Qui a déjà pris un vrai gros plomb?

Posté en tant qu’invité par ju Ier:

ca me rappelle un gars qu a voulu saute le dernier point des ailes pour sauter du relais … du haut ! aie …

Posté en tant qu’invité par Hugues725:

Jamais acheté cet outil de merde, utilisé celui de copains à quelques reprises. Ca m’a suffit pour me convaincre que cet engin était dangereux.

3 grosses gamelles en escalde…

1- 1989 mi octobre lans en vercors, je ne sais plus le nom de la voie, fin d’une belle journée bien remplie…depart sympa en 4c, je saute les trois premeirs spit, mousquetonne sous le petit diedre en 6a en me tenant de la main a une toute petite ecaille qui casse…
10m de chute en rappant contre le cailloux et droit dans les bras de mon assureur. Gros bleus au talon, plante des deux pieds ouverte par la semelle des chaussons qui a explosé, tous ça reparé à la clinique des eaux claires a grenoble. J’ai chaussé les skis pour noel.
Je m’en suis bien sorti.

2- Novembre 1993, fin d’une des dernieres journées d’escalade de la saison, à Reallon dans les haute alpes…allez une derniere, une toute petite longueur de 10/12m en 6a, je grimpe sympa, et glisse de 5m avec reception sur une grosse ecaille. Mon assureur pissait et n’avait que son pied sur la corde!
Urgence à l’hopital de briançon, rupture de tous les ligaments de la cheville gauche sans fracture. Developpement d’une algodysthrophie la dessus; 5 ans de galère a boiter et a prendre les bequilles après chaque effort.
J’ai arreteé de grimper avec le gus qui ne m’a pas assuré!
Mais c’est rentré dans l’ordre a coup de dizaines de sceances d’ospréopathie et kiné bien sur.

3- Octobre 2006 (la derniere j’espère) gorge de crossey (proche voiron), la voie « dent cassée » , un 5c sympa,que je fais regulièrement en auto assurance entre midi et deux (je travaille a coté!)
Au milieu de la voie (12m) lors d’un retablissement sur un gros baquet que je connais par coeur, ma main glisse, 10m de chute libre (j’ai oublié de mettre mon auto assurance sur la corde)
Atterissage sur les chevilles. Je me repette tous les ligaments de la même cheville et un peu la rotule dont on m’enleverra une bonne moitée.

Après une longue rééducation j’ai tout repris, escalade, alpi ,ski de rando, ski alpin…mais j’evite les descente trop penible (genre une descente du pelvoux lors de la traversée du glacier des violette, je ne peux plus) ou les bosses en ski alpin.

Je grimpe toujour mais j’ai un peu peur maintenant…

J’ai eu beaucoup mais beaucoup de chance sur ces trois coup, et j’ai la chance de pouvoir encore continuer de faire de la montagne.
Voila mon cas perso!
A+
PAT

Posté en tant qu’invité par beu…:

[quote=« HS, id: 1032399, post:33, topic:100211 »]

Ben non !

les normes sur le tapis n’ont pas d’effet rétroactif[/quote]

la vie est mal faite : celles sur les impots en ont un.

Posté en tant qu’invité par beu…:

Une chose me frappe : rare entre vous sont ceux qui ont pris un plomb par connerie personnelle.

Perso : que ça.

En 1996 (à 17ans), y a une ligne en 3b (fissure pleine d’herbe) qui sert de raccourci pour sortir du site à côté de chez moi, je l’ai prise en basket après avoir montré l’endroit à des copains… avec un bras platré. J’ai glissé, me suis fait mal au bras, réflexe bête : je lache tout ehhhhhhhhhh… bam ! 7-8 m ou dans le genre. Ironie du sort : le secteur s’appelle « lamentations » à gauche c’est le gag et à droite les enfers … le coup là j’ai eu les trois dans l’ordre.

Dent de Crolles en 2002, une traversée, pas de points, je suivais un meilleur grimpeur que moi et j’enlèvais le matos. Avant le relai je voyais bien que j’enlevais le dernier et qu’après pour moi ça restait scabreux ; bon ben j’y suis allé… Bam 15 m de pendule, c’est plus de l’horlogerie suisse c’est un enscenssoir…

1ère longueur d’une GV, 1er clou clippé, j’arrive aux 2ème zipette retour au sol avec la tête en bas (corde derrière la jambe) !

