: «C’est souvent déplacé.»

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C’est complètement c… Comment peut-on avoir pareille idée?
Il va falloir expliciter ses préférences sexuelles pour être rangé dans le secteur où on a le droit de grimper, avec ses semblables?
Mais quel cauchemar, je veux continuer à vivre en société, et à gérer les éventuels emmerdeurs moi-même!

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Après franchement… Pour un secteur de la salle une fois par semaine, pour des personnes qui se sentent mal en grimpant (à tort ou a raison), a-t- on vraiment besoin de s’insurger au plus au point? Laissez les gens profiter de leur sport et si cela leur est nécessaire alors qu’on leur laisse ce créneau…

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« Et quand je lis cela, je remarque que certaines personnes grimpent en bloc mais n’ont rien compris à sa philosophie, qui est clairement le partage »

Euh non. C’est une manière de voir la grimpe, mais pas la seule. Perso j’adore grimper seul. Quand je fais du bloc, les gens qui me disent « allez!! » ou qui essayent de m’encourager, je sais que ça part d’une bonne intention mais ça m’énerve franchement.

Je pense que c’est une bonne initiative mais je comprends la frustration que certains peuvent ressentir.

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Juste une façon de faire du buzz et de la pub ne coûtant rien.

Sur le fond, s’il faut réserver une section et un horaire pour chaque minoritée, on est pas sortie le cul des ronces.

Si une femme se fait approcher par une autre femme, est on certain qu’il n’y a pas de connotation sexuelle ? Faut-il également interdire les lesbiennes dans ces endroits ? OK, non, c’est l’espace drague entre femmes ou entre hommes.

Échanger, socialiser, c’est tout de même plutôt un des principaux objectifs pour aller en salle. Pour m’entrainer seul, j’ai ma poutre chez moi.

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https://lafabriqueverticale.com/fr/la-drague-en-salle-descalade-les-9-mecs-a-eviter/

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Ce n’est pas le but de la mesure qui es seulement de protéger les femmes qui sont souvent les premières à subir des agressions ou même simplement à devoir supporter des mecs un peu chiants…

Et ça me fait un peu de peine de voir que personne ne pense que cette mesure puisse être nécessaire à certaines personnes, les violences faites aux femmes ça existe, même en escalade. On peut évidemment s’interroger sur l’efficacité de la mesure où réfléchir de manière un peu sérieuse à ses limites ce qui a mon sens n’a pas vraiment été fait…

Ce sont des choses qui arrivent moins souvent et en plus les femmes sont généralement un peu plus respectueuses que les hommes…

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Est ce qu’i y a eut des violences dans cette salle ? Oui / Non ?

Il y a effectivement eut des vrais problèmes impliquant des entraineurs masculins à la fd française entrainant des jeunes filles. Mais ça se traite par la justice et n’a rien à voir avec ce sujet. D’une manière plus générale, il y a des prédateurs sexuels dans le milieu sportif et notamment des entraineurs. C’est un vrai sujet mais qui n’a rien à voir avec cette comm.

Ca arrive tout de même car sinon les lesbiennes ne pourraient pas se rencontrer et se mettre en couple.
Oulala, c’est donc hyper dangereux. T’imagine si une femme allait dans cette espace réservée pour draguer une autre femme ! C’est inadmissible, intolérable. Non franchement aller dans un espace social pour socialiser, ce n’est vraiment pas bien. Si c’est pour draguer, là il faut les prendre.

Qlq part, c’est le classique retour du puritanisme bien sous tout rapport, en plus d’une comm pour faire le buzz.

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Déjà leur part dans la société est bien moins élevé et, comme je l’ai déjà dit, celles-ci ce montrent généralement curieusement plus respectueuse que les hommes.

Oui, en témoigne les dirigeants de la salle dans l’article même cité au début du fil…

Je doute que la salle ai fait cette action pour le buzz vu le nombre élevé de personnes mécontentes auquel on pouvait s’attendre…

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Où ça ? Pourrais-tu citer ces témoignages ?

Je n’ai rien lu de ce type. [modéré]
A aucun moment donné, des violences sexuelles dans la salle ne sont évoquées pour justifier cette décision. Pas une seule ligne n’évoque des violences sexuelles, et encore moins dans la salle. Faire l’amalgame entre des vrais violences sexuelles passibles des tribunaux, et la drague homme-femme en salle y compris avec des vrais lourds, c’est nimps.

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Ca change quoi ?

Pour rappel :

Les violences sexuelles désignent tous actes sexuels commis avec violence, contrainte, menace ou surprise. Ces violences portent atteinte aux droits fondamentaux de la personne. Personne n’a le droit de vous imposer un acte sexuel que vous ne désirez pas. Violences sexuelles | Arrêtons les violences

Si des violences sexuelles ont eut lieu dans cette salle, il faudrait surtout fermer la salle en attendant d’envoyer les patrons s’expliquer devant la justice, avec bien évidement les auteurs des violences sexuelles. Par ailleurs, les violences sexuelles sont assurément plutôt dans des espaces « privatifs » que devant tout le monde sur le pan !

