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J"ai choppé l’ivresse des cotations avec la même méthode que celle de Coatch. C’était grisant. Résultat : les deux épaules flinguées en 2 ans (je grimpe depuis 22 ans) : tendinite, capsulite et pour finir, rupture de la coiffe des rotateurs. Je sors de l’opération et ma perspective, c’est repartir dans du 4 dans un an…
On atteint assez vite un pallier entre le 5c et le 6a, mais pour aller au-delà, si on ne progresse pas dans ses placements, si on ne se fait pas un programme d’entraînement sérieux (la récup, les étirements) et si en plus, on prend de l’âge (bientôt 40, hein ?) on risque de se bousiller.
Sinon, pour progresser, il est clair qu’il faut se botter le train. Pas mal de grimper avec des gens d’un niveau un poil supérieur.
Je trouve quand même qu’il y a aujourd’hui une pression énorme à la performance. Un débutant qui feuillette Vertical ou Grimper ne voit que des gens qui s’éclatent aujourd’hui dans du 8 ou du 9 et quand les revues décrivent des voies « faciles », c"est du 6b. Alors forcément, ça crée des attentes, plus ou moins réalistes selon le mode de vie et la condition physique et mentale de chacun.