Et un gros plomb de 12 bons mètres car j’étais explosé en haut d’une voie dure !

Bien l’assurage !

Posté en tant qu’invité par jbab:

encore un essai dans cette p*@*)\ de voie qui me resiste. au moins le 10eme.
Je crois comprendre que le clippage dans la section dure m’enlève le petit brin d’energie qui me manque.
Confiant, je decide de sauter ce point. Arrivé au clou suivant, je gicle. La zipette me fait vriller et fait passer la corde derriere ma jambe.
Après 15 bons mètre de chute à l’envers en vrac dans du vertical, et un atterissage style écrasement comme une crepe sur le rocher, je m’en tire sonné avec de simples contusions et un coude charcuté.
Heureusement que mon assureur était attentif et m’a bien dynamisé.
Finalement au prochain essai je le clipperai ce point.

Faudrait presque un nouveau sujet sur l’assurage tant il semble y avoir à dire! Comme ça a déjà été dit une ou deux fois, il semble que bon nombre de ces accidents auraient pu être évité avec un assureur compétent et concentré!
Et oui, si on le fait bien, assurer c’est aussi difficile et plus chiant que de grimper; de partout on voit des mecs qui discutent (SAE en tête ou la c’est le summum du n’importe quoi), du mou en permanence devant le gri-gri, personne qui ajuste en permanence la longueur de corde en fonction des clippages… personne qui lève la tête bien longtemps (et oui je sais ça fait mal aux cervicales!), personne qui rajustent les deux brins du rappel quand on grimpe alterné… Perso en fonction de qui m’assure, je suis certain de perdre ou gagner au moins une cot’; il suffit que je sente du mou à gogo, que je dise sec une fois sans que rien ne se passe, que je tourne la tête et voit le mec discuter, regarder le paysage… et la pression monte de suite! L’aasurage est assez difficile et dangereux quand on ne se voit ou s’entend pas, que le reste du temps il serait bien d’être un peu vigilant: 3 mètres de mou en permanence devant le gri-gri pour que le grimpeur puisse mousquetonner sans tirer, soit « dynamiser » (le sacro-saint mot!!!) en cas de chute… c’est pas de l’assurage (même et surtout en SAE)

J’ai entendu une histoire à la SAE d’Oloron une fois, un gars assurait son pote dans le devers (le gros), son pote est prés du relais à 20m, le type en train de discuter avec les autres assureurs, il se lève et enlève son huit du baudard…remis bien vite à sa place par les autres assureurs affolés. Rien n’aurai retenu l’autre, soit 20m de chute…
La fin de l’histoire ne dit pas si ils grimpent toujours ensembles et si le grimpeur l’a su…

3 bons gros plombs en ce qui me concerne.

Deux à Lans-en-Vercors, où je ne vais désormais plus, la falaise ayant pour moi besoin d’un sérieux exorcisme pour que j’y regrimpe (et en outre, au vu de la patine du rocher…) :
1/ 6b finaud en dalle, suis taquet en fin de journée au point protégeant le crux. Le pied sur un gratton mal chargé part en sucette et moi avec. 7 mètres de chute et une réception pied gauche uniquement sur une colonnette => bilan entorse carabinée de ladite cheville (5 mois de convalescence car deux rechutes dont une sur chute en bloc en Corse) :frowning:
2/ 5c, dernière voie de la journée sur succession de surplombs bien prisus, histoire d’achever de se finir les bras. Dernier surplomb et dernier point à mousquetonner. Bonhomme complètement cuit, hyper-lessivé, arrive à mettre la dégaine dans la plaquette, mais échoue par trois fois à mousquetonner la corde (!!!). Prévient donc son second encore un chouïa débutant qu’un décollage est en vue. A la réception du message, le second, pensant assurer en moule, avale le mou et me prend sec => décollage devient de fait immédiat. Chute de 8 mètres car derniers points très espacés… Ai même eu le temps d’insulter mon assureur tout en volant. Bilan : RAS, merci le caractère surplombant de la voie :lol:

