Eh bien c’est ce qu’elles font : elles vont dans une zone particulière de la salle.
Et les gros lourds crient au scandale parce qu’on leur interdit d’aller les emm… même là-bas !
Plus sérieusement avec ce genre de vision des choses les femmes n’ont qu’à rester enfermées chez elles si elles ne veulent pas subir de harcèlement dans les lieux publics, n’est-ce pas ?
Quand je parle de « ce sujet » je parle des problèmes de violences sexistes et sexuelles (qui sont à l’origine de l’initiative de la salle à Berne), de leur impact sur les rapports homme/femme et du rôle de notre modèle de société là-dessus. Mais je pense que ce n’était pas très compliqué à retracer à partir de mon premier post 
Et surtout si j’interviens sur ce fil, c’est parce que je suis choqué des interventions de certains hommes qui sont en train d’expliquer avec un aplomb déconcertant ce que pensent ou veulent les femmes, avec un mépris parfois très énervant
Il y en a au moins un (plus haut dans le fil). Perso j’y suis déjà allé quelques fois mais c’était il y a quelques années déjà (avant covid). Je n’ai pas de retours que ça ait beaucoup changé.
Donc vous êtes les sages et je suis l’idiot ?
Je vais vous laisser discuter de la lune entre sages du coup, même si vous n’avez pas l’air de discuter de la même chose.
Disons que sur ce sujet, il y’a un background/une conscience propre à chacun. Étant un individu masculin de ta génération, et n’ayant pas eu l’impression de tomber de haut et de mettre remis en question par rapport aux choses évoquées dans ton 1er message, j’ai eu le sentiment en te lisant d’avoir loupé quelques subtilités.
Mais merci.
Ce n’est pas très clair, le texte parle de « discrimination patriarcale ».
Faudrait voir si c’est une initiative prise par la salle, ou bien si des client(e)s se sont plains. Mais comme personne ne grimpe là-bas…
On peut aussi être exclu d’un groupe de femme parce que l’on est un homme…
Tout à fait, comme un homme peut être violé par une femme, etc …
Le viol d’un homme par une femme est tout de même extrémenent rare…la force physique généralement constatée d’un homme par rapport à une femme y est surement pour quelque chose.
Les rares fois ou j’ai été exclu d’un groupe, ou plutôt d’une activité, parce que je suis un homme, je l’ai bien vécu! Je peux comprendre que mes collègues femmes du boulot qui vont au sauna sans textile ne souhaitent pas y convier les collègues hommes, même si sur place le public est mixte.
Hier soir à la salle d’escalade j’ai vu une cordée de jeunes filles qui faisaient des manoeuvres dangereuses, j’ai demandé à mes coéquipirs si c’était adapté que j’intervienne sans passer pour un lourd! Visiblement je n’ai pas commis d’impaire! Ouf!
Je suis très sensible à l’égalité homme / femmes, il y a un passé qui les a clairement désavantagé.
Je pense quand même que l’escalade est l’activité qui permet le mieux la mixité.
A+
Heureusement que tu es là pour défendre les femmes, qui ne sont pas capables d’exprimer elles-mêmes si elles sont d’accord ou non.
Mais comme ça a été déjà écrit, beaucoup de femmes sont parfaitement capables, mais lassées d’avoir à le faire en permanence, et déçues que si peu d’hommes se rendent compte de la situation. Donc je trouve quand-même pas mal que certains hommes défendent aussi les souhaits des femmes.
Bernard
Je suis pas là « pour défendre les femmes » mais parce que j’en ai ras le bol de lire certains message, en premier lieu
Et progresser sur les relations homme/femme, ça concerne tout le monde, en second lieu.
Et si tu rajoutes à ça qu’il y a environ 1 femme pour 9 hommes sur ce forum, ça n’est pas étonnant non plus qu’elles ne soient pas très nombreuses même sur ce fil.
Le dénigrement systématique, voire épidermique ou pavlovien, des intervenants masculins qui défendent la cause des femmes sur ce forum montre qu’il reste beaucoup de chemin à faire, et n’encourage pas à l’optimisme.
Je rejoins Bernard sur la « lassitude » de certaines femmes (qui en plus sur C2C sont largement minoritaires) : si ta parole est systématiquement ignorée (au mieux) ou dénigrée, à quoi bon s’exprimer. On considère que seulement une femme sur dix, victime de viol, porte plainte. Pourquoi ? Entre autres parce que leur expérience du patriarcat leur laisse à penser quelles ne seront ni entendues ni prises au sérieux, ajoutant l’humiliation au drame, pour les maintenir dans un sentiment de honte.
On ne parle pas pour « les femmes ». On parle pour nos femmes, nos mères, nos filles, nos sœurs, de sang ou d’humanité.
Beaucoup de mal avec cette subtilité 
Quand @Rob.Bonnet.guide parle des hommes qui explique « ce que pensent ou veulent les femmes » est ce très différent de @bernard_guerin qui parle des « souhaits des femmes. » ? Est ce qu’on est pas dans une interprétation favorable/défavorable qui ne relève pas de l’explicite ?
Dans un cas tu as une personne qui « te garantit que les femmes pensent ceci ».
Dans l’autre tu as une personne qui s’insurge de voir l’autre parler à la place des femmes. Qui dans certains messages cite le contexte sociétale. Qui ne présume jamais des pensées d’autrui.
Tu vois pas de différence ?
C’est pas un peu la fête de l’homme de paille et autres procédés de « débat » nocifs ? ici ? 
Est-ce que dans une prétendue analyse sémantique fine des propos (pourtant simples et clairs) des hommes qui défendent la cause des femmes, pour chercher la petite bête, on n’est pas dans une tentative (désespérée ?) de noyer le poisson pour faire perdurer le patriarcat, auquel on tient comme à l’oxygène dans l’air ?
Est ce que tu ne me prêterais pas des intentions ? 
Enfin, bon j’ai rien compris à ta phrase. Tu parles pour
Bien sûr que présenté comme ça je vois la différence. La difficulté du sujet, c’est pas les positions extrêmes mais bien les entre-deux.
Par exemple quand tu mets dans les dents de @lmap qu’il est en train de parler pour les femmes, il ne me semble pourtant pas qu’il essentialise quoique ce soit et je ne comprend pas bien.
Donc à la réflexion, je pense qu’il y’a bien une difficulté de lecture (quoiqu’en dise @Crupillouze). Il ne s’agit pas de parler pour les femmes, nos femmes, nos mères, etc… (c’est finalement tout pareil) mais de souhaiter qu’elles évoluent dans des environnements respectueux peu importe ce qu’elles ont dans la tête : pensée, souhait ou volonté.
Après, ça fait peut être du bien de coller rapidement un tampon « patriarcat » sur l’autre… mais du coup, faut pas se plaindre qu’il reste beaucoup de chemin à faire !
Dans le contexte actuel…Cela m’a « sauté » aux oreilles ce matin …
L’archétype ( toujours d’actualité), sur les pistes de ski comme ailleurs, de la philosophie patriarcale qui pourrait caractériser certains comportements dont il est question ici 
PS selon le journaliste feu M. Blanc était je cite, «adoré et célèbre dans son rôle de « dragueur » invétéré… ».
La lutte continue .