Salut,
je connais bien ce rappel pour y être passé plusieurs fois… À en décrocher la corde pour d’autres et jusqu’à en secourir une personne qui s’était scalpée un fois avec ses cheveux au vent passant dans le huit (impressionnant comme le sang pisse lors d’un arrachage d’une partie du cuir chevelu) ou prévenir les secours pour un premier descendant coincé comme cette personne mais dans le froid et le vent, par manque de préparation, d’habitude et de vêtements, déjà partie en hypothermie un peu sévère.
Comme dit par @B.A, votre aventure est une classique du secteur.
Pour ma part, les rappels, dès qu’ils sortent de l’ordinaire gentil-gentil, soit je descends avec la corde à délover au fur et à mesure, soit je mouline : c’est la garantie que la corde est bien passée exactement à l’endroit dit et c’est bien plus rapide en cas de rappels par grand vent ou terrain pas vertical.
Ça use la corde plus que de raison ? Je m’en fiche, c’est tellement plus sûr et plus rapide.
Et sinon, les nœuds en bout de corde, je les fais en cours de route pendu sur le machard si je vois que je m’approche du bout et/ou que je ne sais pas où je vais et/ou que la visibilité n’est pas extraordinaire. Systématiquement.
Ensuite, un gros noeud sur le relais du bas permet de sécuriser la boucle totale pour les suivants entre les deux relais.