Un autre en TA à l’aiguille Pierre André en Haute-Ubaye, dans du 6a surplombant. Trop de tirage (longueur mal gérée en dessous) => au taquet total dans la sortie d’une fissure surplombante, protégée par un bon friend. Vol d’un mètre au-dessus du friend et chute de 2,5 mètres, car le friend tient. Mais du fait du tirage de la corde, suis complètement séché => abandon de la voie et retour au dodo sous la tente. :rolleyes:

Posté en tant qu’invité par tonio:

Aux gillardes dans fort, filleux, feignant. Complètement explosé dans la 6eme ou 7 eme en longueur en 6a+ a force serrer ces p****n de plats. la grimpe est vraiment aérée (pour moi en tout cas) et je me retrouve déja bien flippé dans une section obligatoire 4 ou 5 metres au dessus du dernier point, faut faire encore 2 mouv’ pour clipper et la ma main qui s ouvre et je me laisse tomber comme une merde pensant que ma derniere heure a sonnée (mon premier fly en grande voie, le plus impresssionnant de tous) je m écrase comme je suis tombé, c est a dire comme une merde plus de 10 metres en dessous la rotule en premier sur le rocher. j ai eu mal pendant trois mois pleins. la leçon: même quand tu te cagues dessus faut rester lucide pendant la chute!!!

[quote=« BigJim, id: 1032525, post:49, topic:100211 »]Faudrait presque un nouveau sujet sur l’assurage tant il semble y avoir à dire! Comme ça a déjà été dit une ou deux fois, il semble que bon nombre de ces accidents auraient pu être évité avec un assureur compétent et concentré!
Et oui, si on le fait bien, assurer c’est aussi difficile et plus chiant que de grimper; de partout on voit des mecs qui discutent (SAE en tête ou la c’est le summum du n’importe quoi), du mou en permanence devant le gri-gri, personne qui ajuste en permanence la longueur de corde en fonction des clippages… personne qui lève la tête bien longtemps (et oui je sais ça fait mal aux cervicales!), personne qui rajustent les deux brins du rappel quand on grimpe alterné… Perso en fonction de qui m’assure, je suis certain de perdre ou gagner au moins une cot’; il suffit que je sente du mou à gogo, que je dise sec une fois sans que rien ne se passe, que je tourne la tête et voit le mec discuter, regarder le paysage… et la pression monte de suite! L’aasurage est assez difficile et dangereux quand on ne se voit ou s’entend pas, que le reste du temps il serait bien d’être un peu vigilant: 3 mètres de mou en permanence devant le gri-gri pour que le grimpeur puisse mousquetonner sans tirer, soit « dynamiser » (le sacro-saint mot!!!) en cas de chute… c’est pas de l’assurage (même et surtout en SAE)[/quote]

Exact, et c’est frappant dans plusieurs de ces témoignages : une des premières mesures de sécurité, c’est le choix de ses compagnons de cordée ! En ce qui me concerne, je préfère les évaluer sur des voies où je suis sûr de ne pas tomber, histoire de me rassurer ensuite. J’ai aussi failli faire un retour au sol en SAE avec une partenaire qui discutait au lieu de me regarder grimper. En tant qu’assureur, je m’imagine toujours à la place du grimpeur, et je lui accorde d’autant plus d’attention qu’il commence à s’élever au dessus de son dernier point. Il ne faut jamais oublier qu’on tient son intégrité physique, voire sa vie entre ses mains via un simple fil, c’est une responsabilité qui ne s’accepte pas à la légère : ce n’est pas pour rien qu’une cordée peut créer des liens si forts.

Posté en tant qu’invité par finch:

Pris 3 gros plomb dont un entièrement de ma faute :

  • il y a 3-4 ans, échauffement dans un 6a, j’arrive au relais, installe ma moule et oublie de demander à mon assureur de me reprendre sec ( assureur que je connais bien et qui donne toujours beaucoup beaucoup de mou au relais pour pouvoir faire la manip tranquille ), je retire ma vache et me lâche et la ça descend vite, très vite, je comte 4 dégaines quand la corde se bloque net, le gri-gri avait bien bloqué ! quasi 15 m. Pas de bobo mais les pulsation à 300 car je ne m’y attendais pas.

