Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:
Oui, tu as raison. C’est marrant, je ne m’étais jamais vraiment « figuré » mon geste : je tiens les brins en dessous à main droite et main gauche (je suis gaucher) je presse la came avec le pouce, les doigts opposés derrière le corps de l’appareil mais sans le ceinturer. Il me parait impossible de faire fonctionner le shunt sans au moins le maintenir. A vrai dire, je ne fais pas ainsi en référence à un manuel d’utilisation. C’est un geste que je pratique depuis 20 ans (eh oui, dinosaure…)
[quote=« B.A., id: 1393647, post:55, topic:123533 »]On ne parle pas d’appuyer sur la came, on parle de se saisir du corps de l’appareil.
Un rappel peut devenir un vol lorsqu’il y a un évènement imprévu qui génère du stress, donc des réactions non conformes et non maitrisées. Des alpinistes parmi les plus éminents se sont tués en rappel…[/quote]
Attention, ce n’est pas parce que je pense qu’un rappel est moins « stressogène » qu’une situation de vol que je banalise. Rien n’est anodin en grimpe et le risque en rappel est réel. D’où des manips de sécurité élémentaire, comme par exemple le noeud en bout de rappel (que je n’ai pas vu évoqué dans ce fil), ou l’inxpérimenté descendant en second, la corde tenue du relais plus bas par celui qui y est arrivé. Un pépin, tu tires et hop, bloqué.
Le shunt est-il en cause dans les accidents mortels que tu évoques ? J’ai entendu d’épouvantables histoires (entre autre un horrible accident au Verdon dans lequel un jeune et fort grimpeur de l’époque a perdu la vie, un ami à moi qui a presque perdu une jambe dans un accident de rappel sur piolet aux Jorasses…), mais jamais à cause d’une mauvaise utilisation du shunt. Tu as des infos ?