Une question m’a traversée aujourd’hui, alors plutôt que de chercher la réponse, suis curieuse de vos hypothèses !
J’ai déjà remarqué que, quand la grimpe devient compliquée, j’n’arrive plus à parler, voire même à écouter… Ça semble cohérent, vu que j’dois mobiliser toutes mes facultés de concentration, mes ressources et mon énergie dans mon mouv’ (et puis au moins, le binôme sait quand j’suis pas balade, vu que c’est le seul moment où j’arrête de parler)…
Mais pourquoi, quand ça devient vraiment extrême, s’échappent de moi des cris ?
J’ai ainsi pu évaluer l’intensité du truc d’ailleurs : quand j’en chie grave ça grogne, mais quand j’suis vraiment arrivée au bout de ma vie, on aurait dit qu’on égorgeait une truie !
J’me dis que c’est couillon, pourquoi mon corps perd de l’énergie à beugler au moment où, justement, il en a le plus besoin ?
Ce n’est pas généralisable, mais suis po la seule de c’que j’ai pu voir (et entendre, surtout !).
Et surtout, les « vrais » le font (pas que les grimpeurs d’ailleurs, au tennis ils sont forts en la matière) : comme j’imagine qu’ils ne font rien au hasard, quel pourrait en être l’intérêt ?
Eclairez-moi !