  • Cet été à Freyr dans le 8a God Save The Queen, 15 ème essai dans la voie, le mousquetonnage de l’avant dernier-point me daube à crever mais la distance entre celui là et le dernier est bien bien grande. Je décide cette fois de passer ce point, j’arrive devant cette dégaine et ne m’arrête même pas, je continue, je sens que ça pourrait le faire, je continue et arrive juste avant la dernière dégaine, il y a une grosse lolotte à faire pour aller chercher une petite écaille main gauche pour pouvoir mousquetonner, je fais le mouvement et trouve la prise quasi sans regarder, direct mon autre main va pour attraper la corde pour mousquetonner mais là je sens que quelque chose n’est pas normal, je n’ai pas pris la bonne écaille, je sens que je vais partir, j’essaie de lancer en vain sur la bonne écaille mais trop tard, je plane ! Et encore une fois je me retrouve 4 dégaine plus bas mais heureusement l’assureur à super bien dynamisé !

  • La troisième fois est toujours cet été mais à Evolène en Suisse, départ d’une grande voie, je voie un premier relais après environ 20 m d’escalade puis je vois dans le topo que la voie fait un grande traversée à droite après au dessus d’un gros toit et vois un relais au bout de cette traversée. Je décide que je ferais les 2 longueurs d’un coup ( 5C et 6A+). Je démarre dans la première partie assez facile et arrive au premier relais que je passe, je commence la traversée et là tout de suite c’est autre chose, il y a un résurgence d’eau juste au dessus et c’est fort glissant, j’avance doucement, je mousquetonne les 2 premiers points de cette partie ci puis arrive au 3 point, je cherche à gauche de mon baudrier, rien je regarde à droite rien non plus, j’ai oublié de compter mes dégaines avant de partir et j’en ai laissé 4 dans le sac ! Merde ! Je réfléchis 3 sec puis je me dit, le relais est pas loin, je le vois et ça à l’air un peu plus sec, je continue et passe le 2 point suivant, j’arrive au dernier point avant le relais, je suis bien mis pour délayé, j’en profite bien et mais le pied suivant est complètement trempé, je décide de changer de pied et faire un pied main, je n’aurais pas le temps de faire mon pied, lorsque je change de pied, je me déséquilibre je ne sais pas comment et vole une fois de plus. Mais cette fois c’est assez gai c’est un plein vide. Ayant prévenu mon assureur celui-ci dynamise super bien et je m’arrète comme dans un fauteuil à 5 m du sol !

bah si tu tombes pas tu peux pas évaluer sa capacité à assurer!!! :rolleyes:

[quote=« osonsvosges, id: 1032591, post:55, topic:100211 »]

bah si tu tombes pas tu peux pas évaluer sa capacité à assurer!!! :rolleyes:[/quote]

C’est vrai mais lorsque je suis rassuré, je ne tombe plus !
Quoi de plus important que le mental ?

Posté en tant qu’invité par Freeride74:

[quote=« Aimery, id: 1032592, post:56, topic:100211 »]

[quote=« osonsvosges, id: 1032591, post:55, topic:100211 »]

bah si tu tombes pas tu peux pas évaluer sa capacité à assurer!!! :rolleyes:[/quote]

C’est vrai mais lorsque je suis rassuré, je ne tombe plus !
Quoi de plus important que le mental ?[/quote]

Les couilles. Pfoa c’est d’un vulgaire!

Bon moi je tombe jamais, alors je vais raconter un vol que j’ai assuré

C’était en grande voie, dans le vercors ou vers la bas. Dans la voie des Parisiens, ou sur le pilier des coccinelles (ou ailleur, j’ai pas trop de mémoire)

On était vers le haut de la voie. Je ne voyais pas le grimpeur car la voie contournait une sorte de petit pilier, alors je donnais un peu de mou, « au feeling ». Bon, je voyais bien la boucle de mou devant moi, et il y en avait moins d’un mètre. Et puis avec le tirage, c’était pas facile à voir.
Et puis je vois ma corde partir un peu plus vite, et je me dis : tiens il doit mousquetonner. Une fraction de seconde plus tard je me dis : tiens, il mousquetonne vach’ment vite, et je continue à donner du mou
Et quand j’ai pas pu aller aussi vite que son « mousquetonnage », je me suis rendu compte qu’il était tombé (à cause d’une prise cassée, en fait) et que finalement j’avais bien dynamisé. Il ne m’en a pas voulu, même si à un moment dans sa chute il a commencé à douter se mon assurage (t’inquiètes, je maîtrise !)

