Regression ou stagnation

Ben parce que le monde de l’escalade c’est pas le pays des biousnours, bienvenue dans la réalité.

Le grimpeur peace ouvert aux autres c’est un fantasme, si tu veux être respecté, faut enchainer minimum 7a, et tu auras peut être le droit de serre la pogne des octogradistes.

c’est toujours l’exemple d’aller chercher son pain à vélo.

Posté en tant qu’invité par Le vidangeur masqué:

Salut,
Bon… en fait, je crois qu’il faut relativiser quand même.
Le post initial fait état d’une frustation d’être au 6b. Perso, c’est mon niveau de travail aussi, j’y arrive de plus en plus, mais pas encore complètement; Je grimpe serieusement depuis disons un an et demi (avant, je vivais dans le 5 avec quelques sorties par an). Quand je dis serieusement, je fais une ou deux séance par semaine, un peu moins en hiver car la salle me gave.
Donc, oui, je progresse, mais voilà, je sais que je n’arriverai guère au dessus du 6b, peut être quelques 6c faciles à termes. Pourquoi? Premièrement je suis un mec assez sportif (trail, ski, natation), mais voilà, je fais 1m88 pour 83kg. Les femmes sont raides dingues de moi (joke) mais le rocher un peu moins. Il y a tout simplement un problème de rapport poids puissance, voire de poids tout court, même si je suis mince. Je grimpe avec des mecs qui font 65kg, et je vous assure que ça change la donne quand tout se fait sur l’adherence de pied ou lors des passages à bras… 20kg , c’est un GROS sac à dos d’alpinisme. Deuxièment, j’adore l’escalade, c’est une passion, pas devorante, mais passion quand même, mais une sortie ou 2 par semaine, c’est déjà pas mal de temps mais peut être pas suffisamment pour pretendre au delà du 6c !
Alors pourquoi faut il relativiser? Déjà, ca me fait marrer certains posts sur C2C. Le genre ‹ en dessous du 6c, voie de chauffe pour rigoler ou les bleu bites ›. faut quand même mettre les choses en perspective. je sais que C2C attire par definition les gros grimpeur et moins les grimpeur occasionnels mais merde: 4: trèsfacile/facile, 5: facile/moyen, 6 moyen/bon, 7 bon/excellent, 8 excellent/extreme… C’est un peu la nomenclature officielle…
Dans le même ordre d’idée, les blagues une fois par semaine=grimpeur du dimanche ! Quel connerie !! les mecs, tout le monde n’est pas chômeur ou profs ! Une séance de 4h par semaine, c’est déjà du temps, c’est déjà un investissement qui dépasse la simple activité occasionnelle. L’escalade est un sport exigeant, mais un mec qui court 4h par semaine est un marathonien, un mec qui s’entraîne 4h par semaine au foot est en D3 (enfin, j’en sais rien…), etc… Je ne me considère pas comme un grimpeur du dimanche, car ma recherche de temps de grimpe est active.

Donc il faut arrêter de se pignoler en ecoutant les cadors qui prennent parfois un peu le melon… Au moins, on pue moins des pieds !
On peut jouer au rugby et être bon au rugby sans avoir le niveau de Dussautoir, ni même le vouloir. Il faut d’abord se faire plaisir, essayer de progresser, je crois que cela reste quand même un des moteur de ce sport, mais il faut juste savoir mettre les choses en perspective

Et tu n’es toujours pas au seta ?
Laisse béton…

+1

Si on regarde, par exemple et à tout hasard, le guide de cotation C2C (cotation topoguide) on trouve :
« présence de 7a (obligatoire) => au minimum ED- »

Si « ED » veut bien dire « Extrement Difficile », alors on peut pas trop considérer que tout le monde peut le faire…sinon, il faut revoir toute l’échelle de cotations :stuck_out_tongue:

Salut ! C’est vrai qu’elle est marrante cette discussion :lol:
Phoebe rassure toi une fille dans le 7a c’est… un BE d’escalade
En revanche gaffe aux tendons des doigts et autres avec autant de séances par semaine et seulement 2 ans de pratique
(ça fait pas mal ???)
NB : pour progresser un facteur déterminant et pas évident c’est de réussir à former un binôme qui fonctionne bien, il se trouve que je cherche encore (sur Paris)

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

:confused:

je ne suis pas sur que ça soit l’objectif s’il y en a un : pour se mettre en valeur par rapport à des gens qui ont un niveau inférieur, il y a mieux que les mots.
(je me rappelle un type qui encadrait les débutants en sabots birkenstock… :lol: )

personnellement me dire que je suis dans un niveau moyen (quoi qu’il soit) est une bonne astuce pour m’enlever toute pression.
Se sentir de niveau moyen signifie que d’un coté tu n’es pas un gros naze, et de l’autre tu ne seras jamais fort, donc il n’y a pas raison de se donner de la peine dans un sens ni dans l’autre.
Se sentir de niveau moyen, ça signifie être heureux dans sa normalité.
Avoir la perception d’être fort, par contre, est un excellent moyen de vivre comme un échec toute performance qui n’est pas exceptionnelle, devenir compétitif face aux autres, stresser pour la croix qui n’arrive pas, etc…

Le titre de la discussion est « régression ou stagnation ».
En ce qui me concerne personnellement pour moi, vous serez intéressés de savoir que je suis en pleine période de régression et que ça ne risque pas de s’arranger. Je suis passé de setbé il y a quelques années à katsup les bons jours. Si ça peut consoler les stagnateurs…

Cela dit, je n’en fais pas une maladie. En ce moment, je suis plutôt branché vélo. Immense avantage: à vélo, il n’y a pas de séta. Donc je n’ai pas toutes ces interrogations métaphysiques.

