Donc metoo c’est rien, des délires ?
Salle d'escalade discriminatoire ?
Je t’ai déjà répondu sur ce point.
Ce n’est pas ce qui manque, tu devrais trouver ça très facilement, là je n ai pas le temps.
Ton attitude me fais penser à celle des gendarmes qui demandent à une femme de se justifier quand elle vient porter plainte pour agression…
En fait on a tous des ressentis différents selon notre vécu qui peut être totalement différent !
Notre personnalité aussi, qui fait qu’on ne vit pas les mêmes choses, ou pas de la même façon.
Il y a eu de gros progrès de faits, mais la misogynie a encore de beaux jours devant elle.
Entre la soit disant submersion migratoire et l origine de la discussion, quel rapport ?
Tu verses dans la mauvaise foi.
C’est quoi, la submersion migratoire ?
Je crois que c’est lié à une sorte de peur irrationnelle… mais j’avoue que je ne comprends pas bien le principe non plus…
Le rapport c’est que l’argument
« Et quand plusieurs études montrent que globalement, la majorité d’une population donnée, a un ressenti négatif x ou y, alors oui c’est qu’il y a un souci grave de vivre ensemble.
Et c’est aux personnes qui provoquent ce malaise de changer en premier lieu leurs attitude » est la porte ouverte à n’importe quoi. Il a beaucoup été utilisé par le passé et ça a rarement donné des résultats très positifs.
Si on croit en un combat, il vaut mieux le défendre de façon solide et éviter d’utiliser ce genre d’arguments.
Si tous les gens qui me fréquentent sont mal à l’aise par mon attitude, est-ce que je dois me remettre en question ? Ou juste me dire que c’est leur problème et qu’ils n’ont qu’à aller se faire foutre ?
Par exemple tiens je vais me pointer à poil au bureau … On verra !
En tutu, parce qu’à poil c’est hors la loi…
Sûrement. Mais le mot important ici est « question » (comme le faisait remarquer également @alieska :
Se remettre en question n’implique pas forcément changement d’attitude ; en entamant une discussion, on peut chercher à comprendre le ressenti de l’autre, expliquer, s’interroger soi-même, et - si nécessaire - changer son comportement. Mais ça a surtout le mérite que chacun comprendra que l’autre, s’il/elle est différent, n’en est pas pour autant un ennemi.
L’année dernière, une collègue a porté plainte contre moi, de façon officielle auprès du chef d’établissement, pour « geste déplacé ». J’avais jusque là des relations plus que cordiales avec elle, on discutait très souvent, elle m’offrait des pâtisseries faites par ses étudiants (elle est prof de cuisine, je suis gourmand), c’était une belle relation, sans ombre aucune. Et puis ce jour-là, je la croise dans un couloir en discussion avec une autre prof ; je passe sans les interrompre mais je fais mine de lui tirer dessus avec ma main en forme de flingue, avec un clin d’œil (une référence à un sketch des Monty Python). Elle a ressenti ça comme un geste d’une inadmissible agressivité, et a donc porté plainte aupres du chef d’établissement (qui m’a fait la leçon, mais ça n’est pas allé plus loin). Elle ne m’a jamais interrogé, ne répond plus à mes emails, et 'e me parle plus. Ça m’a beaucoup remué, je 'e fais plus ce geste à personne (donc changement de comportement) même à ceux comme elle avec qui j’ai une belle relation de confiance (je 'e le faisais à personne d’autre !). Mais j’ai perdu une copine…
Questionner me semble toujours la bonne attitude quand nous sommes choqué dans notre ressenti. « We’re not all the enemy. »
(message supprimé par son auteur, sera supprimé automatiquement dans 100 heures à moins qu’il ne soit signalé)
Elle a raison.
Mais ce n’estpas foncièrement sexiste, c’est juste la propension d’un groupe à s’approprier un territoire quand il se sent en force car plus nombreux.
Très vrai en bloc, quand un groupe de 4 ou 5 grimpeurs de challengent.
Malheureusement vrai en salle ou en couenne aussi avec la mode des cours/club, les gens squattent une ligne .
Mais si on discute ca se passe bien…
APrès, que les mâles aient plus tendance à se sentir en force, ca parait assez cohérent. Mais un groupe de filles aura probablement la même tendance.
Lorsque @RJJ a écrit son message, le tien devait être le dernier du fil: il aura sans doute cliqué sur le ¨Répondre¨ de ton message et non sur le ¨Répondre¨ général du fil tout en citant les propos de @bambi31 : cela arrive.
Pour la modération
Faux
Que ce soit il y a 30 ans avec mes enfants , ou aujourd’hui avec mes petits-enfants, j’ai toute ma place dans ce lieu squatté par les mamans.
Pour en revenir au sujet, je crois que le problème vient de la notion de groupe.
Or on voit rarement des groupes de femmes dans des salles,
plus souvent des groupes mixtes ou des groupes d’hommes.
Et dans ce dernier cas, leur comportement n’est pas forcément irréprochable.
.
N appartient pas aux hommes ne veut pas dire que ils en sont exclus, mais que les femmes aussi peuvent y aller.
C’est quand même fort de café !
On a là une femme qui témoigne de son expérience désagréable et là un mec vient lui expliquer qu’elle n’a pas bien compris ses ressentis ni ses émotions et qu’elle ainsi que toutes les personnes qui ont fait les études sociologiques diverses et variées, comme l’Agence d’urbanisme de l’agglomération de Marseille, par exemple) se trompent car le problème ce n’est pas que la société a été pensée pour les hommes (sans que ceux-ci n’en soient conscient jusqu’à ce qu’ils se remettent en question) mais simplement « les groupes »…
donc, sans même de vrais exemples pour démontrer que le groupe est à lui seul l’unique élément déterminant, tu campes sur ta posture…
Et moi je suis au contraire prêt à parier que la situation d’un mec qui est sur son bloc, s’il est rejoint par 3/4 copines va au contraire venir s’incruster dans leurs discussion, imposer une parade ou des conseils sans qu’on lui demande rien et qu’au final les copines ne vont pas rester longtemps… (et ça c’est une attitude que j’ai vu, et pas « rarement » malheureusement)
Les inégalités hommes-femmes le sont aussi. Et pourtant…
Mais ça me semble important de prendre un exemple où un homme serait mal à l’aise de devoir cotoyer un autre homme juste parce que ce dernier serait nu. Le mec à poil n’a pas de plus mauvaises intentions, ses gestes ne sont pas plus déplacés, … mais là, les autres se sentiraient moins à l’aise, juste car il serait nu. Et ça tout le monde l’admet, personne n’ira dire aux hommes habillés mal à l’aise : « non mais faut pas que tu le prennes comme ça, c’est juste un mec qui est mieux à poil, il ne te fait rien »
Mais dès qu’on dit qu’un homme peut mettre mal à l’aise une femme, là c’est elle qui a tord d’être mal à l’aise. Pas une seconde on se dit que si elle est mal à l’aise, c’est simplement de notre attitude à nous, homme. Et bizarrement, la même femme sera très souvent nettement moins mal à l’aise dans un groupe d’homme tout aussi important juste si ceux-ci sont gays. Pourquoi donc ? car ils n’ont pas la même attitude, tout simplement.
Donc c’est bien le comportement des hommes qui influence ou pas le ressenti d’une femme, de surcroit seule.
Au moins tu connais la raison de son rejet, ça pourrait être pire et que tu ne saches même pas pourquoi.
Dans ce cas pas de remise en question possible.