Rappel brulant

Posté en tant qu’invité par CAD:

Bonjour à tous,

Nouvel essai aujourd’hui,

Sans rentrer dans la polémique du dessus dessous, le principale problème à été une descente sur machart beaucoup trop serré. Avec un machart à peine serré, le descendeur en haut et une main en amont et une main en aval du machart, celui ci à coulisser sans problème tout du long de la corde sans être solliciter et du coup pas de PB.

Petit essai à deux mètre du sol, j’ai tout lâché, le serrage du machart à été qasi instantané ( 30 cm je dirai)

Merci à tous

CAD

[quote=« CAD, id: 1393566, post:41, topic:123533 »][/quote]
Dans la rubrique « Articles », quelques pages consacrées au Rappel.

B.A.

On ne peut quand même pas parler des risques de brûlure du machard sans parler d’une de ses toutes premières causes, c’est à dire de sa position au dessus ou au dessous du frein.
Machard en dessous : pas de risque
Machard au dessus : risque

Où ça? Jusqu’à il y a peu, j’ai tiré tous mes rappels machard/Prussik au dessus sans avoir le moindre ennui.

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

J’ai survolé les pages…

Je vais sans doute passer pour le bourrin de service mais

Pourquoi pas le shunt ?

J’utilise que ça, aucun problème, praticité maximum.

J’ai dit quelque chose qu’il fallait pas ?

Et moi je roule bourré, sans ceinture et sans permis depuis des années, aucun problème :stuck_out_tongue:

Sans rire, le risque est infiniment moindre dans le problème qui nous concerne et en l’utilisant correctement il n’y a au danger à mettre le machard au dessus.
Il reste qu’un débutant qui fait ses premiers rappels et qui comme tout débutant ne sais pas gérer son machard n’a aucun risque de le brûler si il le met sous le frein alors que ce risque existe bien si il le met au dessus. Quand j’écrivais « risque » je voulais dire « probabilité », je ne voulais pas dire que ceux qui font comme ça se mettent en danger.

Le shunt est un appareil ancien parfaitement valable mais à une seule condition : les deux brins du rappel doivent être de même diamètre. Or depuis quelques années, l’usage de brins de diamètres différents s’est généralisé, surtout en alpinisme, encore plus chez les professionnels.
Par ailleurs, question poids, y’a pas photo avec un anneau de cordelette, anneau de cordelette qui peut entre autre servir à autre chose. Et puis comme tout appareil mécanique, il a ses limites en terme de manipulation (le mettre à l’envers par ex).

B.A.

C’est clair qu’on ne risque pas de brûler un Shunt mais sinon ça n’a aucun intérêt pour un rappel par rapport à un machard :

  • ça mobilise une main et on n’a qu’une main pour contrôler la descente
  • ça ne retient pas la corde pour aider à l’installation du frein
  • c’est lourd
  • ça ne se passe pas dans une lunule pour ajouter un point dans une voie
  • etc.

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

Bon, je dois être un dinosaure, mais j’utilise un 2x50m de base, comme tous ceux que je vois autour de moi, donc…

Ben oui, comme le gri-gri dont je suis adepte en couenne ou en gv si je grimpe en simple. Mais je ne parle pas de l’utilisation de ces appareils par des débutants.

Ben, j’ai aussi une cordelette à dispo sur mon baud.

??? Lapin compris…

Pas plus qu’une dégaine de rab. Et je vois souvent des grimpeurs qui n’ont pas de shunt mais qui ont le Vieux Campeur accroché au baud et/ou un sac à dos digne de celui d’un parapentiste…

C’est-à-dire ?
Mouais, pas convaincu, je continue avec mon bon vieux shunt.

NON : on tient le shunt avec le pouce et l’index et la corde en dessous avec le reste des doigts (quand on en a).
Je l’ai longtemps utilisé comme ça, ça marche très bien et surtout, avec 2 doigts seulement, ça évite de se crisper dessus en cas de lâchage car dans ce cas, bien sûr, il ne freinera pas.
L’idée de paniquer en cas de pépin et ne pas lâcher l’appareil est un argument supplémentaire pour en éviter son usage.

B.A.

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

Je me sens stupide de pas saisir… Justement, le shunt me laissse une parfaite liberté de mouv’ avec mes
2 mains pour « cleaner » un rappel emmêlé sous moi, et je le remets « en route » d’un doigt pour continuer la descente.
C’est quoi cette histoire de « panique » et d’appareil à pas lacher ? L’un des avantages du shunt, c’est que tu laches en toute sécurité et aucun risque de prussik coincé ou brûlé, non ?

??? Je ne l’ai jamais constaté autour de moi. Mais c’est vrai que dans mon triangle Calanques/Verdon/06, c’est le domaine de la gv sportive, pas de l’alpinisme. L’équation est peut-être lus basique : rappel = corde double, pas rappel = corde simple.

D’un doigt pour débloquer un shunt sous tension ? Très fort !

Ben justement, en cas de stress dans une situation extrême, certains vont se crisper sur le corps du shunt au lieu de le lâcher, comme cela se voit parfois avec le Grigri lorsque certains se crispent sur la poignée au lieu de tout lâcher (une des causes connue d’accidents avec le Grigri).

B.A.

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

??? Ben oui, j’appuie avec le pouce. Le pouce, c’est un doigt, non ?