[quote=« Bonoboin, id: 1257027, post:161, topic:115660 »]

Ben parce que le monde de l’escalade c’est pas le pays des biousnours, bienvenue dans la réalité.

Le grimpeur peace ouvert aux autres c’est un fantasme, si tu veux être respecté, faut enchainer minimum 7a, et tu auras peut être le droit de serre la pogne des octogradistes.

.[/quote]

Oui, c’est pas le pays des bisounours, on peut passer du 7 ou du 8 et être stupide, n’avoir du respect que pour soi même, ne pas avoir d’étique, et être frustré. Si c’est ça l’escalade pour certains, ce n’est pas ça pour la majorité des gens qui voient dans ce sport un moyen de sentir bien, de prendre du plaisir sans se confronter en permanence aux autres. Les gens trouvent du plaisir à se sentir supérieur aux autres, mais tôt ou tard l’atterrissage fait mal, parce que l’échec fait partie de la vie de chacun.

J’ai la chance de côtoyer quelques références en escalade. Et je peux dire qu’ils me sert la main, pas pour mes perfs médiocres, mais parce qu’en fait les grimpeurs très forts s’en foutent royalement de la performance des autres. Ce qui les intéressent, c’est leur performances et leurs limites et surtout les repousser.

Parce qu’ils ne te voient pas comme une menace.

Non je trolle bien sûr qu’il y a des gens sympas

+1

Je n’ai pas connaissance d’étude sérieuse sur le sujet, mais je pense que l’immense majorité des grimpeurs pratiquant notre activité régulièrement , se cantonne dans le 6ème degrés

Posté en tant qu’invité par Loue25:

[quote=« alexmars, id: 1255457, post:31, topic:115660 »]Bon ton exemple est valable car le vélo est surement le sport le moins traumatisant qui existe (avec la natation).

Mais prends 95% des sports : ils sont plus générateurs de blessures que l’escalade.

Je suis d’accord avec toi pour l’effort de l’escalade. C’est un effort trés particulier (type musculation) qui ne me procure aucun plaisir post-effort (contrairement à la course à pied par exemple). Jamais je ne suis vidé après l’escalade comme après un gros match de badminton (ou 2 heures de vtt).

Et ce n’est également pas un effort qui te « déstresse ». Souvent il m’est arrivé après une séance de bloc de ne pas pouvoir dormir (trop nerveux). D’ou la grande importance en grimpe d’une séance de retour au calme post-effort (étirements, télé, pétard, footing…selon les gens); et de ne pas grimper trop tard le soir.[/quote]

L’escalade c’est les filière courte, rien à voire avec les sports de la filière longue, ni s’agissant de la traumatologie ni de la fatigue musculaire.
Si on doit comparer, c’est à la gym sans le côté rébarbatif de chercher à ce point la perfection d’un geste toujours le même et avec la dimension ludique de devoir s’adapter de façon dynamique au terrain. Encore que certaines pratiques telles que haute difficulté/bloc s’en rapprochent.

Si on parle de niveau « à vue » :

Pour beaucoup de pratiquants, l’escalade-loisir est vu comme une activité plus qu’un sport.

Par ailleurs il est faut de considérer que tout sportif moyen peut rapidement atteindre le 7a. Il faut des aptitudes physiques (innées et/ou base sportive), morales et cognitives (sens du placement et sens du timing).

Concernant la progression : les paliers sont une composante de la progression dans tous les domaines les courbes d’apprentissages sont le plus souvent similaires.

6b c’est un palier que connaissent ou ont connu beaucoup de grimpeurs. Savoir si il sera dépassé ou restera le niveau max dépend de l’implication, de l’âge.

Si on parle de niveau après travail, c’est plus compliqué.

Posté en tant qu’invité par ghisino1:

:mad:

qui, dans cette discussion, a utilisé les mots « rapidement » ou « facilement », parmi les partisans de la thèse que « tout le monde peut arriver à 7a »???

d’ailleurs qui a parlé de 7a à vue?

Posté en tant qu’invité par loue25:

[quote=« arm13, id: 1256390, post:121, topic:115660 »]

et bien, fais l’effort d’apprendre à grimper. :stuck_out_tongue: :wink:

ah oui. contrairement au vélo par ex. cité en référence dans ce post; l’escalade est un sport un peu plus complet: technique, mental, puis physique.

il faut y mettre un gros plus de cervelle pour comprendre comment ça marche. et ça ne s’apprend pas dans les livres… :rolleyes:[/quote]
La vison de l’espace est largement innée. Pas seulement, mais largement quand même. Contrairement à ce que vous dites, ce n’est en rien lié au niveau intellectuel.

