je viens de crier devant une photo de Silence 9c. l’analyse spectrale est formelle : je suis le premier répétiteur. Merci aux journalistes de prendre contact avec moi pour interview par MP.
je me demande quand même si on a le droit de crier dans Silence …
Bam bam bam, z’êtes prolifiques en stratégies anti-cris !
@adri1v En vrai, j’voudrais bien expirer gentiment, sauf que et d’une ça insupporterait @elcap, alors comme il m’insupporte d’insupporter mon voisin, j’préfère encore crier…
Et de deux, surtout, j’fais pas bien exprès… Donc faudrait qu’j’me dise « je vais faire un mouv’ dur donc je me force à, si j’en chie trop, ne pas crier mais expirer paisiblement » ? Le temps que j’me sois raconté tout ça et que j’ai tenté de l’appliquer, suis tombée avant le mouv’ dur, nan ?
Par contre l’idée d’apprendre à canaliser ma respiration « tout court » on va dire, comme @alfredo04 le propose, j’y bosse tous les jours en yoga, alors ça finira par porter ses fruits, surement (ou pas. J’vous dirai.)
Mais oui, c’est ça qui m’exaspère en fait, bien plus que le fait de crier !
Les gros mouvs violents, la grimpe tout en puissance et en « agressivité », c’est un truc de d’jeuns, de culture salle et tout ça, nan ? Mes z’anciens préférés, tout aussi mutants que ces jeunes fougueux, ils grimpent tellement posés, tellement précis, tellement t’as pas l’impression qu’ils en chient et tu n’entends rien transparaitre d’eux… Que ça donne trop envie de tendre vers une telle douceur !
Si ça peut te rassurer (oui oui, j’te sens inquiet !), je n’beugle pas en permanence, hin ! Juste quand c’est trop extrême ! Et encore une fois suis partisane du moindre effort, alors le trop extrême pour moi, j’évite !!!
(tu cherches la digression, mais je ne cèderai pas à la tentation)
La technique peut être productive en effet.
Sauf que le coupain d’avant-hier s’est juste foutu de ma gueule, faut croire que ça n’embêtait que moi ces beuglements (ou alors l’est très poli @guillain ?).
Et le coupain d’hier, tellement flegmatique, n’a réalisé que 10 minutes après que c’était moi qui avait crié (genre il cherchait partout dans la salle d’où ça pouvait venir )
Sont trop gentils mes z’amis, alors j’peux pas compter sur eux pour les z’engueulades et coups foireux : j’vais devoir œuvrer toute seule à la régulation vocale !!!
Je n’ai pas dit ça… Le diaphragme joue son rôle principal lors de l’inspiration et les abdos (je schématise) lors de l’expiration; il joue un rôle des plus importants, donc, dans le cycle respiratoire. Et on se prend souvent des « buts » par une mauvaise gestion de la respiration.
En arts martiaux, c’est un exercice de la plus haute importance que d’apprendre à bien respirer; je ne crois pas avoir parlé de Kiaï à ce propos pour lecture
Du coup, si ça fait gagner 10% de force, vu que je pars de trèssss loin en ce domaine… J’vais avoir du mal à m’en priver !
(Et la détermination et l’animalité, ça me parle encore davantage !!!)
En même temps, Edlinger ou Berhrault, n’étaient pas non plus les grimpeurs « lambda » de base. Ils pouvaient se permettre de ne pas avoir à crier !!!
A l’inverse Ondra, qui n’est pas non plus un « touriste », ne se prive pas pour crier, que ce soit en compète ou en libre…
Donc chacun fait comme il peut, comme il le sent, en fonction de ses ressources.
Pas sûre que ce soit tant une question de ressources… J’aime bien l’idée d’un truc « générationnel », quand même…
Faut que je le fouille mais il me semble avoir rarement vu des anciens (même très forts !) crier, mais régulièrement des d’jeuns (même beaucoup moins forts) s’exprimer.
Alors peut-être y a-t-il un « effet de mode », à l’époque on grimpait posé serein sans tomber toussa toussa ?..
Et aujourd’hui on (enfin, ils !) grimpe violent énervé puissant jusqu’au bout voire même plus loin ?
(Y a plein de contre-exemples hin, c’est juste une généralisation primaire !)
Ah merci de me rassurer . Mais je ne parlais pas d’une personne (en l’occurence toi) mais du fait que si chacun gueule à son tour ben ça met un peu le bronx quand même. Et je ne parle pas qu’en salle. La semaine dernière à Orpierre, il y avait du soleil, des voies super, la neige au loin et aussi bcp de monde (dont moi bien sûr ). Il y avait quelques cris sporadiques mais si chacun à son tour avait crié c’était un coup à remonter à bleau .
Oui mais je n’ai fait qu’ecrire qu’il ne criait pas, c’est comme tu dis chacun son truc et ondra n est pas le seul à crier
A l’extrémité de soi même il s’avere nécessaire d’exulter aussi.
possible que ce soit une mode lancée par Sharma (le maitre du cri) avec les videos Dosage début 2000.
Cela dit, le style dans les années 80-90 était (globalement) moins déversant, donc avec des plus petites prises moins propices au jetés et autre mouv aléatoires ? Il y avait moins de videos aussi, donc dur de savoir si Gullich criait ou pas ?
des anciens (genre anciens hein) qui grimpent comme des brutes et gueulent comme des putois j’en connais. et plein. personnellement je ne me suis jamais posé autant de questions. quand je force je crie, je jure, j’insulte, je vocifère. et des fois pas. ça dépend. et ce depuis tout petit. J’ai vraiment commencé de grimper vers 7 ans - j’en ai 42… et je suis pas le seul à beugler, alors je crois pas que ce soit une mode dûe aux années XXXX
Est-ce que les grimpeurs en solo prennent toujours de la marge ? Alain Robert
Vu que je n’ai pas d’exemples de lui autres qu’en solo, il aurait passé quoi, alors, s’il avait grimpé autrement qu’en solo ?
Bon, ma théorie ne fonctionne pas, alors…
Peut-être qu’il n’y a, comme souvent, pas de généralisation possible ?
C’est juste que ça fait moins de 10 ans qu’je grimpe, et que j’avais peut-être jamais assez forcé pour aller jusqu’à beugler, ou que ça dépend juste des fois. On verra ! (mais ça m’amuse de me poser des questions, même inutiles )
Une théorie plus facile que toutes les autres vient de naître, donc : il n’y aurait pas de règles, ça ne dépendrait ni de l’âge, ni de la personne, ni du niveau, ce serait juste très aléatoire ?..!
Non ! C’est en rapport avec tes besoins, les conditions ou tes intentions. Étant donné que chaque personne est différente ou a des motifs / objectifs différents, voilà pourquoi cela apparaît chez certains et pas (ou peu) chez d’autres. Rien à voir avec les générations ou la société !!!
Pas plus compliqué que ça
déjà rien que dans la manière de grimper. j’ai un pote qui grimpe tout en souplesse, en fluidité. il ne dit pas un mot. il grimpe pour le plaisir : celui de la fluidité. pour ma part je grimpe pour me dépasser. et me dépasser passe par une explosion de ce que j’ai en moi. et ça sort souvent par la bouche, en plus des muscles. globalement je vais plus à mon maximum que lui. mais on prend tous les deux autant de plaisir. sauf qu’il y en a un qui fait du bruit et pas l’autre