bonjour…
veux-tu être mon ennemi?
Regression ou stagnation
[quote=« fr4n_ço1s, id: 1255988, post:101, topic:115660 »]
bonjour…
veux-tu être mon ennemi?[/quote]
Seigneur, protégez moi de mes amis !
[quote=« fr4n_ço1s, id: 1255988, post:101, topic:115660 »]
bonjour…
veux-tu être mon ennemi?[/quote]
garde tes amis près de toi et tes ennemis encore plus près
Viens contre moi, tout contre.
ah ben là je suis pas dispo, je m’absente pendant une bonne semaine
on voit ça à mon retour?
ok.
Gaffe au tipunch ça tabasse.
Posté en tant qu’invité par bombix:
j’ ai l’impression que ceux qui soutiennent qu’on ne peut pas tous aller dans le 7, tentent de justifier leur faible niveau ou encore leur stagnation, le 7a n’est pas du haut niveau.
Regardez autour de vous, qui passe du 7? Le gars qui bosse, qui tente et qui en veut. Plus que le physique c’est la tête et la motivation qui va jouer un rôle dans la progression. Les muscles et les tendons se renforceront naturellement.
L’escalade dans le 7a n’exige pas prédispositions physique.
[quote=« Syhiam, id: 1255756, post:88, topic:115660 »]
[quote=« proto, id: 1255738, post:87, topic:115660 »]
j’ai pas encore tout lu mais cette remarque c’est n’importe quoi!
les problemes (limitations) purement physique n’interviennent pas dans le 6b mais a des niveaux bien plus eleves.
Pour passer de 6b a 7b mieux vaut travailler la technique …[/quote]
heu je dirais plutôt que la limitation physique intervient a tout les niveaux justement (du 4 au 9). Point de technique sans physique. Après c’est une question de proportion.
Perso quand j’ai commencé, je n’arrivais pas a enchainer une 4 ou aucune technique n’était requise, c’est clairement le fait de n’avoir aucun muscles ou de force et que j’étais trop lourd qui faisait que j’enchainais rien du tout. Les techniques de monter les pieds d’abord et compagnie, ça c’était bon. Mais après l’un accompagne l’autre. Tout le monde a remarqué que quand le physique lâche, on perd toute notre technique et notre lucidité. Enfin en tout cas, moi, ça me fait ça.[/quote]
ben; c’est là ou tu as tout, mais absolument tout faux !
quand tu as (auras… ) acquis la technique (les techniques; et pas en salle re:
), tu comprendras que jusqu’à grosso modo 6b, i:l n’y à aucun besoin de vrais force. ni d’entrainement. que grimper 1 fois par mois est suffisant pour garder ce niveau « de fond » je dirais.
mais ça, tu ne le comprendras que si tu as eu un niveau au dessus.
Réflechis deux secondes: tu te contredis, là…
[quote=« Francois, id: 1256166, post:108, topic:115660 »]
Réflechis deux secondes: tu te contredis, là…[/quote]
et toi, 4 secondes.
je ne me contredis pas .
tu t’apperçois que tu as un niveau technique réel que quand tu as eu un niveau global assez haut. et que quand tu t’arrétes longtemps, 6 mois, 1, 2 ans, et que tu regrimpouille 1 fois de temps en temps, ce qu’il te restes, c’est la technique…
une sorte de « niveau de fond ».
et là, tu vois assez bien que ça traine autour de 6b avec ZERO force.
Posté en tant qu’invité par TDM:
[quote=« arm13, id: 1256177, post:109, topic:115660 »]une sorte de « niveau de fond ».
et là, tu vois assez bien que ça traine autour de 6b avec ZERO force[/quote]
je suis assez d’accord, mais je redescendrai d’une lettre
j’ai une pratique assez discontinue ( famille, boulots, enfants, etc ). Il m’arrive de pas grimper pendant 1 ou 2 mois.
Quand je reprends, je n’ai en général aucun mal dans le 6a. Juste par placement, ça passe tout seul. Je pense que c’est le niveau " de fond". J’ai l’impression que même mourant ou faisant 100 kilos, j’arriverai à faire des 6a.
Par contre au delà, même dans des 6b, il me faut un peu de physique. Et honnetement, je suis incapable après 1 ou 2 mois d’arret de faire ne serait ce que du 6c.