Vous n’êtes donc pas l’exception qui confirme la rêgle : il est logique que vos facultés cognitives visiblement très limitées ne vous empêche en rien de bien intégrer le smouvements d’escalade.

Posté en tant qu’invité par Loue25:

[quote=« ghisino1, id: 1257069, post:173, topic:115660 »]

:mad:

qui, dans cette discussion, a utilisé les mots « rapidement » ou « facilement », parmi les partisans de la thèse que « tout le monde peut arriver à 7a »???

d’ailleurs qui a parlé de 7a à vue?[/quote]
ben au départ y a un gars qui grimpe sérieusement depuis 1 an et demi. C’est pas non plus énorme.

Ben moi je parle de à vue.
L’opinion que j’exprime n’est valable que si on traite du « à vue ». C’est la pratique de l’immense majorité des grimpeurs loisirs et la référence pour les gens qui veulent progresser dans un soucis d’avenir professionnel comme c’est mentionné tout au début.

Sinon je précise que si on parle de 7a après travail mon propos serait différent. Sans le développer (je peux si vous le souhaitez).

cordialement,

[quote=« Loue25, id: 1257077, post:175, topic:115660 »](je peux si vous le souhaitez).

cordialement,[/quote]

Vous, Vous, Vous… cordialement… :rolleyes:

eh, coco, tu as le droit de nous tutoyer; nous; les gueux.

il te suffisait de lire ce que plusieurs ont dit dont ghisino.
et ce, à quoi je plussoie:
enchainer un 7a dans sa vie, aprés travail, est à la portée potentielle de tout grimpeur/grimpeuse .
quel qu’en soit la taille, poids ou age du capitaine.

mais ça demande du boulot…

mort de rire.

arréte de te présenter en théoritien STP.

les années d’expérience comptent, (et je répéte: la terchnique; mais ici sur c2c, les bloqués à 6a/b s’en foutent. ne les intéresse que le planing d’entrainement qui les ferait muter :lol: persuadés qu’ils sont que « la technique » ils maitrisent… :rolleyes: ) bien plus que le niveau de « physique » dans le 7a.

je ne sais pas ou tu habites; mais vas un peu en falaise. renseignes toi. tu verras un nombre non négligeable de gens « agés » :smiley: certains ayant commençé à 40, 50 ans; ou même plus vieux et qui trainent dans le créneau 6c à 7b. et qui vons se faire un p’tit resto entre potes le soir :wink:

Lorsqu’on atteint un palier, il est à mon avis nécessaire d’identifier ces points faibles. Il est facile de se complaire dans les domaines où on se sait fort. Par exemple, je suis fort en dévers, je déteste les dalles, j’ai beaucoup de force, je fait 30 tractions à l’aise, et pourtant je stagne dans le 6b. Je me dis qu’il faut que je continue à travailler ma force physique puisque je suis incapable de sortir cette 6c dans le dévers. Hors la marge de progression dans ce domaine particulier de force pure est forcément très limité et les progrès seront forcément très lent.

La solution est au contraire de travailler mes points faibles. Il va falloir se coller à la dalle, travailler l’équilibre, les transferts de poids, la fluidité, etc. C’est très embêtant de sortir de sa petite zone de confort. Pourtant les perspectives de progression y sont énormes, tout est à apprendre. Même si je concède que j’ai l’air un peu ridicule, avec mes bras hyper musclé et ma souplesse de tronc d’arbre sur cette dalle…

[quote=« jeandekling, id: 1257085, post:178, topic:115660 »]Lorsqu’on atteint un palier, il est à mon avis nécessaire d’identifier ces points faibles. Il est facile de se complaire dans les domaines où on se sait fort. Par exemple, je suis fort en dévers, je déteste les dalles, j’ai beaucoup de force, je fait 30 tractions à l’aise, et pourtant je stagne dans le 6b. Je me dis qu’il faut que je continue à travailler ma force physique puisque je suis incapable de sortir cette 6c dans le dévers. Hors la marge de progression dans ce domaine particulier de force pure est forcément très limité et les progrès seront forcément très lent.

La solution est au contraire de travailler mes points faibles. Il va falloir se coller à la dalle, travailler l’équilibre, les transferts de poids, la fluidité, etc. C’est très embêtant de sortir de sa petite zone de confort. Pourtant les perspectives de progression y sont énormes, tout est à apprendre. Même si je concède que j’ai l’air un peu ridicule, avec mes bras hyper musclé et ma souplesse de tronc d’arbre sur cette dalle…[/quote]

tu as parfaitement raison , mais il traine ici quelques théoriciens obtus et qui en tirent des conclusions péremptoires aussi fausses que navrantes.

qu’ils restent à leur frustration :lol:

La frustration peut être un bon catalyseur, à condition de savoir la canaliser et la transformer en élément positif.