Sinon, ce qui aurait pu être mon plus beau vol : à Presles, avec le même compagnon de cordée (et pourtant on n’a pas grimpé si souvent ensemble). Dans le haut de la voie, dernière longueur, il assure (bien) mais ne peut pas me voir. J’ai l’intelligence de lui dire (pour me rassurer) « fais gaffe, ya un pas dur avant le relai » . C’est pour le moral, car je sais qu’il m’assure bien, lui. Sauf que là, il a juste (et vaguement) entendu « relai », et donc enlève son reverso. Et moi qui finit ma longueur « sans assurance », tranquilou. Je pense que j’aurai bien pu faire 10 ou 15 m sur ce coup là.

Et ça me fait penser enfin : à Claret, avec encore le même (c’est fou ça !)
Dans la rançon du succès, il arrive à mettre une dégaine mais tombe avant de mettre la corde, avec un peu de mou (pour dynamiser). Le temps de se remettre de ses émotions, j’y vais derrière lui, en le remerciant d’avoir mis les dégaines, et arrive au même endroit complètement daubé…mais pas assez pour me tenir à la dégaine.

Eh oui, je vous l’ai dit, je ne tombe jamais :cool:

En tout cas, merci Nico pour tous ces moments

Posté en tant qu’invité par remrem63:

[quote=« Nofoot19, id: 1032601, post:58, topic:100211 »]Bon moi je tombe jamais, alors je vais raconter un vol que j’ai assuré

C’était en grande voie, dans le vercors ou vers la bas. Dans la voie des Parisiens, ou sur le pilier des coccinelles (ou ailleur, j’ai pas trop de mémoire)

On était vers le haut de la voie. Je ne voyais pas le grimpeur car la voie contournait une sorte de petit pilier, alors je donnais un peu de mou, « au feeling ». Bon, je voyais bien la boucle de mou devant moi, et il y en avait moins d’un mètre. Et puis avec le tirage, c’était pas facile à voir.
Et puis je vois ma corde partir un peu plus vite, et je me dis : tiens il doit mousquetonner. Une fraction de seconde plus tard je me dis : tiens, il mousquetonne vach’ment vite, et je continue à donner du mou
Et quand j’ai pas pu aller aussi vite que son « mousquetonnage », je me suis rendu compte qu’il était tombé (à cause d’une prise cassée, en fait) et que finalement j’avais bien dynamisé. Il ne m’en a pas voulu, même si à un moment dans sa chute il a commencé à douter se mon assurage (t’inquiètes, je maîtrise !)

Sinon, ce qui aurait pu être mon plus beau vol : à Presles, avec le même compagnon de cordée (et pourtant on n’a pas grimpé si souvent ensemble). Dans le haut de la voie, dernière longueur, il assure (bien) mais ne peut pas me voir. J’ai l’intelligence de lui dire (pour me rassurer) « fais gaffe, ya un pas dur avant le relai » . C’est pour le moral, car je sais qu’il m’assure bien, lui. Sauf que là, il a juste (et vaguement) entendu « relai », et donc enlève son reverso. Et moi qui finit ma longueur « sans assurance », tranquilou. Je pense que j’aurai bien pu faire 10 ou 15 m sur ce coup là.

Et ça me fait penser enfin : à Claret, avec encore le même (c’est fou ça !)
Dans la rançon du succès, il arrive à mettre une dégaine mais tombe avant de mettre la corde, avec un peu de mou (pour dynamiser). Le temps de se remettre de ses émotions, j’y vais derrière lui, en le remerciant d’avoir mis les dégaines, et arrive au même endroit complètement daubé…mais pas assez pour me tenir à la dégaine.

Eh oui, je vous l’ai dit, je ne tombe jamais :cool:

En tout cas, merci Nico pour tous ces moments[/quote]

Partir avec un sifflet peut être une solution. C’est moche à entendre, mais ça peut éviter ce genre de choses !

Quoi! simplement pour avoir pissé au lieu de t’assurer, ce qui a entraîné la rupture de tous tes ligaments?

T’es pas cool.

Blague à part, j’espère qu’il n’en assassinera pas d’autres ce corniaud-là: j’espère que toutes tes connaissances savent de qui il s’agit.