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
off topic.
est que le « niveau de fond » (ou tout simplement le « niveau » que beaucoup ici identifient avec l’a-vue « à coup sur ») augmente par les mêmes mécanismes que le « niveau max » (=performances isolées, à vue comme après travail)?
si je regarde la question dans une optique de long terme je me dis oui, mais déjà à l’échelle saisonnière il m’est arrivé parfois d’observer des anomalies que je ne m’explique pas facilement
(à savoir : périodes où je suis très solide et homogène sur une certain niveau à vue et un autre en peu d’essais, mais j’ai vraiment du mal à forcer au-delà. périodes où au contraire il y a un gros écart entre mes meilleures performances et mes pires échecs)
l’intérêt de me poser la question est que selon la spécialité de saison j’aimerais mieux être homogène et solide (grande voie) ou bien affuté même si inconstant (bloc, surtout par période de « collante ») ou entre les deux (falaise).
est qu’il y a des théories?
7a en tête , et même réussir un 7a à vue de temps à autre,
sans prédisposition, on y parvient avec 2 bonnes séances par semaine, la plupart du temps.
Par contre avoir le niveau 7 a à vue, c’est quand même pas donné à tout le monde.
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
surtout que souvent, avoir la marge nécessaire pour faire à vue certains 7a, veut dire qu’on peut réussir dans le même style certains 7c
(même en admettant que l’échelle de cotation ne change pas de voie à voie ou de falaise à falaise)
Ca n’avance à rien de dire que le Xb ne requiert aucune force lorsque ton niveau à vue est (X+1)b
Avec le temps et la pratique on ne se rend pas compte de l’effort nécessaire à sortir une voie, on ne se rend pas compte que nos doigts sont devenus des vérins, et on ne peut que juger efficacement le niveau d’une voie lorsqu’on est proche de la limite.
Moralité, comme disait l’autre, le 6 c’est facile et le 8 c’est dur.
et le 5 et le 7 ?
et le 4 et le 9?
Marrant, ça fait 113 posts qu’on ne parle pas de la même activité … :lol:
Bah en tout cas celle que je pratique dois pas être la même parce qu’au bout d’un an, a une fois par semaine, le 5c c’est dur et le 6a c’est super mega dur… mais tellement que je ne comprend même pas comment c’est possible de faire mieux… j’ai beau voir des gens en faire… j’ai toujours du mal a y croire.
Alors quand de gentils gens me disent que tout le monde peut faire du 7 ou du 8… je me dis wow… je me dis qu’ils doivent parler de mètres et pas de degré.
C’est sur que c’est facile de dire que son niveau de base c’est 6b quand on fait du 7b … Moi mon prof octogradiste ancien ouvreur international m’a dis que en gros si je reste a grimper comme je le fait (ce qui vaut pour ma compagne également) on peut espérer atteindre 6b max dans notre vie. Pas parce qu’on est plus con que les autres niveau technique ou parce qu’on est pas motivés, mais parce que atteindre un niveau au delà demanderais un niveau PHYSIQUE qui, compte tenu de nos « talents » de base physique et psychologique, entrainerai une modification radicale de notre vie normale pour pouvoir progresser.
C’est pas plus compliqué.
En même temps je serais déjà bien heureux avec ça! vla les trucs que je pourrais claquer en montagne!
Syhiam, c’est un peu comme chercher son pain en vélo une fois par semaine. Après un an, c’est toujours aussi difficile de faire la montée de l’Alpe d’Huez.
Et pourtant il y a du monde à la Marmotte et c’est loin du haut niveau.
Posté en tant qu’invité par ghisino1:
ce qui est un peu la réalité du 95% des grimpeurs qui améliorent leur niveau dans le temps, au delà d’un certain seuil.
je veux dire, le fait de dédier un bon paquet de son temps libre à l’escalade (je pense c’est LA principale modification dont tu parles?)…fait qui arrive à cause d’un mélange d’envie, circonstances, choix.
je dirais aussi que dans la plus part des cas c’est un peu la différence entre une passion et un simple loisir, et que peut être à nos jours cette différence est encore plus marquée que il y a 10, 20, 30 ans (car les salles autorisent tous les extrêmes, de l’entrainement quotidien à la pratique hyper-occasionnelle)
Posté en tant qu’invité par bombix:
Conclusion, pour progresser au dessus du 6 il faut se donner les moyens… Personnellement ca me ferait mal qu on me dise que mon niveau est borné à une limite médiocre à cause de mes talents de base physique et psychologique.
L’exemple de la baguette de pain est génial.
Si je veux progresser en course de fond, c’est pas en faisant mon petit footing 2 fois par semaine que j’irais au bout de mes limites. Mais c’est en suivant un entrainement et en acceptant de souffrir. Aujourd’hui, je te l’accorde se faire du mal pour arriver à quelque chose est une idée un peu oubliée