Salle d'escalade discriminatoire ?

Bien sûr :

  • accepter que ma simple présence puisse mettre une femme mal à l’aise
  • comprendre le principe de sexisme spatial
  • essayer de faire comprendre le problème de fond à mes congénères qui ne sont pas trop bas du front

Tu as mal écrit « parce que depuis leur plus jeune âge toute la société leur dit que c’est comme ça que ça doit être »

Tu bottes en touche. On peut parler de ça mais les études n’appuient aucunement cela.
Les études portent sur les différents usages, de l’arbitrage entre eux, de l’aménagement de l’espace qui en découle.
La question :

Comme expliqué la meilleure des réponses commence ailleurs, notamment la cours d’école mais aussi le cinéma, les grands parents, la famille…

Et dans la salle, si tu peux ne pas aller travailler un bloc là où il y a une nana tranquille, c’est simple. Je te dis pas salle pleine mais si il y a 90% des secteurs libres, ben tu la laisses peinard et tu te privatises ton propre secteur

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D’accord mais dans ce cas on ne parle plus de sexisme spatial et des études mentionnées :man_shrugging:

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Si ça te gêne d’appeler un chat un chat, c’est que tu as un problème avec le chat !:man_shrugging:t3:

Ahah ! Je me suis même risqué à le définir :wink:

A mon avis, tu te focalises sur les conséquences du sexisme spatial. Je trouve qu’il serait de bon ton de s’attaquer aux causes.

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Des mentalités qui évoluent certes, mais très lentement, par rapport à l’époque où la femme était cantonnée au foyer et les espaces de socialisation publics quasi exclusivement masculins ?
L’éducation, que je ne sais plus qui a déjà mentionnée, qui incite les garçons à prendre l’espace( et la parole ), et les filles à rester discrètes ?

Et de rajouter qu’il serait temps que les femmes prennent conscience qu’elles ne sont pas des victimes nées, elles peuvent se battre et apprendre à éviter les combats comme n’importe quel homme. Les cours de récré sont (ou étaient) remplies de gamins qui se battent (et ça les amuse), on n’y voit jamais de fille.

Discours simpliste de base de la personne qui n’a jamais subi de plafond de verre :roll_eyes:

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C’était dans ma tentative de définition (repris pour ces termes de l’instagram de la jeune femme) :

mentalité, éducation… d’accord mais on sort du concept de sexisme spatial - bon en fait, l’appellation ne me semble pas exister - disons le sujet des études qui n’est qu’un levier parmi d’autre de cette éducation.

Je ne vois pas le rapport avec ce que je dis.
Qu’est-ce qui empêche une fille, une femme, de s’imposer comme un homme s’imposerait ?

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Et ce sont les mêmes personnes qui fustigent les féministes …
Il faudrait savoir !

Juste ça !

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Absolument rien.
Mais ce n’est pas une solution globale au problème; tu substitues une violence à une autre violence. Or, justement, c’est la violence le problème.

Dans le cinéma, c’est quasiment un genre à lui tout seul: après une vilaine injustice (je te passe toutes les variations, de l’humiliation au meurtre en passant par le viol ou l’enlèvement), le héros (ou l’héroïne) se fait justice lui-même. Et gagne à la fin, bien sûr.

Au contraire, absolument toute la société ou presque

Mais la société, ce n’est pas un individu.
Quand une fille a déjà été confrontée à la violence, elle-aussi peut réagir comme ça. Et encore plus en groupe.

Mais enfin, les normes sociales, tu en fais quoi ?
Pour un individu, tu peux dire ce que tu veux, chacun est unique, mais ce qui compte c’est ce qu’il se passe à grande échelle.

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Et comme pour le climat, toutes les petites actions ont de l’importance.

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Les petites actions ont de l’importance si elles sont réalisées par un grand nombre de personnes, sinon ça ne sert à rien ( pour le climat )