Ouais, c’est ce que je devinais. Mais là, il me semble que tu dramatises. D’abord, comme je l’ai écrit plus haut, je ne préconises pas l’utilisation du shunt (pas plus que celle-du gri-gri) pour un débutant, et ensuite autant le risque est patent avec la manipulation de la manette du gri-gri, autant il me parait moins évident avec le shunt. D’abord un rappel c’est pas un vol, et en admettant même que le paniqué appuie compulsivement sur la came du shunt, le descendeur (placé au-dessus !!!) joue son rôle de frein.

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Ce qui signifie que tu as au minimum la paume de la main à l’arrière du corps de l’appareil donc il n’y a pas que le doigt seul et par ailleurs, il semble que tu n’utilises pas le shunt comme préconisé par Petzl : Paragraphe 8.Usages « Ne tenez pas le SHUNT à pleine main ».

On ne parle pas d’appuyer sur la came, on parle de se saisir du corps de l’appareil.
Un rappel peut devenir un vol lorsqu’il y a un évènement imprévu qui génère du stress, donc des réactions non conformes et non maitrisées. Des alpinistes parmi les plus éminents se sont tués en rappel…

B.A.

Posté en tant qu’invité par Fritz the Cat:

Oui, tu as raison. C’est marrant, je ne m’étais jamais vraiment « figuré » mon geste : je tiens les brins en dessous à main droite et main gauche (je suis gaucher) je presse la came avec le pouce, les doigts opposés derrière le corps de l’appareil mais sans le ceinturer. Il me parait impossible de faire fonctionner le shunt sans au moins le maintenir. A vrai dire, je ne fais pas ainsi en référence à un manuel d’utilisation. C’est un geste que je pratique depuis 20 ans (eh oui, dinosaure…)

[quote=« B.A., id: 1393647, post:55, topic:123533 »]On ne parle pas d’appuyer sur la came, on parle de se saisir du corps de l’appareil.
Un rappel peut devenir un vol lorsqu’il y a un évènement imprévu qui génère du stress, donc des réactions non conformes et non maitrisées. Des alpinistes parmi les plus éminents se sont tués en rappel…[/quote]
Attention, ce n’est pas parce que je pense qu’un rappel est moins « stressogène » qu’une situation de vol que je banalise. Rien n’est anodin en grimpe et le risque en rappel est réel. D’où des manips de sécurité élémentaire, comme par exemple le noeud en bout de rappel (que je n’ai pas vu évoqué dans ce fil), ou l’inxpérimenté descendant en second, la corde tenue du relais plus bas par celui qui y est arrivé. Un pépin, tu tires et hop, bloqué.

Le shunt est-il en cause dans les accidents mortels que tu évoques ? J’ai entendu d’épouvantables histoires (entre autre un horrible accident au Verdon dans lequel un jeune et fort grimpeur de l’époque a perdu la vie, un ami à moi qui a presque perdu une jambe dans un accident de rappel sur piolet aux Jorasses…), mais jamais à cause d’une mauvaise utilisation du shunt. Tu as des infos ?

Le(s) noeud(s) au bout de la corde, une belle source d’emmerdements, surtout en montagne ou lorsque les rappels ne sont pas rectilignes.

Si tu y crois, tant mieux !
Sauf que si l’« inexpérimenté » prends de la vitesse avant que tu ne t’en rendes compte (première partie du rappel invisible), tu ne pourras plus l’arrêter (et tu te le prendras sur la courge). Par ailleurs, un « inexpérimenté », par définition, peut TOUT faire au moment de débuter son rappel, comme ne pas accrocher son descendeur (ou le décrocher, ou le mettre sur un porte matériel, etc). Avec quelqu’un de non autonome, le leader a plus sa place en haut. Regarde, là.

Le premier que je connaisse a été Bernard Machot, aux Droites en 1976, avec déjà 2 cordes de diamètre différents.

B.A.

[quote=« Fritz the Cat, id: 1393625, post:49, topic:123533 »]J2LH a écrit :

ça ne retient pas la corde pour aider à l'installation du frein 

??? Lapin compris…[/quote]
C’est pourtant classique comme façon de faire, au relais place ton machard tu tires un peu la corde de façon à laisser du mou au dessus, ce mou est retenu par le machard et tu peux installer ton frein confortablement avec les deux mains dispos.

[quote=« Fritz the Cat, id: 1393625, post:49, topic:123533 »]J2LH a écrit :

c'est lourd 

Pas plus qu’une dégaine de rab. Et je vois souvent des grimpeurs qui n’ont pas de shunt mais qui ont le Vieux Campeur accroché au baud et/ou un sac à dos digne de celui d’un parapentiste…[/quote]
Justement ceux qui ont un Shunt me font penser à ceux qui ont le VC accroché au baudrier comme tu dis.

Pourquoi s’emm… avec une position inconfortable ?

Avec le pouce ? Mais comment peux tu appuyer vers toi (on ne pousse pas pour débloquer un Shunt, on tire plutôt) avec le pouce ? Tu peux nous prendre ça en photo parce que là…

Ca va bien en école de rappel ça, mais au bout de quelques sorties le grimpeur doit être autonome ou se mettre au macramé. Je veux dire par là que pour que ça marche il faut être particulièrement attentif, je dirais autant que quand on assure, pour pratiquer ça. Si celui qui descend prend un peu de vitesse il ne faut pas espérer le bloquer. De plus le premier arrivé au relais à d’autre choses à faire qu’à assurer le rappel de son coéquipier.