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Alors déjà je parlerai simplement de violence comme tu le faisais jusqu’à ce poste, je ne peux pas affirmer qu’il y ai eu des violences sexuelles mais bien sexistes, nuance…

Les occurrences par exemple… et il me semblait avoir précisé quelque chose en plus auquel tu n’as prêté absolument aucune attention

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[modéré]

Les propos retranscrit des patrons sont précisément :

Les organisateurs justifient leur choix ainsi: «Cette soirée a pour objectif de renforcer le bien-être et la confiance en soi des personnes qui sont souvent victimes de discrimination patriarcale.»

Comme en société, il arrive de temps en temps que des incidents se produisent dans notre salle de bloc, comme le mansplaining, le cat-calling et d’autres situations désagréables.

Une salle de grimpe à Berne interdit une zone aux hommes: «C'est injuste» - 20 minutes

La loi définie précisément ce que signifie violence ou outrage sexiste. Pour l’outrage en France voire Article 621-1 - Code pénal - Légifrance. A toi de chercher pour la Suisse.

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Au vu de ce qui est dit par les patrons et au vu de la loi ce serait effectivement bien un outrage sexiste… je ne connais effectivement pas la jurisprudence dans ce cas et tu m’excuseras de ne pas chercher dans le code suisse au vu de la difficulté de la tâche pour moi…

Il me semble avoir déjà cité l’article qui renvoyait bien à des formes de harcèlement donc de violences.

J’aimerais bien que tu arrêtes ça aussi c’est passablement désagréable surtout quand je m’efforce de citer des sources…

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Ben non.

Les patrons évoquent : mansplaining, cat-calling et d’autres situations désagréables.

La loi :

imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.

Une situation désagréable n’est bien évidement pas une condition suffisante pour un outrage. Le cat-calling, cad le harcèlement de rue, dans une salle ?
Le mansplaining n’est pas un outrage existe. Surtout que les échanges sur les méthodes sont juste la base dans une salle.

Par ailleurs, ce serait tout de même mieux que les vrais situations d’outrages sexistes soient « tranchés » par la vrai loi, avec des vrais personnes dont c’est le métier, et pas le patron d’une salle de sport ou le justicier des réseaux sociaux.

Comme d’habitude certains aiment bien faire des amalgames pour justifier tout et n’importe quoi. C’est nimps.
C’est d’autant plus n’importe quoi qu’il existe des vrais violences sexuelles dans le monde du sport et que c’est un vrai sujet à traiter.

Oui je m’en remet encore une fois au patrons de la salle… si tu remet leur témoignage en cause que veux tu que je te dise…

Quant à ce qui n’est pas légalement reconnu, ces situations désagréables, voudrais-tu, quand tu vas faire de l’escalade, avoir à subir cela? A mon avis tu ne resterais pas aussi calme si des homosexuels commençaient à venir te draguer à chacune de tes séances de bloc😉.
Pour ce qui est d’une drague insistante, lourde (remarques sur le physique etc…), et répétée il me semble que ça rentre dans le cadre de la loi avec les « situations intimidantes […] et offensantes »…

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Il ne juge pas lui même les actes par contre il a fait un geste en faveur de clientes gênées ,il n’est en aucun cas mentionné qu’il expulse les auteurs de ces désagréments. Il ne fait donc pas la loi…
Après si tout ce que tu veux faire c’est jouer sur le sens des mots et sur la frontière de la légalité sans réfléchir au fond du problème soit…

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J’ai du mal à comprendre comme du harcèlement de rue pourrait se produire dans une salle. La salle serait donc dans la rue avec moultes passants inconnus sans « contrôle » à l’entrée ? C’est donc un amalgame à la con utilisant un terme anglo-saxon pour faire intelligent.

Franchement, ça ne m’empêchera pas d’aller dans une salle. Au pire, je dis que je suis, ou pas, intéressé. La vrai vie, et donc en société avec des vrais personnes, c’est de gérer quotidiennement ce type de situation. Après, tu as le droit également de rester chez toi pour ne surtout jamais rencontrer personne que tu ne connais pas, et ne surtout pas socialiser avec des inconnus.

[modéré]
C’est la loi qui décide, pas toi ni les justiciers auto-proclamés des réseaux sociaux.

Justement, les mots ont un sens. C’est donc mieux de les utiliser correctement et de ne pas faire sciemment d’amalgames pour justifier tout et n’importe quoi.

Peut etre que, no offense, tu as peut être moins à subir les regards lourds de vieux mâles blancs qu’une jeune de 18-30 ans.

On est pas dehors mais dans une salle de fitness. Il doit déjà y avoir des créneaux sur des machines réservés dans nombre de salles de fitness classiques non ?

Le principe de la non-mixité choisie me gêne un peu, je vois très bien les dérives qui pourraient arriver, mais je comprends très bien ce qui peu la motiver.

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D’une manière générale, la vie en société est « sociale », avec des interactions entre individus. La salle de sport, le club, la piscine, le bureau … sont des lieux d’interactions entre individus. Ni plus, ni moins.
Dans ces interactions, il peut bien évidement y avoir « plus si affinités ». Cette zone excluant sur la base de tendances sexuelles supposées ressemble peu prou à un club, à un bar, LGBT. C’est très bien qu’il ait des club, bar, LGBT. Mais, pour cette salle, autant assumer réellement ce coté « réservé » à une communauté LGBT.
Ca me va une salle LGBT, pas de soucis.

For the record.
Je vais pas m’abaisser à répondre tellement c’est puant de machisme et d’homophobie latente.

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